Bonjour a tous =) j'ai un commentaire a faire sur le poeme de victor hugo ocean mais je n'ai aucune idée pour les parties mais j'ai fait toute l'introduction mais le plan je n'y arrive pouvez-vous m'aidez merci d'avance ;)
Afin de préserver leur joie de vivre, Hugo met en garde les jeunes contre les vieux et leurs discours enjôleurs par l’emploi de l’impératif. Le poète reprend la recommandation donnée par les vieux"soyez sages !" et la modifie par "soyez jeunes,g ais, vifs, aimez !". Il s’indigne contre la vieillesse qui est un frein pour la jeunesse. La diérèse du verbe "défiez", en fin de vers par un enjambement, accentue la mise en garde du poète. Les vieux sont repris tout au long du poème par plusieurs expressions péjoratives, telles que "ces gens", "ces mornes visages", "ces conseillers douceâtres et sinistres", "les cuistres", "ces solennels grigous" qui montrent l’aversion qu’ils provoquent chez Hugo. Les adjectifs, tels que "douceâtre", dont la terminaison péjorative laisse entendre le ton dissimulateur de ces conseiller, provoquent le dégoût. Hugo choisit la description de certaines parties du physique des jeunes, qui, transférées du côté de la vieillesse, sont dévalorisantes. Les cheveux noirs et abondants disparaissent peu à peu, tandis que leur couleur passe. Le teint frais se fane avec le temps, et les dents éclatantes pourrissent, s’effritent puis tombent.
La vieillesse est décrite dans son ensemble par une accumulation d’adjectifs posés bout à bout, tous plus écrasants les uns que les autres. La touche finale est apportée par le rejet du dernier adjectif, "hideux", qui est accentué. leurs yeux traduisent le désir que suscite en eux cette fraîche jeunesse. Hugo extériorise sa profonde aversion "comme je les hais", visible aussi par la ponctuation expressive et abondante. Il se révolte une fois encore contre ces vieux, rongés par le pessimisme et les remords et qui, par leurs discours, vieillissent la jeunesse. De plus, la répétition du connecteur "et" au ver quatorze fait ressortir le caractère pompeux de leurs discours. Le dernier ver oppose définitivement les deux pôles, vieux et jeunes, et le poème se termine par le mot "jeune" comme l’apostrophe initiale Le registre satyrique utilisé par Victor Hugo se traduit tout d’abord par la structure du poème en une seule strophe et à rimes suivies qui est la forme originale du poème satyrique. Hugo, pour appuyer son point de vue, utilise le procédé de l’opposition qu’il développe à l’extrême. Il tourne les vieux à la dérision et choisit de s’attarder sur les traits physiques, qui sont propices à la caricature. D’abord il décrit les traits des jeunes puis chaque partie du corps est reprise et adaptée à l’aspect de celles des vieux. La longue accumulation du ver 10 provoque le sourire du lecteur car les adjectifs sont exagérés. On peut relever aussi l’oxymore "solennel grigous" qui accentue le ridicule des vieux. De plus, tous les adjectifs sont choisis avec soin et amènent chacun un poids de plus en défaveur des vieux ou en faveur des jeunes. Hugo accumule les éloges d’un côté et les critiques de l’autre. Tous les petits défauts sont étalés, généralisés, exagérés, caricaturés. Il blâme les vieux pour leur physique mais aussi pour leur jalousie due à leur manque de vie "envie en deuil", leur sagesse faussée, leur lassitude, leur avarice "grigous". La façon dont les jeunes sont loués, par les nombreuse images des premiers vers provoque un gouffre entre vieux et jeunes plus profond encore.
Conclusion : Victor Hugo à travers ce poème exprime toute son admiration pour cette jeunesse passionnée, pleine de vitalité, de fraîcheur, de beauté, d’émerveillement, et de réceptivité à ce qui est beau et bon. Malgré son vieil âge, Hugo a gardé un état d’esprit jeune en défendant ouvertement la cause de ces derniers. Sur cette même lancée et un peu moins d’un siècle plus tard, le célèbre Jacques Prévert soutient à travers ses poèmes la liberté et l’amour de la vie. Tout comme Victor Hugo, Jacques Prévert aimait les enfants et la jeunesse et espérait en cette dernière pour changer le monde et la vie. Il ne parlait pas pour les jeunes, mais avec eux. Avec eux et contre tous ceux qui les oppriment, et contre tout ce qui les conditionne. Afin de faire partager au lecteur leurs sentiments de révolte, tous deux ont fait recours à l’éloge et au blâme de la société.
