Le mal, par qui doucement je soupire.Dans cette strophe, le poète exprime le fait que l'amour le fait souffrir intensément, mais il hésite à en parler ouvertement de peur que quelqu'un ne vienne l'aider à se soulager de cette douleur. Il évoque le paradoxe d'un mal agréable qui le fait soupirer doucement.Strophe 2:
Il est bien vrai, que ma langueur désire
Qu'avec le temps je me puisse guérir:
Mais je ne veux ma dame requérir
Pour ma santé : tant me plaît mon martyre.Dans cette strophe, le poète reconnaît que sa langueur (son état de faiblesse et de malaise) souhaite se guérir avec le temps, mais il refuse de demander à sa dame de l'aider à retrouver la santé. Il exprime que son martyre amoureux lui plaît tellement qu'il ne veut pas en être libéré.Strophe 3:
Tais-toi langueur je sens venir le jour,
Que ma maîtresse, après si long séjour,
Voyant le soin qui ronge ma pensée,Dans cette strophe, le poète demande à sa langueur de se taire, car il sent que le jour tant attendu arrive. Il fait référence à sa maîtresse qui est restée absente pendant longtemps, et il anticipe qu'elle remarquera le souci qui consume ses pensées.Strophe 4:
Toute une nuit, folâtrement m'ayant
Entre ses bras, prodigue, ira payant
Les intérêts de ma peine avancée.Dans cette dernière strophe, le poète évoque le moment où sa maîtresse, après son long séjour, passera une nuit avec lui de manière légère et insouciante. Il décrit comment elle prodiguera généreusement ses caresses, compensant ainsi les souffrances endurées par le poète par avance.Ces strophes du poème de Pierre de Ronsard reflètent la dualité de l'amour, mêlant souffrance et plaisir, et dépeignent les attentes et les désirs du poète envers sa dame.
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Strophe 1:
Amour me tue, et si je ne veux dire
Le plaisant mal que ce m'est de mourir:
Tant j'ai grand peur, qu'on veuille secourir
Le mal, par qui doucement je soupire.Dans cette strophe, le poète exprime le fait que l'amour le fait souffrir intensément, mais il hésite à en parler ouvertement de peur que quelqu'un ne vienne l'aider à se soulager de cette douleur. Il évoque le paradoxe d'un mal agréable qui le fait soupirer doucement.Strophe 2:
Il est bien vrai, que ma langueur désire
Qu'avec le temps je me puisse guérir:
Mais je ne veux ma dame requérir
Pour ma santé : tant me plaît mon martyre.Dans cette strophe, le poète reconnaît que sa langueur (son état de faiblesse et de malaise) souhaite se guérir avec le temps, mais il refuse de demander à sa dame de l'aider à retrouver la santé. Il exprime que son martyre amoureux lui plaît tellement qu'il ne veut pas en être libéré.Strophe 3:
Tais-toi langueur je sens venir le jour,
Que ma maîtresse, après si long séjour,
Voyant le soin qui ronge ma pensée,Dans cette strophe, le poète demande à sa langueur de se taire, car il sent que le jour tant attendu arrive. Il fait référence à sa maîtresse qui est restée absente pendant longtemps, et il anticipe qu'elle remarquera le souci qui consume ses pensées.Strophe 4:
Toute une nuit, folâtrement m'ayant
Entre ses bras, prodigue, ira payant
Les intérêts de ma peine avancée.Dans cette dernière strophe, le poète évoque le moment où sa maîtresse, après son long séjour, passera une nuit avec lui de manière légère et insouciante. Il décrit comment elle prodiguera généreusement ses caresses, compensant ainsi les souffrances endurées par le poète par avance.Ces strophes du poème de Pierre de Ronsard reflètent la dualité de l'amour, mêlant souffrance et plaisir, et dépeignent les attentes et les désirs du poète envers sa dame.