Argumentation: Montrer en quoi "Le Bal" est une satire sociale, trouver 2 argument dans le texte Merci de m'aider pour ce qui connaissent ce livre Merci!! C URGENT
Lista de comentários
estrilita1996
Cinglant et justeCe livre est le premier volume de trois qu’Irène Nemirovsky a écrit avec pour but de régler ses comptes avec sa mère. Les deux femmes se détestaient !Sa mère était uniquement préoccupée par sa vie mondaine et ses nombreux amants. Obsédée par l’âge et la lente dégradation de sa beauté, elle ne supportait pas de voir sa fille grandir. En effet, ceci ne pouvait qu’aboutir à la faire passer elle-même pour plus âgée qu’elle ne l’avouait.Dès les premières lignes de ce petit roman, que nous pouvons tout à fait considérer comme autobiographique, j’ai été saisi d’un certain malaise. Indiscutablement, Rosine, la mère, est odieuse avec sa fille et présentée comme une parvenue, arriviste et ridicule. Seul le paraître compte pour elle. Le père ne semble pas beaucoup mieux, mais c’est avec sa mère qu’Antoinette a un compte à régler. Elle l’égratignera aussi, au passage, ainsi que « les juifs », mais ils ne sont pas la cible privilégiée.D’où vient ce léger malaise ?… Du fait qu’Antoinette, de son côté, vit ce que l’on a coutume d’appeler « l’âge bête » et que, de ce fait, certains de ses comportements irriteraient n’importe quels parents. Elle se tient toujours voûtée, se comporte mal à table, passe son temps à rêver et n’entend pas la moitié de ce qu’on lui dit.Il n’empêche qu’à l’occasion de ce fameux bal qui sera donné à Paris par ses parents, les Kampf, Rosine se montrera vraiment odieuse avec Antoinette en particulier. Jamais l’ombre d’une parole de mère ne sera prononcée. Que des remarques cassantes, déplacées, accompagnées de décisions plutôt dures à avaler, surtout à cet âge.Aussi, la vengeance d’Antoinette ira si loin qu’elle dépassera même sa volonté.Irène Némirovsky nous livre ici de superbes portraits de personnages. D’elle-même, mais aussi de ces parents si durs et tellement parvenus. Elle sait écrire, on le savait, et sait être très féroce !Je crois utile d’insister sur le fait que ce roman, qui nous retrace les douleurs et les pensées d’une adolescente, fait encore un peu exception dans la littérature française de son temps. Il date de 1928 et, à ma connaissance, il n’en existait pas encore beaucoup d’autres que « Le grand Meaulnes », « Claudine à l’école » et « Le diable au corps »
Lista de comentários