Au beau ciel d'été le jour vient de naître ; Les petits oiseaux confondent leurs chants ; La clarté nouvelle emplit la fenêtre Et l'on sent l'odeur de l'herbe des champs.
Le soleil reluit sur les feuilles vertes Qui tremblent au vent léger du matin. Respirant l'air bleu, les fleurs sont ouvertes : Somptueux velours et riche satin.
Épris de beauté devant la nature, Vers le firmament je tourne les yeux ; L'espace infini, la lumière pure Émeuvent le coeur d'un rythme joyeux.
Et cette splendeur qui charme et console Par l'homme n'est pas regardée en vain : Le meilleur de lui dans l'azur s'envole Sur les ailes d'or d'un rêve divin !
maudmarine
Il aurait fallu le préciser, car on ne peut pas le deviner
Ameliegregori
Le Sylphe Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu. Ni vu ni connu Hasard ou génie ? A peine venu la tâche est finie Ni vu ni compris ? Aux meilleurs esprits Que d'erreurs promises Ni vu ni connu. Le temps d'un sein nu Entre deux chemises
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Poème du 20eme siècle :Sous le ciel
Au beau ciel d'été le jour vient de naître ;
Les petits oiseaux confondent leurs chants ;
La clarté nouvelle emplit la fenêtre
Et l'on sent l'odeur de l'herbe des champs.
Le soleil reluit sur les feuilles vertes
Qui tremblent au vent léger du matin.
Respirant l'air bleu, les fleurs sont ouvertes :
Somptueux velours et riche satin.
Épris de beauté devant la nature,
Vers le firmament je tourne les yeux ;
L'espace infini, la lumière pure
Émeuvent le coeur d'un rythme joyeux.
Et cette splendeur qui charme et console
Par l'homme n'est pas regardée en vain :
Le meilleur de lui dans l'azur s'envole
Sur les ailes d'or d'un rêve divin !
Albert Lozeau (1878-1924)
Ni vu ni connu
Je suis le parfum
Vivant et défunt
Dans le vent venu.
Ni vu ni connu
Hasard ou génie ?
A peine venu la tâche est finie
Ni vu ni compris ?
Aux meilleurs esprits
Que d'erreurs promises
Ni vu ni connu.
Le temps d'un sein nu
Entre deux chemises
Paul Valery (1871-1945)