Bonjour est ce que quelqu'un peut faire ma dissertation à rendre pour demain car je n'y arrive pas. Merci. Sujet : Dans la préface à Bérénice, Racine écrit ceci au sujet de sa pièce: « Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie; il suffit que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. » Ce jugement de Racine sur son œuvre vous semble-t-il convaincant ?
Vous constituerez une sous-partie pour chaque axe. I. L'absence de fatalité divine, mais présence d'une fatalité politique. II.Les passions
I. L'absence de fatalité divine, mais présence d'une fatalité politique.
La préface à Bérénice de Racine suggère que la tragédie ne nécessite pas forcément une intervention divine ou un destin inévitable pour être efficace. Au lieu de cela, il suggère que la tragédie peut être basée sur les passions et les conflits politiques des personnages. En effet, dans Bérénice, Racine ne recourt pas à une intervention divine pour expliquer les événements tragiques qui se produisent. Au lieu de cela, il montre comment les passions et les luttes de pouvoir des personnages conduisent à leur destinée tragique. C'est le cas, par exemple, de Titus, qui doit choisir entre son amour pour Bérénice et son devoir envers Rome. Il est confronté à un dilemme tragique qui le pousse à faire des choix difficiles qui finissent par le conduire à la ruine.
Cependant, l'absence de fatalité divine ne signifie pas l'absence de fatalité politique. En effet, dans Bérénice, Racine montre comment les lois politiques rigides de Rome conduisent inévitablement à la fin tragique de la relation entre Titus et Bérénice. Les personnages sont pris au piège par les lois et les conventions de leur société, ce qui limite leur liberté et les conduit à leur perte. Ainsi, la pièce de Racine montre que, même sans intervention divine, il peut y avoir une forme de fatalité qui conduit les personnages à leur destinée tragique.
II. Les passions
Racine insiste sur l'importance des passions dans la tragédie. Selon lui, pour qu'une tragédie soit efficace, les personnages doivent être héroïques et les passions doivent être intenses et bien développées. Dans Bérénice, Racine explore les passions amoureuses, la jalousie et l'ambition politique qui conduisent à la tragédie. Les personnages sont animés par des émotions intenses qui les poussent à agir de manière irrationnelle et qui finissent par les conduire à leur destinée tragique.
Racine montre également que les passions sont souvent contradictoires et que les personnages sont pris au piège de leurs émotions. Dans Bérénice, Titus est tiraillé entre son amour pour Bérénice et son devoir envers Rome. Il est incapable de choisir entre ces deux passions et finit par perdre les deux. De même, Bérénice est confrontée à un choix difficile entre son amour pour Titus et son devoir envers son peuple. Elle est incapable de résoudre cette contradiction et finit par être rejetée par Titus.
En conclusion, la préface à Bérénice de Racine souligne l'importance des passions et de la fatalité politique dans la tragédie. Racine montre que les personnages sont pris au piège de leurs émotions et de leur destinée politique, ce qui les conduit inévitablement à leur perte. Bien que l'absence de fatalité divine soit une caractéristique de la pièce, la présence d'une fatalité politique suffit à rendre la tragédie efficace.
Lista de comentários
I. L'absence de fatalité divine, mais présence d'une fatalité politique.
La préface à Bérénice de Racine suggère que la tragédie ne nécessite pas forcément une intervention divine ou un destin inévitable pour être efficace. Au lieu de cela, il suggère que la tragédie peut être basée sur les passions et les conflits politiques des personnages. En effet, dans Bérénice, Racine ne recourt pas à une intervention divine pour expliquer les événements tragiques qui se produisent. Au lieu de cela, il montre comment les passions et les luttes de pouvoir des personnages conduisent à leur destinée tragique. C'est le cas, par exemple, de Titus, qui doit choisir entre son amour pour Bérénice et son devoir envers Rome. Il est confronté à un dilemme tragique qui le pousse à faire des choix difficiles qui finissent par le conduire à la ruine.
Cependant, l'absence de fatalité divine ne signifie pas l'absence de fatalité politique. En effet, dans Bérénice, Racine montre comment les lois politiques rigides de Rome conduisent inévitablement à la fin tragique de la relation entre Titus et Bérénice. Les personnages sont pris au piège par les lois et les conventions de leur société, ce qui limite leur liberté et les conduit à leur perte. Ainsi, la pièce de Racine montre que, même sans intervention divine, il peut y avoir une forme de fatalité qui conduit les personnages à leur destinée tragique.
II. Les passions
Racine insiste sur l'importance des passions dans la tragédie. Selon lui, pour qu'une tragédie soit efficace, les personnages doivent être héroïques et les passions doivent être intenses et bien développées. Dans Bérénice, Racine explore les passions amoureuses, la jalousie et l'ambition politique qui conduisent à la tragédie. Les personnages sont animés par des émotions intenses qui les poussent à agir de manière irrationnelle et qui finissent par les conduire à leur destinée tragique.
Racine montre également que les passions sont souvent contradictoires et que les personnages sont pris au piège de leurs émotions. Dans Bérénice, Titus est tiraillé entre son amour pour Bérénice et son devoir envers Rome. Il est incapable de choisir entre ces deux passions et finit par perdre les deux. De même, Bérénice est confrontée à un choix difficile entre son amour pour Titus et son devoir envers son peuple. Elle est incapable de résoudre cette contradiction et finit par être rejetée par Titus.
En conclusion, la préface à Bérénice de Racine souligne l'importance des passions et de la fatalité politique dans la tragédie. Racine montre que les personnages sont pris au piège de leurs émotions et de leur destinée politique, ce qui les conduit inévitablement à leur perte. Bien que l'absence de fatalité divine soit une caractéristique de la pièce, la présence d'une fatalité politique suffit à rendre la tragédie efficace.