L'amour est une caractéristique propre à l'Homme, puisque les animaux n'ont pas la faculté d'aimer. De plus, l'Homme est réellement épanoui que quand il se trouve confronté à lui-même. Dans une relation, l'homme épanoui est capable de donner, de recevoir et de s'engager. Il doit aussi pouvoir accepter que l'amour qu'on lui porte soit moindre, égal, voire supérieur à celui qu'il offre. Il doit être capable de donner une partie de lui-même en s'engageant, faire des concessions et accepter l'échec. L'amour est un acte d'ouverture à l'autre. Cette réciprocité est indispensable à la construction et au développement de l'Homme. Aussi, si deux personnes s'aiment du même amour, la joie sera le résultat de cet amour. Si "l'amour est "considéré comme" une attirance vers le beau qui se découvre par la contemplation" (Socrate), alors l'âme recherche ce qui est bon et beau et toutes les actions de l'homme doivent être orientées vers la recherche du beau. L'homme se rapproche de ce qu'il y a de beau dans l'autre et, à terme, l'enfant est le fruit de ce bel et joyeux amour, qui contribue à l'épanouissement de l'Homme (prise de responsabilités, ...).
L'amour est donc raisonnable et bénéfique pour l'Homme dans la mesure où il ne se laisse pas dominer par ses passions. Dans la mesure où l'amour est un subtil mélange de passion et de sentiments, c'est la passion qui conduit à aimer l'autre, son partenaire, pour ce qu'il est. "Je t'aime" quand il est dit est-ce par réelle affection pour l'autre ? Est-ce par passion ? Ou aussi dans l'unique but de rassurer et garantir à l'autre notre amour (appel à la raison) ? Pour Descartes et Aristote, aimer quelqu'un signifie l'aimer pour ses mérites. En revanche leur philosophie diverge dans la mesure où Descartes met en garde l'Homme de ne pas se laisser aveugler par la passion qui nous pousse parfois à aimer aussi les défauts de l'autre et Aristote, qui considère que c'est la raison qui nous permet d'apprécier les qualités morales, intellectuelles et humaines de notre partenaire.
De plus, si un homme aime sincèrement sa partenaire, il ne peut pas lui demander de choses déraisonnables au nom de leur amour. Car l'amour, le vrai, est une entente partagée, constructive et raisonnable entre deux êtres. La considération que l'on a envers quelqu'un (la camaraderie, les fiançailles, le mariage, ...) montre qu'il est raisonnable d'aimer.
L'amour implique donc un engagement profond et sincère de soi-même par rapport à l'autre. C'est aussi l'engagement le plus raisonnable et nécessaire qui soit, dans les limites bien sûr, de la raison.
L'amour, lorsqu'il est trop contenu et trop raisonné, peut faire souffrir l'Homme. Les divorces et les familles déchirées aujourd'hui que ce soit à cause de la religion, de la distance, des divergences de pensées, montre que l'amour, pensé au départ comme éternel, peut devenir frustration. La recherche de la perfection, de la beauté pure chez l'être aimé, est la conséquence d'une idéalisation de l'amour, et donc une perfection impossible à atteindre.
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Bonsoir,
L'amour est une caractéristique propre à l'Homme, puisque les animaux n'ont pas la faculté d'aimer. De plus, l'Homme est réellement épanoui que quand il se trouve confronté à lui-même. Dans une relation, l'homme épanoui est capable de donner, de recevoir et de s'engager. Il doit aussi pouvoir accepter que l'amour qu'on lui porte soit moindre, égal, voire supérieur à celui qu'il offre. Il doit être capable de donner une partie de lui-même en s'engageant, faire des concessions et accepter l'échec. L'amour est un acte d'ouverture à l'autre. Cette réciprocité est indispensable à la construction et au développement de l'Homme. Aussi, si deux personnes s'aiment du même amour, la joie sera le résultat de cet amour. Si "l'amour est "considéré comme" une attirance vers le beau qui se découvre par la contemplation" (Socrate), alors l'âme recherche ce qui est bon et beau et toutes les actions de l'homme doivent être orientées vers la recherche du beau. L'homme se rapproche de ce qu'il y a de beau dans l'autre et, à terme, l'enfant est le fruit de ce bel et joyeux amour, qui contribue à l'épanouissement de l'Homme (prise de responsabilités, ...).
L'amour est donc raisonnable et bénéfique pour l'Homme dans la mesure où il ne se laisse pas dominer par ses passions. Dans la mesure où l'amour est un subtil mélange de passion et de sentiments, c'est la passion qui conduit à aimer l'autre, son partenaire, pour ce qu'il est. "Je t'aime" quand il est dit est-ce par réelle affection pour l'autre ? Est-ce par passion ? Ou aussi dans l'unique but de rassurer et garantir à l'autre notre amour (appel à la raison) ? Pour Descartes et Aristote, aimer quelqu'un signifie l'aimer pour ses mérites. En revanche leur philosophie diverge dans la mesure où Descartes met en garde l'Homme de ne pas se laisser aveugler par la passion qui nous pousse parfois à aimer aussi les défauts de l'autre et Aristote, qui considère que c'est la raison qui nous permet d'apprécier les qualités morales, intellectuelles et humaines de notre partenaire.
De plus, si un homme aime sincèrement sa partenaire, il ne peut pas lui demander de choses déraisonnables au nom de leur amour. Car l'amour, le vrai, est une entente partagée, constructive et raisonnable entre deux êtres. La considération que l'on a envers quelqu'un (la camaraderie, les fiançailles, le mariage, ...) montre qu'il est raisonnable d'aimer.
L'amour implique donc un engagement profond et sincère de soi-même par rapport à l'autre. C'est aussi l'engagement le plus raisonnable et nécessaire qui soit, dans les limites bien sûr, de la raison.
L'amour, lorsqu'il est trop contenu et trop raisonné, peut faire souffrir l'Homme. Les divorces et les familles déchirées aujourd'hui que ce soit à cause de la religion, de la distance, des divergences de pensées, montre que l'amour, pensé au départ comme éternel, peut devenir frustration. La recherche de la perfection, de la beauté pure chez l'être aimé, est la conséquence d'une idéalisation de l'amour, et donc une perfection impossible à atteindre.