Bonjour, c'est une question en svt je n'y arrives pas. Pouvez-vous m'aider ? Voici la question : Que pouvez-vous dire des espèces animales et végétales pour n'importe quel biome par rapport à la diversité des espèces animales et végétales présentes dans un écosystème ?
Que pouvez-vous dire des espèces animales et végétales pour n'importe quel biome par rapport à la diversité des espèces animales et végétales présentes dans un écosystème ?
Historiquement, les hommes ont d’abord étudié la diversité des espèces animales et végétales, puis au sein des écosystèmes, les multiples relations entre les êtres vivants ainsi que les nombreuses interactions entre ces êtres vivants et leur environnement. Aujourd’hui, les chercheurs s’intéressent de plus en plus à la diversité génétique des individus au sein d’une même espèce.
La diversité génétique résulte principalement des phénomènes de mutations, c’est-à-dire des modifications affectant la molécule d’ADN et intervenant au hasard, assez rarement, bien que certains facteurs de l’environnement (comme les rayons ultraviolets) puissent augmenter leur fréquence. Les mutations sont ainsi à l’origine de nouvelles versions de gènes appelées allèles et même de nouveaux gènes. Elles permettent par conséquent l’apparition de nouveaux individus et de nouvelles espèces.
C’est d’ailleurs grâce à cette variabilité génétique que les espèces peuvent s’adapter aux changements de leur environnement et qu’elles ont pu le faire au cours des temps géologiques. En effet, si certaines mutations apparues de manière aléatoire procurent un avantage dans les conditions écologiques du moment (résistance à la sécheresse par exemple), les individus qui les possèdent auront plus de chances de survivre, donc de se reproduire et de transmettre ces mutations à leur descendance, contrairement aux individus qui ne les possèdent pas et qui auront tendance à disparaître. Ces mutations bénéfiques vont donc, de génération en génération, se répandre dans la population : c’est le phénomène de sélection naturelle.
La théorie de l’évolution, admise actuellement par la grande majorité des scientifiques, est fondée sur cette sélection des individus et des espèces qui, grâce à certaines mutations bénéfiques, sont les mieux adaptés à leur milieu, les plus aptes à vivre, à se reproduire et à transmettre leurs caractères avantageux à leurs descendants.
Pour se protéger des insectes, les plantes n’utilisent pas le transfert de gènes comme le font les OGM. Dans la nature, ces transferts existent uniquement chez les bactéries, pas chez les espèces supérieures comme les plantes et les animaux. Et si la nature ne le fait pas, ce doit être pour de bonnes raisons (même si, en logique, cet argument est insuffisant). On sait ainsi que le changement climatique va modifier le rapport sol/climat en permanence. Le principe de résilience du vivant, c’est la diversité et la redondance, dont l’addition fait que, quand la situation change dans un écosystème, une espèce minoritaire s’avère plus adaptée et devient majoritaire. Plus la période deviendra instable, plus on aura donc besoin d’une biodiversité élastique. Or les OGM représentent un vrai rouleau compresseur pour la diversité. C’est donc juste le contraire de ce qu’il faut faire.
Au regard du biomimétisme stratégique, un nombre considérable de nos pratiques sont à revoir. Par exemple, le vivant ne prend pas le risque insensé de brancher toutes ses unités sur une seule source d’énergie ; chaque arbre a sa source d’énergie, nous devons faire pareil. Dans la nature, il existe des poisons, mais qui ne durent pas et sont très biodégradables, alors que nos poisons organo-chlorés s’accumulent dans la chaîne alimentaire pendant cent cinquante ans et ne se dégradent pas. L’eau, qui est le grand diluant universel de la nature, doit l’être aussi dans nos activités, plutôt que nos solvants hyper agressifs. Consommer les productions locales ? On commence à comprendre l’absurdité de l’inverse : le vivant ne pratique pas le luxe idiot de se nourrir de denrées venues du bout du monde - les seuls qui pourraient le faire, ce sont les baleines ou les albatros, mais pas avec des moteurs à combustible ! Bref, nous avons énormément de progrès à faire et c’est une bonne nouvelle : il y a là de gigantesques gisements d’économie d’énergie et de progrès. Sans perte de confort : vous avez constaté avec quelle jouissance les espèces vivantes non humaines s’ébrouent dans la nature sauvage ?
