il faudrait plus de précisions car le sujet est très très vaste mais ces explications pourront peut etre vous aider
Explications :
Les pays musulmans connaissent au Moyen Âge une prospérité éclatante. Le commerce est la source de cette richesse. En effet, dès le IXe siècle, marchands et marins dominent la Méditerranée. La langue arabe et le Coran jouent un rôle important dans la diffusion de la civilisation musulmane. Comment se manifeste ce rayonnement ?
I. Les hommes et leurs activités
1. Une prospérité fondée sur le commerce
• La réussite du monde arabe est fondée sur le commerce. Les marchands achètent et vendent des matières premières, du bois et des métaux (fer, or), des produits de luxe provenant d'Extrême-Orient (épices, soie, papier) et des esclaves d'Afrique ou d'Europe. La vente de produits fabriqués, tels que les étoffes précieuses, les armes, les céramiques, etc., assure des bénéfices importants.
• Le dinar, monnaie d'or, et le dirham, monnaie d'argent, circulent dans l'ensemble du monde musulman. Le chakk, sorte de lettre qui fait office de chèque, constitue aussi un moyen de paiement courant.
2. La grandeur des cités
• Cette prospérité repose sur les carrefours d'échanges que sont les villes. Celles-ci éblouissent les voyageurs venus d'Occident par leur splendeur et leur immensité. Les cités musulmanes sont parmi les plus grandes du monde : Bagdad compte un million d'habitants au Xe siècle, et Cordoue 300 000. Aux abords des cités se trouvent les marchés où se traitent les affaires.
• La ville musulmane n'est pas seulement un lieu d'échanges, c'est aussi un centre de production. Les artisans y travaillent dans de petits ateliers ouverts sur la rue, groupés par métier dans un même quartier (cuir, métaux, étoffes). Les contacts avec les populations voisines leur ont appris de nouvelles techniques, comme la fabrication du papier, technique venue de Chine. Ils les propagent, notamment en Occident médiéval, ce dont témoigne notre vocabulaire : cordonnier (mot qui a pour racine Cordoue), maroquinerie (Maroc), mousseline (Mossoul), damasquinage ou damassure (Damas).
• Les savoirs et les techniques acquis par les musulmans se diffusent en Occident grâce aux échanges commerciaux, mais aussi via la présence arabe en Espagne et en Sicile, puis par des contacts avec les croisés (en Syrie). Ainsi, nous ont notamment été transmises par leur intermédiaire les inventions de la boussole (d'origine chinoise) et du gouvernail d'étambot pour la navigation.
3. La vie rurale
• On distingue les éleveurs nomades (qui mènent leurs troupeaux à travers les déserts) des cultivateurs sédentaires. Ces derniers mettent en place des systèmes d'irrigation particulièrement efficaces, pour les cultures intensives de produits coûteux comme la canne à sucre, les fruits et légumes rares ou le coton. Ainsi, de Lisbonne à Valence, la côte ibérique est transformée en un vaste jardin irrigué : la huerta. Des espèces nouvelles sont acclimatées en Occident : riz, artichaut, asperge, jasmin, camélia, citron, abricot, pêche.
0 votes Thanks 0
a2409
arabo-musulman désigne proprement l'intersection entre le monde arabe et le monde musulman et sa designe la culture islamique ou dans un sens plus large la civilisation islamique bien que les musulmans ne soient pas tous arabes
Lista de comentários
Réponse :
il faudrait plus de précisions car le sujet est très très vaste mais ces explications pourront peut etre vous aider
Explications :
Les pays musulmans connaissent au Moyen Âge une prospérité éclatante. Le commerce est la source de cette richesse. En effet, dès le IXe siècle, marchands et marins dominent la Méditerranée. La langue arabe et le Coran jouent un rôle important dans la diffusion de la civilisation musulmane. Comment se manifeste ce rayonnement ?
I. Les hommes et leurs activités
1. Une prospérité fondée sur le commerce
• La réussite du monde arabe est fondée sur le commerce. Les marchands achètent et vendent des matières premières, du bois et des métaux (fer, or), des produits de luxe provenant d'Extrême-Orient (épices, soie, papier) et des esclaves d'Afrique ou d'Europe. La vente de produits fabriqués, tels que les étoffes précieuses, les armes, les céramiques, etc., assure des bénéfices importants.
• Le dinar, monnaie d'or, et le dirham, monnaie d'argent, circulent dans l'ensemble du monde musulman. Le chakk, sorte de lettre qui fait office de chèque, constitue aussi un moyen de paiement courant.
2. La grandeur des cités
• Cette prospérité repose sur les carrefours d'échanges que sont les villes. Celles-ci éblouissent les voyageurs venus d'Occident par leur splendeur et leur immensité. Les cités musulmanes sont parmi les plus grandes du monde : Bagdad compte un million d'habitants au Xe siècle, et Cordoue 300 000. Aux abords des cités se trouvent les marchés où se traitent les affaires.
• La ville musulmane n'est pas seulement un lieu d'échanges, c'est aussi un centre de production. Les artisans y travaillent dans de petits ateliers ouverts sur la rue, groupés par métier dans un même quartier (cuir, métaux, étoffes). Les contacts avec les populations voisines leur ont appris de nouvelles techniques, comme la fabrication du papier, technique venue de Chine. Ils les propagent, notamment en Occident médiéval, ce dont témoigne notre vocabulaire : cordonnier (mot qui a pour racine Cordoue), maroquinerie (Maroc), mousseline (Mossoul), damasquinage ou damassure (Damas).
• Les savoirs et les techniques acquis par les musulmans se diffusent en Occident grâce aux échanges commerciaux, mais aussi via la présence arabe en Espagne et en Sicile, puis par des contacts avec les croisés (en Syrie). Ainsi, nous ont notamment été transmises par leur intermédiaire les inventions de la boussole (d'origine chinoise) et du gouvernail d'étambot pour la navigation.
3. La vie rurale
• On distingue les éleveurs nomades (qui mènent leurs troupeaux à travers les déserts) des cultivateurs sédentaires. Ces derniers mettent en place des systèmes d'irrigation particulièrement efficaces, pour les cultures intensives de produits coûteux comme la canne à sucre, les fruits et légumes rares ou le coton. Ainsi, de Lisbonne à Valence, la côte ibérique est transformée en un vaste jardin irrigué : la huerta. Des espèces nouvelles sont acclimatées en Occident : riz, artichaut, asperge, jasmin, camélia, citron, abricot, pêche.