Aide pour un devoir de français sur L'Assomoir de Zola.

J'ai des questions sur l'assomoir de Zola mais je n'y arrive vraiment pas, ça fait trois heure que je suis dessus :s .

Le texte :"Malgrès l'alcoolisme de son mari Coupeau, Gervaise parvient à tenir sa petite blanchisserie à Paris, mais elle commence à manquer d'argent et à céder à la gourmandise. A l'occasion de sa fête, elle invite à dîner ses voisins - ouvriers, petits artisants ou commerçant. Alors que les invités ont déjà dévoré goulûment plusieurs plats, Gervaise vient d'apporter triomphalement l'oie rôtie, clou du festin.

Par exemple, il y eut là un fameux coup de fourchette : c'est-à-dire que personnes de la société ne se souvenait de s'être jamais collé une pareille indigestion sur la conscience. Gervaise, énorme, tassées sue les coudes, mangeait de gros morceaux de blancs, ne parlant pas, de peur d'en perdre une bouchée ; et elle était seulement un peu honteuse devant Goujet, ennuyée de se montrer ainsi, gloutonne comme une chatte. Goujet, d'ailleur, s'emplissait trop lui-même, à la voir toute rose de nourriture. Puis, dans sa gourmandise, elle restait si gentille et si bonne ! Elle ne parlait pas, mais elle se dérangeait à chaque instant, pour soigner le père Bru et lui passer quelque chose de délicatsur son assiette. C'était même touchant de regarder cette gourmande s'enlever un bout d'aile de la bouche, pour le donner au vieux, qui ne semblait pas connaisseur et qui avalait tout, la tête basse, abêti de tant bâfrer, lui dont le gésier avaut perdu le goût du pain. Les Lorrilleux passaient leur rage sur le rôti ; ils en prenaient pour trois jours, ils auraient englouti le plat, la table et la boutique, afin de ruiner la Banban du coup. Toutes les dames avaient voulu de la carcasse; la carcasse, c'est le morceaux des dames. Mme Lerat, Mme Boche, Mme Putois grattaient des os, tandis que maman Coupeau, qui adorait le cou, en arrachait la viande avec ses deux dernières dents. [...] Cependant, Clémence achevait son croupion, le suçait avec un gloussement de lèvres, en se tordant de rire sur sa chaise, à cause de Boche qui lui disait tout bas des indécences. Ah! nom de Dieu! oui, on s'en flanqua une bosse! Quand on y est, on y est, n'est ce pas? et si l'on ne se paie qu'un gueuleton par-ci, par-là, on serait joliment godiche de ne pas s'en fourrer jusqu'aux oreilles. Vrai, on voyais les bedons se gonfler à mesure. Les dames étaient grosses. Ils pétaient dans leur peau, les sacrés goinfres! La bouche ouverte, le menton barbouillé de graisse, ils avaient des faces pareilles à des derrières, et si rouges, qu'on aurait dit des derrières de gens riches, crevant de prospérité.

Et le vin donc, mes enfants! ça coulait autour de la table comme l'eau coule à la Seine. Un vrai ruisseau, lorsqu'il a plu et quela terre a soif. [...] Le vin décrassait et reposait du travail, mettait le feu au ventre des faineants ; puis, lorsque le faceur vous jouait des tours, eh bien ! le roi n'était pas votre oncle, Paris vous appartenait. Avec ça que l'ouvrier, échiné, sans le sou, méprisé par les bourgeois, avait tant de sujets de gaieté, et qu'on était bien venu de lui reprocher une cocarde de temps à autre, prise à la seule fin de voir la vie en rose ! Hein ! à cette heure, justement, est-ce qu'on ne se fichait pas de l'empereur ? Peut-être bien que l'empereur lui aussi était rond, mais ça n'empêchait pas, on se fichait de lui, on le défiait bien d'être plus rond et de rigoler davantage. Zut pour les aristos ! Coupeau envoyait le monde à la balançoire."

Les questions :

1 Quels travers des invités le narrateur suggère-t-il ?

2 Qu'est ce qui dans cet extrait laisse pressentir la décgéance à venir de Gervaise?.

3 Montrer que ce récit est ambivalant : éloge de la fete populaire, il souligne aussi tous les travers des convives.

Merci de me répondre (je sais que c'est long)

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