aidez moi svp c'est pour demain : Texte : « Père et fils », A la vie à la mort de Paule du Bouchet, Gallimard jeunesse- 2009
question: selon vous s'agit il d'une nouvelles a chutes ? développez votre réponse en paragraphe argumenté en vous appuyant sur des éléments précis du texte;
Il s'agit d'une nouvelle à chute, on peut s'en apercevoir par la progression du portrait du père et par la dégradation de sa relation avec son fils :
La progression du portrait du père : Au début du récit, le narrateur décrit Auguste, le père, comme quelqu'un de gentil, aimant, honnête, simple, qui veut transmettre son savoir à son fils, qui n'a jamais fréquenté l'école, c'est un paysan qui travaille la terre. C'est aussi un père de famille, il a eu deux enfants : Rose et François qui ont huit et treize ans en 1914, avec sa femme Marie. Il possède un cheval appelé Chéri, qui plus tard sera réquisitionné. C'est le portrait d'un père idyllique car il est parfait et sans défaut. Mais ce portrait se dégrade, l'homme est détruit car ses centres d'intérêt ne l'intéressent plus, on ne le reconnaît plus physiquement. Il est indifférent, ne parle plus, il est réservé et traumatisé. En septembre 1914, le père de François part à la guerre en tant que soldat. Il revient quelques mois plus tard en permission, il semble pâle et ne parle que très peu à sa famille, il ne leur raconte que peu de choses sur ce qu'il vit au front. Auguste s'isole, ce qui attriste beaucoup sa femme. Au moment du départ, il leur fait un étrange sourire comme pour racheter son absence. Puis, les mois passent sans aucune nouvelle de lui pendant que le prêtre et la directrice annoncent aux villageois la mort des soldat au combat. L'armée ayant crée des cartes pré-écrites, la famille en reçoit une avec le message suivant : « je suis blessé, j'ai une permission pour rentrer et je vais bien ». Dans ce courrier, il a seulement rayé les deux premières propositions, ce qui peut laisser croire à sa famille qu'il ne veut pas leur parler ou leur donner de nouvelles. Il est méconnaissable. La guerre le détruit physiquement et moralement. A la fin du récit, François voit son père mort, étalé sur le ventre dans de la boue mélangée à du sang.
Dégradation de la relation père-fils : Tout d'abord, François est plein d'admiration et de fierté pour son père Auguste qui est beau et a une finesse de trait. Il est dur à la tache, généreux, intelligent, doux, aime rire et sait être grave, ce qui amène à une idéalisation du père et à une grande complicité. Ensuite, François ressent de l'amertume bien qu'il soit préoccupé par son père qui "s'éteint", lutte contre lui-même et a perdu la foi en la vie. Son fils est donc compréhensif mais ce comportement le déçoit. Enfin, la famille ne parlait plus d'Auguste. Son visage s'efface lentement et même le dernier sourire finit par s'évanouir. François éprouve un éloignement, une séparation affective qui l'amène à comparer son père à un fantôme.
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mohameddjouabi
merci mais du ma pas donner les chute n'y les argumenté ?
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Bonjour,Il s'agit d'une nouvelle à chute, on peut s'en apercevoir par la progression du portrait du père et par la dégradation de sa relation avec son fils :
La progression du portrait du père :
Au début du récit, le narrateur décrit Auguste, le père, comme quelqu'un de gentil, aimant, honnête, simple, qui veut transmettre son savoir à son fils, qui n'a jamais fréquenté l'école, c'est un paysan qui travaille la terre. C'est aussi un père de famille, il a eu deux enfants : Rose et François qui ont huit et treize ans en 1914, avec sa femme Marie. Il possède un cheval appelé Chéri, qui plus tard sera réquisitionné. C'est le portrait d'un père idyllique car il est parfait et sans défaut. Mais ce portrait se dégrade, l'homme est détruit car ses centres d'intérêt ne l'intéressent plus, on ne le reconnaît plus physiquement. Il est indifférent, ne parle plus, il est réservé et traumatisé. En septembre 1914, le père de François part à la guerre en tant que soldat. Il revient quelques mois plus tard en permission, il semble pâle et ne parle que très peu à sa famille, il ne leur raconte que peu de choses sur ce qu'il vit au front. Auguste s'isole, ce qui attriste beaucoup sa femme. Au moment du départ, il leur fait un étrange sourire comme pour racheter son absence. Puis, les mois passent sans aucune nouvelle de lui pendant que le prêtre et la directrice annoncent aux villageois la mort des soldat au combat. L'armée ayant crée des cartes pré-écrites, la famille en reçoit une avec le message suivant : « je suis blessé, j'ai une permission pour rentrer et je vais bien ». Dans ce courrier, il a seulement rayé les deux premières propositions, ce qui peut laisser croire à sa famille qu'il ne veut pas leur parler ou leur donner de nouvelles. Il est méconnaissable. La guerre le détruit physiquement et moralement. A la fin du récit, François voit son père mort, étalé sur le ventre dans de la boue mélangée à du sang.
Dégradation de la relation père-fils :
Tout d'abord, François est plein d'admiration et de fierté pour son père Auguste qui est beau et a une finesse de trait. Il est dur à la tache, généreux, intelligent, doux, aime rire et sait être grave, ce qui amène à une idéalisation du père et à une grande complicité.
Ensuite, François ressent de l'amertume bien qu'il soit préoccupé par son père qui "s'éteint", lutte contre lui-même et a perdu la foi en la vie. Son fils est donc compréhensif mais ce comportement le déçoit.
Enfin, la famille ne parlait plus d'Auguste. Son visage s'efface lentement et même le dernier sourire finit par s'évanouir. François éprouve un éloignement, une séparation affective qui l'amène à comparer son père à un fantôme.