La connaissance des principes logiques est innée chez l’homme d’après des philosophes comme Descartes et Leibniz. Ces derniers considèrent qu’il existe chez l’homme un pouvoir indépendant de l’expérience : la raison, qui consiste en principes a priori, immuables, évidents, qui sont la base de toute connaissance. Au contraire, la connaissance empirique liée aux sens, qui offre seulement une idée approximative et confuse de la vérité. Ces principes innés, présents dès la naissance chez l’homme, ne peuvent en effet pas être connus par l’expérience puisque l’expérience les présuppose. Ces sur ces connaissances innées que l’homme s’appuie pour exploiter ce que lui renvoi ses sens, puisque c’est grâce à ses principes logiques innés que l’homme est capable d’appliquer un raisonnement, et de juger de la validité d’un raisonnement : Par exemple si je dis "Tous les hommes pensent, je suis un homme, donc je pense" mon raisonnement est correct, et personne ne niera la validité de ma conclusion. Or la validité de ce raisonnement dépend d’un principe logique. La vérité fait parti, selon Platon, de ces connaissances innées, elle est ce qu’on appelle une "idée pure". Elle n’a pas besoin de preuve, elle est évidente et l’âme peut la comprendre sans avoir à la démontrer puisqu’elle est une idée innée.
Comme toute idée innée, notre âme l’a côtoyée, et de ce fait, nous en avons la connaissance selon Platon. Cet accès à la dimension des idées est le propre de l’humanité, en effet l’animal ne peut s’élever au-delà de sa condition sensible, contrairement à l’homme qui peut synthétiser dans une idée abstraite, ce qu’il ne rencontrera jamais de façon pure, mais uniquement de façon concrète.
L’idée pure est innée, mais elle n’est pas acquise pour autant, car ce qui est inné doit malgré tout être développé. L’idée est en chaque être humain, mais à l’image de la maïeutique de Socrate, chaque homme doit rechercher les idées vraies en lui. Cette recherche de la vérité nécessite un effort intellectuel, les êtres humains doivent se questionner pour parvenir à cette vérité. L’homme ne doit pas s’imaginer trop "savant", il doit sans cesse s’interroger et interroger les autres. On en revient à une attitude de remise en question mais avec une finalité toute autre cette fois. Cette forme de doute est à distinguer cependant du doute qui ne fait qu’apporter plus d’incertitudes, du doute dit sceptique. Il ne s’agit plus d’échanger des opinions, mais de dépasser les apparences pour dévoiler l’être véritable derrière le paraître. C’est l’action de douter qui peut nous permettre d’accéder à la vérité puis qu’elle consiste à prendre conscience de notre ignorance, sans cette étape, l’homme ne chercherai pas et ne s’interrogerai sur rien puisqu’il croirait posséder la vérité, temps que l’homme ne sait pas qu’il ignore quelque chose, il ne peut pas prendre les moyens pour apprendre. A partir du moment où il a reconnu les limites de sa connaissance seulement le travail de recherche du vrai est possible. Il va alors, par un questionnement et une recherche des contradictions, pouvoir extraire la vérité universelle, au-delà des apparences. En effet, l’homme est certes un être de raison, mais il est également guidé par ses sentiments, ses passions, sa perception, en ce sens il n’est pas objectif dans ses jugements. C’est donc sa nature même qui le prive d’une connaissance immédiate de la vérité. Son âme parfaite, est aveuglée par son enveloppe charnelle, source de confusion.
Le problème de l’humain est soulevé dans la recherche de la vérité, à savoir la distorsion entre la connaissance innée de l’âme et l’aveuglement relié au monde sensible. Pour cette raison précise, le chemin vers la vérité, passera obligatoirement par la reconnaissance de l’état d’ignorance, par le doute, pour finalement parvenir aux vérités éternelles et évidentes. L’esprit humain doit combattre ses jugements faux, il doit combattre ses perceptions qui ne sont qu’illusions. Le doute est donc nécessaire à la recherche de la vérité, cela dit, il ne doit pas porter sur ce que l’homme voit ou croît mais sur ce qui est, derrière l’apparence.