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Bonjour,Afin de préserver leur joie de vivre, Hugo met en garde les jeunes contre les vieux et leurs discours enjôleurs par l’emploi de l’impératif. Le poète reprend la recommandation donnée par les vieux"soyez sages !" et la modifie par "soyez jeunes,g ais, vifs, aimez !". Il s’indigne contre la vieillesse qui est un frein pour la jeunesse.
La diérèse du verbe "défiez", en fin de vers par un enjambement, accentue la mise en garde du poète. Les vieux sont repris tout au long du poème par plusieurs expressions péjoratives, telles que "ces gens", "ces mornes visages", "ces conseillers douceâtres et sinistres", "les cuistres", "ces solennels grigous" qui montrent l’aversion qu’ils provoquent chez Hugo.
Les adjectifs, tels que "douceâtre", dont la terminaison péjorative laisse entendre le ton dissimulateur de ces conseiller, provoquent le dégoût. Hugo choisit la description de certaines parties du physique des jeunes, qui, transférées du côté de la vieillesse, sont dévalorisantes. Les cheveux noirs et abondants disparaissent peu à peu, tandis que leur couleur passe. Le teint frais se fane avec le temps, et les dents éclatantes pourrissent, s’effritent puis tombent.
La vieillesse est décrite dans son ensemble par une accumulation d’adjectifs posés bout à bout, tous plus écrasants les uns que les autres. La touche finale est apportée par le rejet du dernier adjectif, "hideux", qui est accentué. leurs yeux traduisent le désir que suscite en eux cette fraîche jeunesse. Hugo extériorise sa profonde aversion "comme je les hais", visible aussi par la ponctuation expressive et abondante. Il se révolte une fois encore contre ces vieux, rongés par le pessimisme et les remords et qui, par leurs discours, vieillissent la jeunesse. De plus, la répétition du connecteur "et" au ver quatorze fait ressortir le caractère pompeux de leurs discours. Le dernier ver oppose définitivement les deux pôles, vieux et jeunes, et le poème se termine par le mot "jeune" comme l’apostrophe initiale
Le registre satyrique utilisé par Victor Hugo se traduit tout d’abord par la structure du poème en une seule strophe et à rimes suivies qui est la forme originale du poème satyrique. Hugo, pour appuyer son point de vue, utilise le procédé de l’opposition qu’il développe à l’extrême. Il tourne les vieux à la dérision et choisit de s’attarder sur les traits physiques, qui sont propices à la caricature. D’abord il décrit les traits des jeunes puis chaque partie du corps est reprise et adaptée à l’aspect de celles des vieux. La longue accumulation du ver 10 provoque le sourire du lecteur car les adjectifs sont exagérés. On peut relever aussi l’oxymore "solennel grigous" qui accentue le ridicule des vieux. De plus, tous les adjectifs sont choisis avec soin et amènent chacun un poids de plus en défaveur des vieux ou en faveur des jeunes.
Hugo accumule les éloges d’un côté et les critiques de l’autre. Tous les petits défauts sont étalés, généralisés, exagérés, caricaturés. Il blâme les vieux pour leur physique mais aussi pour leur jalousie due à leur manque de vie "envie en deuil", leur sagesse faussée, leur lassitude, leur avarice "grigous". La façon dont les jeunes sont loués, par les nombreuse images des premiers vers provoque un gouffre entre vieux et jeunes plus profond encore.
Conclusion :
Victor Hugo à travers ce poème exprime toute son admiration pour cette jeunesse passionnée, pleine de vitalité, de fraîcheur, de beauté, d’émerveillement, et de réceptivité à ce qui est beau et bon. Malgré son vieil âge, Hugo a gardé un état d’esprit jeune en défendant ouvertement la cause de ces derniers. Sur cette même lancée et un peu moins d’un siècle plus tard, le célèbre Jacques Prévert soutient à travers ses poèmes la liberté et l’amour de la vie. Tout comme Victor Hugo, Jacques Prévert aimait les enfants et la jeunesse et espérait en cette dernière pour changer le monde et la vie. Il ne parlait pas pour les jeunes, mais avec eux. Avec eux et contre tous ceux qui les oppriment, et contre tout ce qui les conditionne. Afin de faire partager au lecteur leurs sentiments de révolte, tous deux ont fait recours à l’éloge et au blâme de la société.