Bonsoir je dois faire une rédaction. Principalement je dois réaliser la suite de : ’’Le forçat et l'évêque’’ 2/2 Et j'ai vraiment du mal !! J'ai besoin d'aide svp !! (Vous pouvez trouvez le texte sur Google en tapant Le forcat et l’eveque 2/2) Merci d'avance !
Lista de comentários
ryge
Jean Valjean est bouleversé par l’accueil de l’évêque. Pourtant, il se réveille au milieu de la nuit et, repris par un mauvais instinct, dérobe les coûteux couverts en argent qu’il a vus pendant le dîner. Le lendemain matin, l’évêque constate le vol. On frappa à la porte. — Entrez, dit l’évêque. La porte s’ouvrit. Un groupe étrange et violent apparut sur le seuil. Trois hommes en tenaient un quatrième au collet. Les trois hommes étaient des gendarmes ; l’autre était Jean Valjean. […] Cependant monseigneur Bienvenu s’était approché aussi vivement que son grand âge le lui permettait. — Ah ! vous voilà ! s’écria-t-il en regardant Jean Valjean. Je suis aise de vous voir. Et bien mais ! je vous avais donné les chandeliers aussi, qui sont en argent comme le reste et dont vous pourrez bien avoir deux cents francs. Pourquoi ne les avez-vous pas emportés avec vos couverts ? Jean Valjean ouvrit les yeux et regarda le vénérable évêque avec une expression qu’aucune langue humaine ne pourrait rendre. — Monseigneur, dit le brigadier de gendarmerie, ce que cet homme disait était donc vrai ? Nous l’avons rencontré. Il allait comme quelqu’un qui s’en va. Nous l’avons arrêté pour voir. Il avait cette argenterie… — Et il vous a dit, interrompit l’évêque en souriant, qu’elle lui avait été donnée par un vieux bonhomme de prêtre chez lequel il avait passé la nuit ? Je vois la chose. Et vous l’avez ramené ici ? C’est une méprise. […] Les gendarmes lâchèrent Jean Valjean qui recula. — Est-ce que c’est vrai qu’on me laisse ? dit-il d’une voix presque inarticulée et comme s’il parlait dans le sommeil. — Oui, on te laisse, tu n’entends donc pas ? dit un gendarme. — Mon ami, reprit l’évêque, avant de vous en aller, voici vos chandeliers. Prenez-les. Il alla à la cheminée, prit les deux flambeaux d’argent et les apporta à Jean Valjean. […] Jean Valjean tremblait de tous ses membres. Il prit les deux chandeliers machinalement et d’un air égaré. — Maintenant, dit l’évêque, allez en paix. […] Jean Valjean était comme un homme qui va s’évanouir. L’évêque s’approcha de lui, et lui dit à voix basse : — N’oubliez pas, n’oubliez jamais que vous m’avez promis d’employer cet argent à devenir honnête homme. Jean Valjean, qui n’avait aucun souvenir d’avoir rien promis, resta interdit. L’évêque avait appuyé sur ces paroles en les prononçant. Il reprit avec une sorte de solennité : — Jean Valjean, mon frère, vous n’appartenez plus au mal, mais au bien. C’est votre âme que je vous achète ; je la retire aux pensées noires et à l’esprit de perdition, et je la donne à Dieu. En quittant l’évêque, Jean Valjean est très perturbé et erre dans la campagne. En lui luttent la rage qu’il a accumulée au bagne et l’effet de l’attitude de l’évêque. Il croise un enfant pauvre, Petit-Gervais, qui est tout heureux d’avoir une pièce de quarante sous. La pièce tombe, et Jean Valjean, instinctivement, pose le pied dessus. L’enfant réclame et pleure, mais Jean Valjean ne réagit pas. Plusieurs heures après, en revenant à lui, Jean Valjean se rend compte qu’il a commis un acte horrible en volant ce petit orphelin. Paniqué, il se met alors à chercher Petit-Gervais pour lui rendre sa pièce, mais en vain. Ses jarrets fléchirent brusquement sous lui comme si une puissance invisible l’accablait tout à coup du poids de sa mauvaise conscience ; il tomba épuisé sur une grosse pierre, les poings dans ses cheveux et le visage dans ses genoux, et il cria : « Je suis un misérable ! » Alors son cœur creva et il se mit à pleurer. C’était la première fois qu’il pleurait depuis dix-neuf ans. Victor Hugo, Les Misérables, 1862, Tome I, livre II, chapitres 12 et 13
1 votes Thanks 1
Tiniiista
Merci mais c'est pas ça qu'il me fallait !! Il me faut la suite du 2/2
Lista de comentários