Bonjour à tous j'aurais besoin de votre aide sur ce sujet de dissertation de philo : Ne suis-je qu'une conscience ? il faut que je fasse l'accroche et que je soulève une contradiction. Le sujet affirme que l'homme est une conscience mais .. Merci d'avance les amis !
Le but de ce stage est de s'interroger sur la signification du terme de conscience de soi chez l'animal. Selon une certaine approche humaniste, l'animal est dépourvu de conscience (de soi) et en conséquence est dépourvu de droits, de sensibilité.
Or, les connaissances dans le domaine de l'éthologie ont permis, depuis les années 70, de mieux connaître « le monde animal ». Dans cette perspective, il serait intéressant de s'interroger sur l'attribution d'états mentaux, sur les degrés d'intentionnalité (en tenant compte des espèces et du niveau cognitif).
D'autre part, le Sénat reconnaît depuis janvier 2015 « le statut d'être vivant doué de sensibilité » à l'animal (déjà présent dans le Code pénal). Dès lors, il conviendrait de s'interroger sur la suprématie de l'homme par rapport à l'animal.
En quoi les données actuelles de biologie apportent un éclairage sur la question : La conscience est-elle le propre de l'homme ?
Et si tel n'est pas le cas, si la conscience n'est pas un attribut exclusif de l'homme, alors où situer la frontière entre l'homme et les autres êtres vivants ?
Pour établir un « point de vue du biologiste », il est nécessaire d'aborder quelques aspects de la ligné humaine et de son évolution en déterminant 1) la place de l'homme parmi les primates 2) la place de l'homme dans le genre Homo. Par un survol rapide du fonctionnement du système nerveux, des fonctions du cerveau, la question est élargie au champ de la neurobiologie.
Lista de comentários
Réponse:
Le but de ce stage est de s'interroger sur la signification du terme de conscience de soi chez l'animal. Selon une certaine approche humaniste, l'animal est dépourvu de conscience (de soi) et en conséquence est dépourvu de droits, de sensibilité.
Or, les connaissances dans le domaine de l'éthologie ont permis, depuis les années 70, de mieux connaître « le monde animal ». Dans cette perspective, il serait intéressant de s'interroger sur l'attribution d'états mentaux, sur les degrés d'intentionnalité (en tenant compte des espèces et du niveau cognitif).
D'autre part, le Sénat reconnaît depuis janvier 2015 « le statut d'être vivant doué de sensibilité » à l'animal (déjà présent dans le Code pénal). Dès lors, il conviendrait de s'interroger sur la suprématie de l'homme par rapport à l'animal.
En quoi les données actuelles de biologie apportent un éclairage sur la question : La conscience est-elle le propre de l'homme ?
Et si tel n'est pas le cas, si la conscience n'est pas un attribut exclusif de l'homme, alors où situer la frontière entre l'homme et les autres êtres vivants ?
Pour établir un « point de vue du biologiste », il est nécessaire d'aborder quelques aspects de la ligné humaine et de son évolution en déterminant 1) la place de l'homme parmi les primates 2) la place de l'homme dans le genre Homo. Par un survol rapide du fonctionnement du système nerveux, des fonctions du cerveau, la question est élargie au champ de la neurobiologie.