bonjour alors jai ecrit une redaction mais je ne suis pas sur que c'est fantastique : La chaleur était insoutenable et je suis redescendue pour me plaindre à la
réception : comment pouvait-on faire payer une chambre un tel prix alors que la
climatisation ne fonctionnait pas ? Le réceptionniste m’a regardé en haussant les
épaules puis, sans un mot, il a sorti un petit ventilateur de derrière le comptoir.
J’allais protester, mais l’homme m’avait déjà tourné le dos et semblait occupé à
recompter les innombrables clés accrochées au mur. Étrange : tandis que moi, je
dégoulinais de sueur, lui ne semblait pas souffrir de la chaleur. Mon T-shirt (le troisième
de la matinée) était trempé, mais lui, malgré son costume, semblait parfaitement
à l’aise. Sans doute les gens d’ici avaient-ils l’habitude.
J’ai hésité un instant à l’interpeller et puis j’ai renoncé : je savais que cela ne
servirait à rien. Pas la peine non plus de lui redemander s’il avait vu Soline. Ma
sœur était sortie quelques heures plus tôt sous le prétexte d’aller chercher une
bouteille d’eau et n’était toujours pas revenue. J’étais descendue plusieurs fois à
la réception pour me renseigner, mais personne ne l’avait vue et elle n’avait pas
appelé ni laissé de message.
Je commençais vraiment à me faire du souci. Alors, j’ai pris une décision : j’ai abandonné
le ventilateur sur le comptoir et je suis sortie dans la rue. Quel choc ! La
chaleur était encore plus étouffante que dans l’hôtel. Un instant, j’ai pensé que
j’allais m’évanouir. Finalement, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai avancé
en direction d’une petite épicerie. Autour de moi, les gens semblaient en pleine
forme et même d’excellente humeur. Comment faisaient-ils ? Moi, sous ce soleil de
plomb, j’avais même du mal à marcher.
À l’épicerie, personne n’avait vu ma sœur et j’ai donc poursuivi mon chemin .........