A quels flux mondiaux participent les îles Caraïbes et des Antilles ? Comparez la nature des flux. Comment expliquez-vous la présence de ces différents flux dans cet espace ?
Réponse :bonjour, voici lq r2ponse a ta qestion...
Explications :Les Antilles et les Caraïbes, proches du foyer nord-américain, forment un bassin touristique majeur à l’échelle mondiale, notamment pour les croisières. Le tourisme est ici outil de développement et d’intégration. À l’instar de la Floride et de Miami, capitale des croisières, de nombreux territoires sont mis en tourisme, associant tropicalité et balnéarité : les Bahamas ou les archipels des Antilles. Les clientèles sont majoritairement états-uniennes. La proximité des États-Unis favorise aussi les délocalisations dans de nombreuses zones franches qu’offrent la multitude d’îles et de pays, notamment la République dominicaine ou Trinité-et-Tobago. D’autres flux financiers émanent d’Amérique du Nord, mais aussi d’Europe, et se concentrent dans les paradis fiscaux, surtout les îles Caïmans, les Bahamas, Panama ou Aruba. D’autres puissances cherchent aussi à s’implanter dans cette « mer états-unienne ». L’Union européenne est très présente dans les Antilles pour le tourisme et les IDE. La Chine commence à investir dans les paradis fiscaux mais aussi dans les pays qui refusent la domination des États-Unis : Cuba et le Venezuela.
L’intégration à la mondialisation renforce les disparités entre les îles du bassin Caraïbe. Certains pays émergent en associant plusieurs avantages comparatifs. Aruba, les îles Caïmans ou les Bahamas ont déjà un IDH supérieur à 0,8. À l’inverse, d’autres territoires restent exclus du processus d’intégration. Haïti est ainsi l’unique PMA de la région
Les écarts de développement nourrissent aussi des flux migratoires, souvent clandestins, vers les États-Unis. Floride et Texas reçoivent à la fois des migrants d’Amérique centrale et ceux venant du bassin Caraïbe. Les États-Unis cherchent à limiter les flux migratoires par la construction de « murs » face au Mexique et à Cuba. Les disparités de développement, si profondément marquées entre l’Amérique du Nord et le bassin des Antilles et des Caraïbes, favorisent enfin de multiples flux illégaux. Le mal-développement, la criminalité, les antimondes accompagnent les trafics de drogue ou d’êtres humains. Deux grands axes, l’un à travers l’Amérique centrale, l’autre depuis les Antilles jusqu’à la Floride, rejoignent les États-Unis.
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Explications :Les Antilles et les Caraïbes, proches du foyer nord-américain, forment un bassin touristique majeur à l’échelle mondiale, notamment pour les croisières. Le tourisme est ici outil de développement et d’intégration. À l’instar de la Floride et de Miami, capitale des croisières, de nombreux territoires sont mis en tourisme, associant tropicalité et balnéarité : les Bahamas ou les archipels des Antilles. Les clientèles sont majoritairement états-uniennes. La proximité des États-Unis favorise aussi les délocalisations dans de nombreuses zones franches qu’offrent la multitude d’îles et de pays, notamment la République dominicaine ou Trinité-et-Tobago. D’autres flux financiers émanent d’Amérique du Nord, mais aussi d’Europe, et se concentrent dans les paradis fiscaux, surtout les îles Caïmans, les Bahamas, Panama ou Aruba. D’autres puissances cherchent aussi à s’implanter dans cette « mer états-unienne ». L’Union européenne est très présente dans les Antilles pour le tourisme et les IDE. La Chine commence à investir dans les paradis fiscaux mais aussi dans les pays qui refusent la domination des États-Unis : Cuba et le Venezuela.
L’intégration à la mondialisation renforce les disparités entre les îles du bassin Caraïbe. Certains pays émergent en associant plusieurs avantages comparatifs. Aruba, les îles Caïmans ou les Bahamas ont déjà un IDH supérieur à 0,8. À l’inverse, d’autres territoires restent exclus du processus d’intégration. Haïti est ainsi l’unique PMA de la région
Les écarts de développement nourrissent aussi des flux migratoires, souvent clandestins, vers les États-Unis. Floride et Texas reçoivent à la fois des migrants d’Amérique centrale et ceux venant du bassin Caraïbe. Les États-Unis cherchent à limiter les flux migratoires par la construction de « murs » face au Mexique et à Cuba. Les disparités de développement, si profondément marquées entre l’Amérique du Nord et le bassin des Antilles et des Caraïbes, favorisent enfin de multiples flux illégaux. Le mal-développement, la criminalité, les antimondes accompagnent les trafics de drogue ou d’êtres humains. Deux grands axes, l’un à travers l’Amérique centrale, l’autre depuis les Antilles jusqu’à la Floride, rejoignent les États-Unis.