Au début du XIVème siècle, plusieurs facteurs favorisent la naissance de ce conflit. En plus d’une crise économique due à la hausse des impôts seigneuriaux, les tensions s’accumulent entre les Capétiens et les Plantagenêt pour le contrôle du duché de Guyenne. Mais le véritable élément déclencheur de la guerre de cent ans a lieu à la mort de Charles IV, le dernier fils de Philippe IV le Bel.
Le Royaume de France vit alors une crise de succession sans précédent. Sans héritier masculin et en application de la loi salique, Isabelle, la fille de Philippe le Bel, est écartée. C’est son neveu Philippe VI de Valois qui est désigné pour régner. Mais Isabelle de France épouse le roi d’Angleterre qui lui donne un fils, Edouard III.
Quand ce dernier accède au trône d’Angleterre, il défie Philippe VI de Valois et revendique son droit à accéder au trône de France en tant que petit-fils de feu Philippe IV le Bel et neveu des précédents rois.
Le royaume de France contre le royaume d’Angleterre
En 1337, alors que les deux royaumes se disputent plusieurs territoires et droits de navigation, le roi de France prend le contrôle du duché de Guyenne. C’est le début d’un conflit qui va durer dans le temps.
Aliesin / Wikimedia Commons
La guerre de cent ans a duré… 116 ans
La France connaît d’abord une série de défaites. Lors de la bataille de Poitiers, en 1356, les Anglais parviennent même à capturer le roi de France Jean II le Bon, qui a succédé à son père Philippe VI de Valois. Emmené à Londres, il est contraint de signer le traité de Brétigny, qui cèdent les territoires du sud-ouest à l’Angleterre. En échange, Édouard III renonce à revendiquer la couronne de France.
Dans les années qui suivent, sous Charles V, les Français parviennent à reconquérir une grande partie des territoires d’Aquitaine. Les deux royaumes connaissent alors une trêve. Mais elle est de courte durée.
En 1392, Charles VI règne sur la France. Le roi souffre de folie, et les grands seigneurs se disputent sa succession. Une guerre civile éclate le roi d’Angleterre profite de l’instabilité de la cour française pour tenter de reprendre les territoires perdus. La guerre de cent ans reprend.
En 1415, la bataille d’Azincourt se solde par une défaite cuisante des français. Le roi Charles VI est contraint d’accepter le traité de Troyes, qui fait du roi Henri V d’Angleterre le régent de France et l’héritier de la couronne.
En 1428, alors que les Anglais font le siège d'Orléans, Jeanne d’Arc réunit les troupes du roi et parvient à repousser l’ennemi vers le nord. Grâce à cette victoire, Charles VII reprend du pouvoir et réussit à reprendre Paris en 1436, puis le reste des territoires continentaux.
Côté français, la guerre a eu un impact fort. Le pays s’est unifié, et un véritable sentiment national est né. En Angleterre, la royauté voit le début de la guerre des Deux-Roses : les Plantagenets et les Tudor s’affrontent pour prendre le pouvoir.
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fatou987
Bonjour pourriez-vous vous m’aider moi aussi en français s’il vous plaît
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bjr
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Guerre de cent ans : les origines du conflit ?
Au début du XIVème siècle, plusieurs facteurs favorisent la naissance de ce conflit. En plus d’une crise économique due à la hausse des impôts seigneuriaux, les tensions s’accumulent entre les Capétiens et les Plantagenêt pour le contrôle du duché de Guyenne. Mais le véritable élément déclencheur de la guerre de cent ans a lieu à la mort de Charles IV, le dernier fils de Philippe IV le Bel.
Le Royaume de France vit alors une crise de succession sans précédent. Sans héritier masculin et en application de la loi salique, Isabelle, la fille de Philippe le Bel, est écartée. C’est son neveu Philippe VI de Valois qui est désigné pour régner. Mais Isabelle de France épouse le roi d’Angleterre qui lui donne un fils, Edouard III.
Quand ce dernier accède au trône d’Angleterre, il défie Philippe VI de Valois et revendique son droit à accéder au trône de France en tant que petit-fils de feu Philippe IV le Bel et neveu des précédents rois.
Le royaume de France contre le royaume d’Angleterre
En 1337, alors que les deux royaumes se disputent plusieurs territoires et droits de navigation, le roi de France prend le contrôle du duché de Guyenne. C’est le début d’un conflit qui va durer dans le temps.
Aliesin / Wikimedia Commons
La guerre de cent ans a duré… 116 ans
La France connaît d’abord une série de défaites. Lors de la bataille de Poitiers, en 1356, les Anglais parviennent même à capturer le roi de France Jean II le Bon, qui a succédé à son père Philippe VI de Valois. Emmené à Londres, il est contraint de signer le traité de Brétigny, qui cèdent les territoires du sud-ouest à l’Angleterre. En échange, Édouard III renonce à revendiquer la couronne de France.
Dans les années qui suivent, sous Charles V, les Français parviennent à reconquérir une grande partie des territoires d’Aquitaine. Les deux royaumes connaissent alors une trêve. Mais elle est de courte durée.
En 1392, Charles VI règne sur la France. Le roi souffre de folie, et les grands seigneurs se disputent sa succession. Une guerre civile éclate le roi d’Angleterre profite de l’instabilité de la cour française pour tenter de reprendre les territoires perdus. La guerre de cent ans reprend.
En 1415, la bataille d’Azincourt se solde par une défaite cuisante des français. Le roi Charles VI est contraint d’accepter le traité de Troyes, qui fait du roi Henri V d’Angleterre le régent de France et l’héritier de la couronne.
En 1428, alors que les Anglais font le siège d'Orléans, Jeanne d’Arc réunit les troupes du roi et parvient à repousser l’ennemi vers le nord. Grâce à cette victoire, Charles VII reprend du pouvoir et réussit à reprendre Paris en 1436, puis le reste des territoires continentaux.
Côté français, la guerre a eu un impact fort. Le pays s’est unifié, et un véritable sentiment national est né. En Angleterre, la royauté voit le début de la guerre des Deux-Roses : les Plantagenets et les Tudor s’affrontent pour prendre le pouvoir.