Bonjoour, aider moi svp, je dois resumer le livre "Corniche Kennedy" chapitre par chapitre, j,ai besoin de vous!! Merci
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mohammedkouba
Nous sommes ici sur « la Plate » le temps d’un été, auprès d’une bande de jeunes, « les petits cons de la corniche ». Ils sautent du Cap à trois mètres, sept mètres et plus rarement douze. Un groupe d’adolescents qui viennent passer leur été là pour échapper à la solitude étouffante de leur maison, des résidences moyennes ou des barres HLM. En sautant, ils ont la sensation d’être « accueillis soudain plus vivants et plus vastes dans un plus vaste monde ». Très vite, Eddy, Suzanne et Mario se détachent du lot. Le chef, la bourge et le gamin. Tous les trois sont de milieux différents : Eddy vit dans une banlieue résidentielle pour classes moyennes, Mario est livré à lui-même dans un HLM et Suzanne vit dans une villa au-dessus de la corniche. Leur lien se définit par l’exaltation qu’ils ressentent quand ils sautent, fier de braver l’interdit et d’échapper au monde un instant.
En face, Sylvestre Opéra les surveille de son bureau de police, en haut d’un immeuble, entre fascination et horreur. Il a reçu la charge de les arrêter. Sauter est dangereux. Enivrant, exaltant, (Eddy affirme : « quand je saute, j’hallucine, je me disloque, je deviens gigantesque ») mais dangereux et, depuis le décret du maire, interdit. Mais le commissaire à d’autres problèmes, qu’ils estiment bien plus importants, à traiter : trafic de drogues, prostitution, mafia, meurtre…
Cependant, tout s’accélère et c’est finalement une véritable lutte qui s’engage entre la bande de la Plate et la police, qui agit sous l’impulsion de la municipalité.Corniche Kennedy est un roman qui nous raconte la jeunesse, ses difficultés et la manière dont elle est perçue et réprimée par la société.
Au-delà de ce regard sur la société dont la ville de Marseille se fait le microcosme et les jeunes les désillusionnés et les désespérés, c’est encore une fois l’écriture de Maylis de Kerangal qui nous touche. A l’image des sauts sur la corniche des adolescents, les phrases de Maylis de Kerangal se lisent d’un souffle. Les mots forment un véritable appel aux sensations fortes, extérieures (les sauts) et intérieures (les sentiments). Ils nous poussent, sifflent à nos oreilles, nous brisent. C’est un travail de ciselage et de découpage qui forment un ensemble puissant et nerveux.
De scène en scène, l’intrigue qui se déroule sous nos yeux confrontent et lient les deux points de vue, celui de Sylvestre Opéra et celui de différents acteurs de la Plate, toujours sous la plume de Maylis de Kerangal qui se fait dure et sèche dans le rythme mais aussi sensitive et sensuelle. Un très bon roman dont l’écriture le rend complexe et percutant, derrière la fraîcheur d’une jeunesse en train de la perdre.
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En face, Sylvestre Opéra les surveille de son bureau de police, en haut d’un immeuble, entre fascination et horreur. Il a reçu la charge de les arrêter. Sauter est dangereux. Enivrant, exaltant, (Eddy affirme : « quand je saute, j’hallucine, je me disloque, je deviens gigantesque ») mais dangereux et, depuis le décret du maire, interdit. Mais le commissaire à d’autres problèmes, qu’ils estiment bien plus importants, à traiter : trafic de drogues, prostitution, mafia, meurtre…
Cependant, tout s’accélère et c’est finalement une véritable lutte qui s’engage entre la bande de la Plate et la police, qui agit sous l’impulsion de la municipalité.Corniche Kennedy est un roman qui nous raconte la jeunesse, ses difficultés et la manière dont elle est perçue et réprimée par la société.
Au-delà de ce regard sur la société dont la ville de Marseille se fait le microcosme et les jeunes les désillusionnés et les désespérés, c’est encore une fois l’écriture de Maylis de Kerangal qui nous touche. A l’image des sauts sur la corniche des adolescents, les phrases de Maylis de Kerangal se lisent d’un souffle. Les mots forment un véritable appel aux sensations fortes, extérieures (les sauts) et intérieures (les sentiments). Ils nous poussent, sifflent à nos oreilles, nous brisent. C’est un travail de ciselage et de découpage qui forment un ensemble puissant et nerveux.
De scène en scène, l’intrigue qui se déroule sous nos yeux confrontent et lient les deux points de vue, celui de Sylvestre Opéra et celui de différents acteurs de la Plate, toujours sous la plume de Maylis de Kerangal qui se fait dure et sèche dans le rythme mais aussi sensitive et sensuelle. Un très bon roman dont l’écriture le rend complexe et percutant, derrière la fraîcheur d’une jeunesse en train de la perdre.