1) Par ce poème, Baudelaire a su restituer , à travers le rythme, les mots , le caractère éphémère et frustrant des rencontres que la cité peut engendrer. Cette ponctuation exclamative scinde les tercets en phrases hachées, décousues , reflétant la vive émotion du poète, car il est évident que cet amour est impossible.
2) Sur la terrasse d'un café à Paris.
"La rue assourdissante", "je buvais".
3) Cette scène a lieu sur la terrasse d'un café parisien, et Paris est reconnue comme la ville romantique par excellence.
4) La femme est décrite de manière méliorative elle est le reflet de la perfection physique.
5) Allure royale et élégante, majestueuse, fastueuse, noble, agile, longue.
6) Ces mots mettent en valeur la femme d'une manière captivante, qui émane la sensualité "soulevant, balançant le feston et l'ourlet".
7) L’adjectif "extravagant" renvoie à une attitude hors normes, excentrique, en rupture avec les codes de la vie sociale. Le registre lyrique s’affirme avec la présence des pronoms personnels de la première personne employés à partir du deuxième quatrain "moi", "je" (4 occurrences), "m’",. La forme emphatique "moi, je buvais" met en évidence la solitude du poète par rapport au reste de la rue. Sa singularité s’affirme aussi dans le fait qu’il semble être le seul figé "crispé", alors que tout s’agite autour de lui, que tout est en mouvement.
8) Ce type de moment peut être appelé "le coup de foudre" que l'on peut retrouver dans "l'éclair" ou "la rencontre".
9) Baudelaire est totalement envoûté par le passage de cette inconnue. Les verbes "fascine, renaître, aimer" explicitent ses sentiments amoureux. La ponctuation exclamative manifeste le trop plein émotionnel et une grande exaltation. Le poète espère un temps pouvoir s’unir avec cette passante et nouer une relation avec elle. Le désir d’union se matérialise de différentes façons dans ce sonnet : le chiasme "car j’ignore où tu fuis , tu ne sais où je vais", fait alterner les pronoms "je" et "tu" de manière symétrique, comme si le poète cherchait à les rapprocher l’un de l’autre. Cependant, la ville est un lieu changeant et le poète est renvoyé à sa solitude.
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Bonjour
1) Par ce poème, Baudelaire a su restituer , à travers le rythme, les mots , le caractère éphémère et frustrant des rencontres que la cité peut engendrer. Cette ponctuation exclamative scinde les tercets en phrases hachées, décousues , reflétant la vive émotion du poète, car il est évident que cet amour est impossible.
2) Sur la terrasse d'un café à Paris.
"La rue assourdissante", "je buvais".
3) Cette scène a lieu sur la terrasse d'un café parisien, et Paris est reconnue comme la ville romantique par excellence.
4) La femme est décrite de manière méliorative elle est le reflet de la perfection physique.
5) Allure royale et élégante, majestueuse, fastueuse, noble, agile, longue.
6) Ces mots mettent en valeur la femme d'une manière captivante, qui émane la sensualité "soulevant, balançant le feston et l'ourlet".
7) L’adjectif "extravagant" renvoie à une attitude hors normes, excentrique, en rupture avec les codes de la vie sociale. Le registre lyrique s’affirme avec la présence des pronoms personnels de la première personne employés à partir du deuxième quatrain "moi", "je" (4 occurrences), "m’",. La forme emphatique "moi, je buvais" met en évidence la solitude du poète par rapport au reste de la rue. Sa singularité s’affirme aussi dans le fait qu’il semble être le seul figé "crispé", alors que tout s’agite autour de lui, que tout est en mouvement.
8) Ce type de moment peut être appelé "le coup de foudre" que l'on peut retrouver dans "l'éclair" ou "la rencontre".
9) Baudelaire est totalement envoûté par le passage de cette inconnue. Les verbes "fascine, renaître, aimer" explicitent ses sentiments amoureux. La ponctuation exclamative manifeste le trop plein émotionnel et une grande exaltation. Le poète espère un temps pouvoir s’unir avec cette passante et nouer une relation avec elle. Le désir d’union se matérialise de différentes façons dans ce sonnet : le chiasme "car j’ignore où tu fuis , tu ne sais où je vais", fait alterner les pronoms "je" et "tu" de manière symétrique, comme si le poète cherchait à les rapprocher l’un de l’autre. Cependant, la ville est un lieu changeant et le poète est renvoyé à sa solitude.