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Bonjour,
Que pouvez-vous dire des espèces animales et végétales pour n'importe quel biome par rapport à la diversité des espèces animales et végétales présentes dans un écosystème ?
Historiquement, les hommes ont d’abord étudié la diversité des espèces animales et végétales, puis au sein des écosystèmes, les multiples relations entre les êtres vivants ainsi que les nombreuses interactions entre ces êtres vivants et leur environnement. Aujourd’hui, les chercheurs s’intéressent de plus en plus à la diversité génétique des individus au sein d’une même espèce.
La diversité génétique résulte principalement des phénomènes de mutations, c’est-à-dire des modifications affectant la molécule d’ADN et intervenant au hasard, assez rarement, bien que certains facteurs de l’environnement (comme les rayons ultraviolets) puissent augmenter leur fréquence. Les mutations sont ainsi à l’origine de nouvelles versions de gènes appelées allèles et même de nouveaux gènes. Elles permettent par conséquent l’apparition de nouveaux individus et de nouvelles espèces.
C’est d’ailleurs grâce à cette variabilité génétique que les espèces peuvent s’adapter aux changements de leur environnement et qu’elles ont pu le faire au cours des temps géologiques. En effet, si certaines mutations apparues de manière aléatoire procurent un avantage dans les conditions écologiques du moment (résistance à la sécheresse par exemple), les individus qui les possèdent auront plus de chances de survivre, donc de se reproduire et de transmettre ces mutations à leur descendance, contrairement aux individus qui ne les possèdent pas et qui auront tendance à disparaître. Ces mutations bénéfiques vont donc, de génération en génération, se répandre dans la population : c’est le phénomène de sélection naturelle.
La théorie de l’évolution, admise actuellement par la grande majorité des scientifiques, est fondée sur cette sélection des individus et des espèces qui, grâce à certaines mutations bénéfiques, sont les mieux adaptés à leur milieu, les plus aptes à vivre, à se reproduire et à transmettre leurs caractères avantageux à leurs descendants.
Pour se protéger des insectes, les plantes n’utilisent pas le transfert de gènes comme le font les OGM. Dans la nature, ces transferts existent uniquement chez les bactéries, pas chez les espèces supérieures comme les plantes et les animaux. Et si la nature ne le fait pas, ce doit être pour de bonnes raisons (même si, en logique, cet argument est insuffisant). On sait ainsi que le changement climatique va modifier le rapport sol/climat en permanence. Le principe de résilience du vivant, c’est la diversité et la redondance, dont l’addition fait que, quand la situation change dans un écosystème, une espèce minoritaire s’avère plus adaptée et devient majoritaire. Plus la période deviendra instable, plus on aura donc besoin d’une biodiversité élastique. Or les OGM représentent un vrai rouleau compresseur pour la diversité. C’est donc juste le contraire de ce qu’il faut faire.
Au regard du biomimétisme stratégique, un nombre considérable de nos pratiques sont à revoir. Par exemple, le vivant ne prend pas le risque insensé de brancher toutes ses unités sur une seule source d’énergie ; chaque arbre a sa source d’énergie, nous devons faire pareil. Dans la nature, il existe des poisons, mais qui ne durent pas et sont très biodégradables, alors que nos poisons organo-chlorés s’accumulent dans la chaîne alimentaire pendant cent cinquante ans et ne se dégradent pas. L’eau, qui est le grand diluant universel de la nature, doit l’être aussi dans nos activités, plutôt que nos solvants hyper agressifs. Consommer les productions locales ? On commence à comprendre l’absurdité de l’inverse : le vivant ne pratique pas le luxe idiot de se nourrir de denrées venues du bout du monde - les seuls qui pourraient le faire, ce sont les baleines ou les albatros, mais pas avec des moteurs à combustible ! Bref, nous avons énormément de progrès à faire et c’est une bonne nouvelle : il y a là de gigantesques gisements d’économie d’énergie et de progrès. Sans perte de confort : vous avez constaté avec quelle jouissance les espèces vivantes non humaines s’ébrouent dans la nature sauvage ?