A la manière d annie ernaux (Regarde les lumières mon amour ), écrivez un paragraphe de quinze lignes minimum qui décrira un moment vécu dans un supermarché. Vous donnerez tous les détails nécessaires (informations spatio-temporelles) pour la bonne compréhension de votre texte (écrire au présent , retrouver la forme du journal ((date ect..)) phrase nominale ) présence de parole rapport au style direct , descriptions d une personage précis , de la pitié , des commentaires qui présente des analyse sociologique)
Je me trouve dans un supermarché de quartier, plongé dans cette expérience banale et pourtant si emblématique de notre époque. Les rayons s'étendent à perte de vue, remplis de produits colorés et étiquetés, tandis que les néons blancs au plafond éclairent la scène. Les chariots s'entrechoquent, emmenés par des clients pressés, tandis que les enfants crient et quémandent des sucreries. Le bruit ambiant est assourdissant, entre les annonces des promotions en fond sonore et les discussions animées des clients.
Une femme d'âge moyen attire mon attention. Elle est vêtue d'un manteau usé, légèrement déchiré au niveau des manches. Son visage est marqué par les rides et la fatigue. Elle tient fermement un panier en plastique élimé, presque vide. Son regard triste se perd dans les rayons, cherchant désespérément quelque chose à acheter. Elle hésite devant les produits, compare les prix, puis finalement abandonne l'idée de prendre quoi que ce soit. Un sentiment de pitié m'envahit, mêlé à une profonde réflexion sur les inégalités sociales.
Je m'approche d'elle, et nos regards se croisent brièvement. Je lui adresse un sourire sincère, espérant lui apporter un peu de réconfort. Elle me répond timidement, marmonnant quelques mots de gratitude. Je lui propose alors de l'aider à remplir son panier, en lui offrant quelques produits de première nécessité. Sa gratitude se lit sur son visage ridé, dans ses yeux embués de larmes. Un échange bref, mais chargé d'humanité.
Cette scène, en apparence anodine, révèle les contrastes de notre société. Dans ce supermarché, lieu de consommation et de surabondance, la précarité se cache parmi les allées. Les regards fuyants et les silences pesants en disent long sur les réalités invisibles qui se côtoient. Au-delà des courses et des achats, il y a ces destins fragiles qui se déroulent discrètement, dans l'ombre du système.
Je quitte le supermarché, chargé de mes propres achats, mais avec le poids de cette rencontre sur les épaules. Ce moment fugace m'a rappelé l'importance de l'empathie et du partage dans notre société individualiste. Il m'a rappelé que derrière les façades souriantes et les caddies remplis, il y a des histoires humaines, des combats silencieux, et un besoin profond de solidarité.
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Réponse:
30 mai 2023
Je me trouve dans un supermarché de quartier, plongé dans cette expérience banale et pourtant si emblématique de notre époque. Les rayons s'étendent à perte de vue, remplis de produits colorés et étiquetés, tandis que les néons blancs au plafond éclairent la scène. Les chariots s'entrechoquent, emmenés par des clients pressés, tandis que les enfants crient et quémandent des sucreries. Le bruit ambiant est assourdissant, entre les annonces des promotions en fond sonore et les discussions animées des clients.
Une femme d'âge moyen attire mon attention. Elle est vêtue d'un manteau usé, légèrement déchiré au niveau des manches. Son visage est marqué par les rides et la fatigue. Elle tient fermement un panier en plastique élimé, presque vide. Son regard triste se perd dans les rayons, cherchant désespérément quelque chose à acheter. Elle hésite devant les produits, compare les prix, puis finalement abandonne l'idée de prendre quoi que ce soit. Un sentiment de pitié m'envahit, mêlé à une profonde réflexion sur les inégalités sociales.
Je m'approche d'elle, et nos regards se croisent brièvement. Je lui adresse un sourire sincère, espérant lui apporter un peu de réconfort. Elle me répond timidement, marmonnant quelques mots de gratitude. Je lui propose alors de l'aider à remplir son panier, en lui offrant quelques produits de première nécessité. Sa gratitude se lit sur son visage ridé, dans ses yeux embués de larmes. Un échange bref, mais chargé d'humanité.
Cette scène, en apparence anodine, révèle les contrastes de notre société. Dans ce supermarché, lieu de consommation et de surabondance, la précarité se cache parmi les allées. Les regards fuyants et les silences pesants en disent long sur les réalités invisibles qui se côtoient. Au-delà des courses et des achats, il y a ces destins fragiles qui se déroulent discrètement, dans l'ombre du système.
Je quitte le supermarché, chargé de mes propres achats, mais avec le poids de cette rencontre sur les épaules. Ce moment fugace m'a rappelé l'importance de l'empathie et du partage dans notre société individualiste. Il m'a rappelé que derrière les façades souriantes et les caddies remplis, il y a des histoires humaines, des combats silencieux, et un besoin profond de solidarité.