Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. George W. Bush et les faucons de son gouvernement n'auront de cesse de convaincre leurs alliés que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive.
L'invasion de l'Irak, le 20 mars 2003, par la coalition menée par les États-Unis fut une partie de poker menteur qui se solda par plusieurs centaines de milliers de morts.
Le général australien Peter Cosgrove, qui dirigeait les forces australiennes en Irak en 2003. Hans Blix il dirigeait à l'époque la commission de l'ONU chargée de rechercher la présence d'armes de destruction massive en Irak. Dix ans plus tard, le bilan fait honte à une bonne partie des Américains eux-mêmes. L'Irak est loin, très loin, d'être cette démocratie rêvée par George W. Bush et ses éminences grises, ces néoconservateurs qui se refusent toujours à lever le voile sur les coulisses de ce conflit
LA GUERRE DU GOLFE 1991
Dans la nuit du 1er au 2 août 1990, deux ans après la fin d'une guerre très coûteuse contre l'Iran, le dirigeant irakien Saddam Hussein donne l'ordre à son armée d'envahir le Koweït, petit pays riche en pétrole et jouissant d'une position stratégique dans le golfe Persique. Il argue de droits hérités de l'époque ottomane et de la complaisance de l'émirat vis-à-vis des États-Unis et d'Israël. Dans les jours qui suivent, cette annexion est condamnée par l'O.N.U. qui, sous la houlette des États-Unis, organise la mobilisation et l'envoi de troupes internationales en Arabie Saoudite et dans le Golfe. Le 17 janvier 1991 est déclenchée l'opération aérienne « Tempête du désert », suivie le 24 février d'une offensive terrestre qui contraint Saddam Hussein à accepter un cessez-le-feu dès le 28. Le Koweït recouvre ainsi son indépendance, mais l'équilibre géopolitique de la région se trouve bouleversé : les missiles irakiens tombés sur Israël ont ravivé les tensions au Proche-Orient, tandis que la répression des Kurdes d'Irak (qui ont profité de l'affaiblissement du régime pour se révolter) par le gouvernement de Bagdad a ému la communauté internationale. Toutefois, ni l'embargo économique imposé à l'Irak, ni les nombreuses opérations militaires postérieures n'ont conduit à la chute de Saddam Hussein.
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Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. George W. Bush et les faucons de son gouvernement n'auront de cesse de convaincre leurs alliés que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive.
L'invasion de l'Irak, le 20 mars 2003, par la coalition menée par les États-Unis fut une partie de poker menteur qui se solda par plusieurs centaines de milliers de morts.
Le général australien Peter Cosgrove, qui dirigeait les forces australiennes en Irak en 2003. Hans Blix il dirigeait à l'époque la commission de l'ONU chargée de rechercher la présence d'armes de destruction massive en Irak. Dix ans plus tard, le bilan fait honte à une bonne partie des Américains eux-mêmes. L'Irak est loin, très loin, d'être cette démocratie rêvée par George W. Bush et ses éminences grises, ces néoconservateurs qui se refusent toujours à lever le voile sur les coulisses de ce conflit
LA GUERRE DU GOLFE 1991
Dans la nuit du 1er au 2 août 1990, deux ans après la fin d'une guerre très coûteuse contre l'Iran, le dirigeant irakien Saddam Hussein donne l'ordre à son armée d'envahir le Koweït, petit pays riche en pétrole et jouissant d'une position stratégique dans le golfe Persique. Il argue de droits hérités de l'époque ottomane et de la complaisance de l'émirat vis-à-vis des États-Unis et d'Israël. Dans les jours qui suivent, cette annexion est condamnée par l'O.N.U. qui, sous la houlette des États-Unis, organise la mobilisation et l'envoi de troupes internationales en Arabie Saoudite et dans le Golfe. Le 17 janvier 1991 est déclenchée l'opération aérienne « Tempête du désert », suivie le 24 février d'une offensive terrestre qui contraint Saddam Hussein à accepter un cessez-le-feu dès le 28. Le Koweït recouvre ainsi son indépendance, mais l'équilibre géopolitique de la région se trouve bouleversé : les missiles irakiens tombés sur Israël ont ravivé les tensions au Proche-Orient, tandis que la répression des Kurdes d'Irak (qui ont profité de l'affaiblissement du régime pour se révolter) par le gouvernement de Bagdad a ému la communauté internationale. Toutefois, ni l'embargo économique imposé à l'Irak, ni les nombreuses opérations militaires postérieures n'ont conduit à la chute de Saddam Hussein.
LES ATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE
je sais pas, désolé