Arthur est né à Charleville, d'un père capitaine dans l'armée rarement présent à la maison et qui quitte définitivement le domicile lorsque Arthur a 6 ans, et d'une mère très stricte dans la tenue du ménage ( elle déteste la pauvreté et la saleté). Arthur a deux soeurs et un frère:
- Vitalie, née en 1858 et Isabelle, née en 1860;
- Frédéric, l'aîné ( faible à l'école, il s'engage dans l'armée et sert la France dans la guerre qui l'oppose à la Prusse).
Arthur est extrêmement brillant en classe ( il est premier et remporte toute une série de prix). Il déteste Charleville et rêve d'aller à Paris. Il adore lire et dévore tous les ouvrages qu'il a sous la main. Très tôt, il rédige des textes poétiques ( il a à peine 10 ans ) en français et en latin.
Il aime être seul, accompagné d'une illumination récurrente : un oiseau multicolore qu'il appelle Baou.
Tout au long de sa vie, il sera l'ami de Ernest Delahaye. En janvie 1870, il sympathise avec Georges Izambard, son nouveau professeur de rhétorique ( ce dernier a 22 ans). L'homme lui fait découvrir les poètes parnassiens et lui ouvre les portes de sa bibliothèque personnelle.
La mère d'Arthur lui interdit de lire Les Misérables et voit la fréquentation avec son professeur d'un mauvais oeil car elle trouve qu'il a une mauvaise influence sur son fils.
Le 29 août 1870, il fait sa première fugue à Paris alors que les Ardennes sont en état de siège. Il prend le train mais suite à un problème de correspondance, il voyage sans billet. Il est arrêté à son arrivée à Paris et emprisonné pour espionnage à la prison de Mazas. Izambard intervient et le fait libérer. Lorsque Arthur rentre chez lui, sa mère, toujours très autoritaire, le gifle.
Il fait une deuxième fugue : il se rend à pied à Douai chez les tantes de Izambard. La police, à la demande de sa mère, le ramène chez lui à Charleville.
Puis, il entreprend une troisième fugue : il se rend à Paris mais cette fois en ayant acheté un billet de train. Il y découvre un spectacle de désolation au lendemain de siège de Paris par les Prussiens. La ville est détruite et est remplie de cadavres. Il fait connaissance avec des gens du peuple qui préparent "La Commune" ( soulèvement populaire contre la bourgeoisie établie). Arthur vit dans une grande pauvreté et dans un dénuement quasi total ( et il fait très froid). Déçu, il finit par rentrer à Charleville. Il est sans arrêt en conflit avec sa mère qui lui reproche sa conduite.
Arthur entreprend son quatrième voyage : Verlaine, à qui le jeune homme a envoyé quelques poèmes, l'a invité à venir le rejoindre à Paris. Il lui paie le billet de train. Rimbaud est fou de joie. Sa famille ne le comprend toujours pas.
Une longue période passe (ellipse).
On retrouve Rimbaud à la fin de sa vie, souvent hospitalisé, souffrant de la jambe, atteint d'un cancer et vivant dans une grande souffrance.
A son chevet, sa soeur Isabelle reste près de lui jusqu'à sa mort... ainsi que l'oiseau de feu...
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Arthur est né à Charleville, d'un père capitaine dans l'armée rarement présent à la maison et qui quitte définitivement le domicile lorsque Arthur a 6 ans, et d'une mère très stricte dans la tenue du ménage ( elle déteste la pauvreté et la saleté). Arthur a deux soeurs et un frère:
- Vitalie, née en 1858 et Isabelle, née en 1860;
- Frédéric, l'aîné ( faible à l'école, il s'engage dans l'armée et sert la France dans la guerre qui l'oppose à la Prusse).
Arthur est extrêmement brillant en classe ( il est premier et remporte toute une série de prix). Il déteste Charleville et rêve d'aller à Paris. Il adore lire et dévore tous les ouvrages qu'il a sous la main. Très tôt, il rédige des textes poétiques ( il a à peine 10 ans ) en français et en latin.
Il aime être seul, accompagné d'une illumination récurrente : un oiseau multicolore qu'il appelle Baou.
Tout au long de sa vie, il sera l'ami de Ernest Delahaye. En janvie 1870, il sympathise avec Georges Izambard, son nouveau professeur de rhétorique ( ce dernier a 22 ans). L'homme lui fait découvrir les poètes parnassiens et lui ouvre les portes de sa bibliothèque personnelle.
La mère d'Arthur lui interdit de lire Les Misérables et voit la fréquentation avec son professeur d'un mauvais oeil car elle trouve qu'il a une mauvaise influence sur son fils.
Le 29 août 1870, il fait sa première fugue à Paris alors que les Ardennes sont en état de siège. Il prend le train mais suite à un problème de correspondance, il voyage sans billet. Il est arrêté à son arrivée à Paris et emprisonné pour espionnage à la prison de Mazas. Izambard intervient et le fait libérer. Lorsque Arthur rentre chez lui, sa mère, toujours très autoritaire, le gifle.
Il fait une deuxième fugue : il se rend à pied à Douai chez les tantes de Izambard. La police, à la demande de sa mère, le ramène chez lui à Charleville.
Puis, il entreprend une troisième fugue : il se rend à Paris mais cette fois en ayant acheté un billet de train. Il y découvre un spectacle de désolation au lendemain de siège de Paris par les Prussiens. La ville est détruite et est remplie de cadavres. Il fait connaissance avec des gens du peuple qui préparent "La Commune" ( soulèvement populaire contre la bourgeoisie établie). Arthur vit dans une grande pauvreté et dans un dénuement quasi total ( et il fait très froid). Déçu, il finit par rentrer à Charleville. Il est sans arrêt en conflit avec sa mère qui lui reproche sa conduite.
Arthur entreprend son quatrième voyage : Verlaine, à qui le jeune homme a envoyé quelques poèmes, l'a invité à venir le rejoindre à Paris. Il lui paie le billet de train. Rimbaud est fou de joie. Sa famille ne le comprend toujours pas.
Une longue période passe (ellipse).
On retrouve Rimbaud à la fin de sa vie, souvent hospitalisé, souffrant de la jambe, atteint d'un cancer et vivant dans une grande souffrance.
A son chevet, sa soeur Isabelle reste près de lui jusqu'à sa mort... ainsi que l'oiseau de feu...