C'est un lieu magique où chantent les grands arbres. Il est plein du murmure mystérieux qui anime les bois, confidences des chênes qui vous accueillent en dodelinant la tête, frisson agacé des sapins qui exhalent un parfum de résine, et feulement de l'herbe qui ondule gracieusement comme des danseuses exotiques. Je descend lentement attiré par le chant de la rivière en croisant çà et là la trace d'un chevreuil quêtant sa nourriture ou celle d'un sanglier revenant de sa bauge. J'arrive enfin au creux où s'affrontent les eaux de deux petits ruisseaux. Dans un tumulte doux les flots d’eaux s'entremêlent et s'ébattent ensuite en délicieux remous. La fraîcheur de ce lieu à nulle autre pareille me semble appartenir aux doux premier matin du monde en un temps où l'homme n'avait pas encore été chassé du paradis terrestre.
Le bruit, le mouvement traumatisant des voitures des bus des taxis m'agressent t au sortir de la gare. Mal remis d'un voyage ou le choc des traverses me perçait les tympans en me sciant les reins je pensais découvrir un lieu paradisiaque. On a tant chanté Paris et ses guinguette, et son parfum au printemps...c'est là que je suffoque dans les puanteurs de gaz d'échappement et la musique de la seine est certainement couverte par ces clameurs de moteurs, d'avertisseurs, de pétarades de motos. l'enfer doit ressembler à ça. J'avance à peine un pas qu'un klaxon m'interpelle, tout est bruit, puanteur et saleté. Je me tourne vers les gens pour demander mon chemin mais ils passent indifférents, sans même me voir, comme des zombies, abrutis par la vie qu'ils mènent. Sont-ils encore des gens? peuvent-ils encore parler? et voir? et vivre? sont-ikls déjà mort et moi, ai-je mérité l'enfer?
voilà c'est tout ce que je peux faire j'espère que ça te suffira
Lista de comentários
Verified answer
C'est un lieu magique où chantent les grands arbres. Il est plein du murmure mystérieux qui anime les bois, confidences des chênes qui vous accueillent en dodelinant la tête, frisson agacé des sapins qui exhalent un parfum de résine, et feulement de l'herbe qui ondule gracieusement comme des danseuses exotiques. Je descend lentement attiré par le chant de la rivière en croisant çà et là la trace d'un chevreuil quêtant sa nourriture ou celle d'un sanglier revenant de sa bauge. J'arrive enfin au creux où s'affrontent les eaux de deux petits ruisseaux. Dans un tumulte doux les flots d’eaux s'entremêlent et s'ébattent ensuite en délicieux remous. La fraîcheur de ce lieu à nulle autre pareille me semble appartenir aux doux premier matin du monde en un temps où l'homme n'avait pas encore été chassé du paradis terrestre.Le bruit, le mouvement traumatisant des voitures des bus des taxis m'agressent t au sortir de la gare. Mal remis d'un voyage ou le choc des traverses me perçait les tympans en me sciant les reins je pensais découvrir un lieu paradisiaque. On a tant chanté Paris et ses guinguette, et son parfum au printemps...c'est là que je suffoque dans les puanteurs de gaz d'échappement et la musique de la seine est certainement couverte par ces clameurs de moteurs, d'avertisseurs, de pétarades de motos. l'enfer doit ressembler à ça. J'avance à peine un pas qu'un klaxon m'interpelle, tout est bruit, puanteur et saleté. Je me tourne vers les gens pour demander mon chemin mais ils passent indifférents, sans même me voir, comme des zombies, abrutis par la vie qu'ils mènent. Sont-ils encore des gens? peuvent-ils encore parler? et voir? et vivre? sont-ikls déjà mort et moi, ai-je mérité l'enfer?
voilà c'est tout ce que je peux faire j'espère que ça te suffira