« La Guadeloupe et la Martinique figurent parmi les 25 “points chauds” de la biodiversité dans le monde qui, bien que ne couvrant que 1,4 % de la surface des terres émergées, abritent 44 % des espèces mondiales de plantes à fleurs et 35 % des mammifères. Mais les pertes de diversité ont été 60 fois plus rapides dans les collectivités de l’outre-mer français qu’en métropole (disparition d’espèces de flore et de faune, mort des récifs coralliens, réduction des ressources halieutiques, destruction des paysages…), au point que les espèces de faune et de flore y sont menacées, dans des proportions allant de 8 à 30 %, d’extinction rapide. À cela s’ajoutent les conséquences d’un réchauffement climatique qui accentue gravement les menaces sur la biodiversité, auquel la Caraïbe n’échappe pas plus que les autres régions de la planète. »
D’après Jean-Marie Breton, « La protection du littoral au regard des spécificités du droit du littoral et de sa mise en œuvre outre-mer », Revue juridique de l’environnement, mai 2012.
2 Le label « zéro chlordécone »
« L’État a annoncé […] son projet de lancer un label “zéro chlordécone” pour rassurer producteurs et consommateurs. […] Cet insecticide, considéré comme cancérogène et perturbateur endocrinien, a été utilisé pendant vingt ans aux Antilles. […] Cette molécule, du fait de sa persistance, est encore présente dans les sols et peut se retrouver dans certains aliments d’origine végétale ou animale. […] Un nouveau plan de lutte contre ce polluant s’étend de 2014 à 2020. Objectifs : protéger le consommateur et accompagner les professionnels. […] Mais une question fondamentale reste posée : comment se débarrasser des 300 tonnes de chlordécone qui ont été déversées en Martinique et en Guadeloupe pendant vingt ans ? Si ce n’est attendre plusieurs dizaines d’années, voire plus, pour que les sols se dépolluent naturellement par lessivage. » Frédérique Schneider, « Vers un label zéro chlordécone en Martinique », La Croix, 12 avril 2018.
QUESTIONS:
1- Montrez que la Guadeloupe et la Martinique possèdent des milieux exceptionnels. 2- Quelles atteintes ont été portées à ces milieux ? 3- Quelles mesures de protection ont été prises ?
1- Montrez que la Guadeloupe et la Martinique possèdent des milieux exceptionnels.
La Guadeloupe et la Martinique possèdent une biodiversité exceptionnelle, abritant 44 % des espèces mondiales de plantes à fleurs et 35 % des mammifères. Ces territoires sont également classés parmi les 25 “points chauds” de la biodiversité dans le monde.
2- Quelles atteintes ont été portées à ces milieux ?
Les pertes de diversité ont été 60 fois plus rapides dans les collectivités de l’outre-mer français qu’en métropole, entraînant la disparition d’espèces de flore et de faune, la mort des récifs coralliens, la réduction des ressources halieutiques et la destruction des paysages. Le réchauffement climatique a également accentué les menaces sur la biodiversité.
3- Quelles mesures de protection ont été prises ?
Pour protéger les consommateurs et accompagner les professionnels, l'État a lancé un projet de label “zéro chlordécone”. Un nouveau plan de lutte contre ce polluant s’étend de 2014 à 2020.
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1- Montrez que la Guadeloupe et la Martinique possèdent des milieux exceptionnels.
La Guadeloupe et la Martinique possèdent une biodiversité exceptionnelle, abritant 44 % des espèces mondiales de plantes à fleurs et 35 % des mammifères. Ces territoires sont également classés parmi les 25 “points chauds” de la biodiversité dans le monde.
2- Quelles atteintes ont été portées à ces milieux ?
Les pertes de diversité ont été 60 fois plus rapides dans les collectivités de l’outre-mer français qu’en métropole, entraînant la disparition d’espèces de flore et de faune, la mort des récifs coralliens, la réduction des ressources halieutiques et la destruction des paysages. Le réchauffement climatique a également accentué les menaces sur la biodiversité.
3- Quelles mesures de protection ont été prises ?
Pour protéger les consommateurs et accompagner les professionnels, l'État a lancé un projet de label “zéro chlordécone”. Un nouveau plan de lutte contre ce polluant s’étend de 2014 à 2020.