Ollie
Bonsoir, voici une proposition rapide de plan, qui peut bien sûr être modifiée selon ce que tu penses toi, selon ce que tu souhaiteras démontrer. Car avant de te lancer, il te faut impérativement un avis personnel sur la question...
Lorsque l'on est enfant, on se sent libre de faire ce que l'on veut, de dire ce que l'on veut, puis on apprend le principe de réalité : non, nous ne pouvons pas toujours faire ce que nous voulons quand nous voulons, et on nous apprend à renoncer à nos caprices et à être raisonnables. A première vue, c'est la meilleure solution pour bien s'intégrer dans la société, pour résoudre les problèmes au mieux, pour faire la différence entre ce que nous pouvons changer et ce qui ne pourra jamais l'être. Mais à force d'être toujours "raisonnable", ne perd-on pas en spontanéité, en joie de vivre ? Faut-il être parfois - parfois, exceptionnellement - déraisonnable ? Et si oui, dans quelle mesure, dans quelles circonstances ?
1. Se montrer toujours raisonnable a ses limites : - on peut passer à côté d'une occasion, d'une expérience unique dans sa vie en restant prisonnier de notre carcan de pensée raisonnable. - parfois, dans des situation extrêmes (accident grave, danger, etc...), ce n'est plus la raison qui guide : il faut prendre des décisions rapides à l'instinct. - en cas de guerre, être raisonnable et donc prévisible est mortel, car l'ennemi devine et anticipe les réactions : sans une part de "folie", d'irrationnel qui déroutera l'ennemi ou le prendra par surprise, impossible de remporter la victoire.
2. Mais dans quelle mesure se montrer déraisonnable ? - pour le fun, pour la fantaisie, pour faire une bonne blague, ou pour remporter un pari stupide afin de démontrer son courage (ou son inconscience totale, selon le point de vue !) - pour démontrer ponctuellement, dans le monde professionnel, qu'on sait sortir des schémas préétablis et qu'on a des ressources insoupçonnées, parce qu'on sait penser autrement. - parce que selon Georges Bernard Shaw : "L'homme raisonnable s'adapte au monde qui l'entoure. L'homme déraisonnable cherche à adapter le monde qui l'entoure à lui-même. Tout progrès dépend donc de l'homme déraisonnable." Bien que ce soit un trait d'humour, il y a du vrai dans sa maxime.
3. Savoir mesurer les risques... - agir de manière déraisonnable, sortir des clous, c'est risqué... et ça peut échouer ! - évaluer les risques, c'est se montrer, en quelque sorte, raisonnablement déraisonnable - en essayant de contrôler au mieux les conséquences. - parfois, il faut tenter le coup... plutôt que de vivre par la suite avec des regrets, ceux de n'avoir jamais osé et de n'avoir jamais pleinement vécu non plus.
Conclusion : pour ou contre une certaine prise de risques, en fonction de ce que tu penses.
Bien sûr, tu peux trouver bien d'autres idées et exemples, à condition de toujours justifier tes idées : 1) en accompagnant chaque argument d'un exemple précis (tiré d'un livre, d'un film, d'une pièce de théâtre... peu importe) 2) en classant toujours tes arguments par ordre croissant d'importance (c'est-à-dire du plus évident au plus compliqué).
Bon courage pour la rédaction.
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juliedarot
merci beaucoup pour ta réponse! je vais essayer de mieux travailler le sujet à l'aide de tes pistes!
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Lorsque l'on est enfant, on se sent libre de faire ce que l'on veut, de dire ce que l'on veut, puis on apprend le principe de réalité : non, nous ne pouvons pas toujours faire ce que nous voulons quand nous voulons, et on nous apprend à renoncer à nos caprices et à être raisonnables. A première vue, c'est la meilleure solution pour bien s'intégrer dans la société, pour résoudre les problèmes au mieux, pour faire la différence entre ce que nous pouvons changer et ce qui ne pourra jamais l'être.
Mais à force d'être toujours "raisonnable", ne perd-on pas en spontanéité, en joie de vivre ? Faut-il être parfois - parfois, exceptionnellement - déraisonnable ? Et si oui, dans quelle mesure, dans quelles circonstances ?
1. Se montrer toujours raisonnable a ses limites :
- on peut passer à côté d'une occasion, d'une expérience unique dans sa vie en restant prisonnier de notre carcan de pensée raisonnable.
- parfois, dans des situation extrêmes (accident grave, danger, etc...), ce n'est plus la raison qui guide : il faut prendre des décisions rapides à l'instinct.
- en cas de guerre, être raisonnable et donc prévisible est mortel, car l'ennemi devine et anticipe les réactions : sans une part de "folie", d'irrationnel qui déroutera l'ennemi ou le prendra par surprise, impossible de remporter la victoire.
2. Mais dans quelle mesure se montrer déraisonnable ?
- pour le fun, pour la fantaisie, pour faire une bonne blague, ou pour remporter un pari stupide afin de démontrer son courage (ou son inconscience totale, selon le point de vue !)
- pour démontrer ponctuellement, dans le monde professionnel, qu'on sait sortir des schémas préétablis et qu'on a des ressources insoupçonnées, parce qu'on sait penser autrement.
- parce que selon Georges Bernard Shaw : "L'homme raisonnable s'adapte au monde qui l'entoure. L'homme déraisonnable cherche à adapter le monde qui l'entoure à lui-même. Tout progrès dépend donc de l'homme déraisonnable." Bien que ce soit un trait d'humour, il y a du vrai dans sa maxime.
3. Savoir mesurer les risques...
- agir de manière déraisonnable, sortir des clous, c'est risqué... et ça peut échouer !
- évaluer les risques, c'est se montrer, en quelque sorte, raisonnablement déraisonnable - en essayant de contrôler au mieux les conséquences.
- parfois, il faut tenter le coup... plutôt que de vivre par la suite avec des regrets, ceux de n'avoir jamais osé et de n'avoir jamais pleinement vécu non plus.
Conclusion : pour ou contre une certaine prise de risques, en fonction de ce que tu penses.
Bien sûr, tu peux trouver bien d'autres idées et exemples, à condition de toujours justifier tes idées :
1) en accompagnant chaque argument d'un exemple précis (tiré d'un livre, d'un film, d'une pièce de théâtre... peu importe)
2) en classant toujours tes arguments par ordre croissant d'importance (c'est-à-dire du plus évident au plus compliqué).
Bon courage pour la rédaction.