4ième,Bonsoir, Comment voltaire critique le pouvoir en place ( c'est a dire la monarchie absolue) et la société de son époque. Puis, évoquer les risques pris par le philosophe. Merci de votre aide.
Voltaire est un homme d’affaires très doué, qui sait utiliser ses relations, et par son opportunisme, il deviendra très fortuné. Sa fortune sera réinvestie en partie dans des rentes viagères sur de grands personnages.
Chicanier, parfois féroce dans ses ressentiments, il s'entête dans des polémiques hargneuses mais il est aussi fidèle, dévoué et généreux avec ceux qu’il a choisi d’aimer : Thiériot, Cideville, Richelieu, d’Argental, Vauvenargues, Marmontel.
L'idéal de Voltaire, partisan de la République, est celui d'une monarchie libérale. Entré au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau, célébré par la troisième République (dés 1870 à Paris un Boulevard et une place portent son nom, puis un quai, une rue, un lycée, un métro…), il a nourri au XIXe siècle les passions de ses adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique.
Sa physionomie a souvent été dénaturée dans des intérêts de parti : Voltaire n’est pas, comme la majorité de ses contemporains, partisan de la République. Pour lui, le triomphe des Lumières passe par l’alliance avec la fraction éclairée des détenteurs du pouvoir.
Dans les ouvrages de Voltaire, on trouve les empreintes de plusieurs cultures. À part la civilisation greco-romaine, il y a l'Orient qui lui sert parfois d'alibi pour opérer une double critique (critique de sa propre société et de la société représentée). L'influence de l'Orient apparaît par exemple dans le conte Zadig. N'oublions pas qu'il est aussi influencé par la culture anglaise.
Il utilise ses oeuvres pour dénoncer une satire féroce des moeurs et des institutions du siècle des Lumières. L'humour et l'ironie ont une place importante dans ses romans, car c'est par ce biais que Voltaire critique les apparences et la société française de son époque.
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Bonsoir,
Voltaire est un homme d’affaires très doué, qui sait utiliser ses relations, et par son opportunisme, il deviendra très fortuné. Sa fortune sera réinvestie en partie dans des rentes viagères sur de grands personnages.
Chicanier, parfois féroce dans ses ressentiments, il s'entête dans des polémiques hargneuses mais il est aussi fidèle, dévoué et généreux avec ceux qu’il a choisi d’aimer : Thiériot, Cideville, Richelieu, d’Argental, Vauvenargues, Marmontel.
L'idéal de Voltaire, partisan de la République, est celui d'une monarchie libérale. Entré au Panthéon en 1791, le deuxième après Mirabeau, célébré par la troisième République (dés 1870 à Paris un Boulevard et une place portent son nom, puis un quai, une rue, un lycée, un métro…), il a nourri au XIXe siècle les passions de ses adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique.
Sa physionomie a souvent été dénaturée dans des intérêts de parti : Voltaire n’est pas, comme la majorité de ses contemporains, partisan de la République. Pour lui, le triomphe des Lumières passe par l’alliance avec la fraction éclairée des détenteurs du pouvoir.
Dans les ouvrages de Voltaire, on trouve les empreintes de plusieurs cultures. À part la civilisation greco-romaine, il y a l'Orient qui lui sert parfois d'alibi pour opérer une double critique (critique de sa propre société et de la société représentée). L'influence de l'Orient apparaît par exemple dans le conte Zadig. N'oublions pas qu'il est aussi influencé par la culture anglaise.
Il utilise ses oeuvres pour dénoncer une satire féroce des moeurs et des institutions du siècle des Lumières. L'humour et l'ironie ont une place importante dans ses romans, car c'est par ce biais que Voltaire critique les apparences et la société française de son époque.