Aider moi slv un vieil homme malade est jeté par ses enfants dans lugubre hospice .Exprimant il exprime son chagrin et sa déception dans un monologue intérieur Rédigez ce monologue en vous inspirant de l'incipit étudié Donnez a votre texte une tonalité pathétique merci d'avance
Abandonné, rejeté et laissé tel un animal trop vieux et malade pour qu'on daigne s'en occuper... Voilà l'infortune dont mes propres enfants, la chaire de ma chaire, m'ont fait cadeau ! Je croupi ici depuis bientôt cinq mois et chaque jour me rappelle l'ignominie des hommes, trop lâches pour honorer le lien sacré de la famille... Qu'en dirais leur pauvre mère si elle était encore vivante... Quel aurait été sa peine ? Et que serait-il advenu d'elle ? Aurait-elle eu le même destin : croupir dans cet infâme auspice, rongée par l'humidité et la vermine qui pullule en ces lieux... Ou peut-être pas. Nos chers enfants l'aimaient beaucoup leur mère. Elle les a élevés, leur a donné le sein, les a habillés et éduqués. Tandis que moi, je n'étais pas aussi présent dans notre foyer, happé par le travail et les jeux d'argent. J'ai fait de mon mieux pour être un père aimant mais mes vices ont saboté mes efforts... Si les choses avaient été différentes, serais-je ici à me lamenter sur ma misérable condition ? A quoi bon chercher la réponse de toute manière, les choses sont telles qu'elles sont dorénavant. Me voilà trahi par mes enfants qui n'ont pas montrer la moindre clémence lorsque la maladie me gagnait progressivement et que je n'étais plus qu'un fardeau pour eux ! Je n'ai désormais que mes larmes pour me réconforter et mon imagination pour m'échapper de cette réalité. Abandonné et laisser pour compte dans ce mouroir, tel est ma peine maintenant...
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Abandonné, rejeté et laissé tel un animal trop vieux et malade pour qu'on daigne s'en occuper... Voilà l'infortune dont mes propres enfants, la chaire de ma chaire, m'ont fait cadeau !Je croupi ici depuis bientôt cinq mois et chaque jour me rappelle l'ignominie des hommes, trop lâches pour honorer le lien sacré de la famille... Qu'en dirais leur pauvre mère si elle était encore vivante... Quel aurait été sa peine ? Et que serait-il advenu d'elle ? Aurait-elle eu le même destin : croupir dans cet infâme auspice, rongée par l'humidité et la vermine qui pullule en ces lieux...
Ou peut-être pas. Nos chers enfants l'aimaient beaucoup leur mère. Elle les a élevés, leur a donné le sein, les a habillés et éduqués. Tandis que moi, je n'étais pas aussi présent dans notre foyer, happé par le travail et les jeux d'argent. J'ai fait de mon mieux pour être un père aimant mais mes vices ont saboté mes efforts... Si les choses avaient été différentes, serais-je ici à me lamenter sur ma misérable condition ? A quoi bon chercher la réponse de toute manière, les choses sont telles qu'elles sont dorénavant. Me voilà trahi par mes enfants qui n'ont pas montrer la moindre clémence lorsque la maladie me gagnait progressivement et que je n'étais plus qu'un fardeau pour eux ! Je n'ai désormais que mes larmes pour me réconforter et mon imagination pour m'échapper de cette réalité.
Abandonné et laisser pour compte dans ce mouroir, tel est ma peine maintenant...