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La connaissance des principes logiques est innée chez l’homme d’après des philosophes comme Descartes et Leibniz. Ces derniers considèrent qu’il existe chez l’homme un pouvoir indépendant de l’expérience : la raison, qui consiste en principes a priori, immuables, évidents, qui sont la base de toute connaissance. Au contraire, la connaissance empirique liée aux sens, qui offre seulement une idée approximative et confuse de la vérité. Ces principes innés, présents dès la naissance chez l’homme, ne peuvent en effet pas être connus par l’expérience puisque l’expérience les présuppose. Ces sur ces connaissances innées que l’homme s’appuie pour exploiter ce que lui renvoi ses sens, puisque c’est grâce à ses principes logiques innés que l’homme est capable d’appliquer un raisonnement, et de juger de la validité d’un raisonnement : Par exemple si je dis "Tous les hommes pensent, je suis un homme, donc je pense" mon raisonnement est correct, et personne ne niera la validité de ma conclusion. Or la validité de ce raisonnement dépend d’un principe logique. La vérité fait parti, selon Platon, de ces connaissances innées, elle est ce qu’on appelle une "idée pure". Elle n’a pas besoin de preuve, elle est évidente et l’âme peut la comprendre sans avoir à la démontrer puisqu’elle est une idée innée.
Comme toute idée innée, notre âme l’a côtoyée, et de ce fait, nous en avons la connaissance selon Platon. Cet accès à la dimension des idées est le propre de l’humanité, en effet l’animal ne peut s’élever au-delà de sa condition sensible, contrairement à l’homme qui peut synthétiser dans une idée abstraite, ce qu’il ne rencontrera jamais de façon pure, mais uniquement de façon concrète.
L’idée pure est innée, mais elle n’est pas acquise pour autant, car ce qui est inné doit malgré tout être développé. L’idée est en chaque être humain, mais à l’image de la maïeutique de Socrate, chaque homme doit rechercher les idées vraies en lui. Cette recherche de la vérité nécessite un effort intellectuel, les êtres humains doivent se questionner pour parvenir à cette vérité. L’homme ne doit pas s’imaginer trop "savant", il doit sans cesse s’interroger et interroger les autres. On en revient à une attitude de remise en question mais avec une finalité toute autre cette fois. Cette forme de doute est à distinguer cependant du doute qui ne fait qu’apporter plus d’incertitudes, du doute dit sceptique. Il ne s’agit plus d’échanger des opinions, mais de dépasser les apparences pour dévoiler l’être véritable derrière le paraître. C’est l’action de douter qui peut nous permettre d’accéder à la vérité puis qu’elle consiste à prendre conscience de notre ignorance, sans cette étape, l’homme ne chercherai pas et ne s’interrogerai sur rien puisqu’il croirait posséder la vérité, temps que l’homme ne sait pas qu’il ignore quelque chose, il ne peut pas prendre les moyens pour apprendre. A partir du moment où il a reconnu les limites de sa connaissance seulement le travail de recherche du vrai est possible. Il va alors, par un questionnement et une recherche des contradictions, pouvoir extraire la vérité universelle, au-delà des apparences. En effet, l’homme est certes un être de raison, mais il est également guidé par ses sentiments, ses passions, sa perception, en ce sens il n’est pas objectif dans ses jugements. C’est donc sa nature même qui le prive d’une connaissance immédiate de la vérité. Son âme parfaite, est aveuglée par son enveloppe charnelle, source de confusion.
Le problème de l’humain est soulevé dans la recherche de la vérité, à savoir la distorsion entre la connaissance innée de l’âme et l’aveuglement relié au monde sensible. Pour cette raison précise, le chemin vers la vérité, passera obligatoirement par la reconnaissance de l’état d’ignorance, par le doute, pour finalement parvenir aux vérités éternelles et évidentes. L’esprit humain doit combattre ses jugements faux, il doit combattre ses perceptions qui ne sont qu’illusions. Le doute est donc nécessaire à la recherche de la vérité, cela dit, il ne doit pas porter sur ce que l’homme voit ou croît mais sur ce qui est, derrière l’apparence.