La Fontaine est à la fois un poète du peuple et un poète de la Cour, il sait dénoncer les privilèges et la misère du peuple dans ses fables pour critiquer les rapports de force entre le peuple et la Cour. Cependant, La Fontaine est mal vu par le roi et certains membres de la Cour car il a ouvertement critiqué le roi dans ses fables au profit de son fidèle ami et protecteur Fouquet. La Fontaine doit alors refaire sa réputation auprès des grands et dédit ses trois recueils à des grands personnages. Le dernier recueil est consacré au Duc de Bourgogne, ce qui rappelle l’idée de Louis XIV de l’enfance charmante. La Fontaine veut en fait se montrer comme un poète moraliste et observateur de la société de son époque. Cet aspect moraliste de son œuvre ne peut donc pas permettre à La Fontaine d’être considéré comme un poète du peuple. Il veut se montrer comme un poète lucide, qui propose à travers ses fables, une autre manière de vivre et de voir le monde. Ses fables sont la preuve d’un souhait idéal d’une société parfaite, qui ne serait pas corrompue par les vices, cependant, il sait pertinemment que c’est impossible et il entraîne ses lecteurs à se remettre en question avec l’aide de ses fables.
La Fontaine, par le biais de la Querelle des anciens et des Modernes se présente comme un poète érudit qui travaille sur le fond et la forme en décidant de se regrouper avec les Anciens. Ce choix montre alors que les fables ne sont pas destinées à un public spécifique, précis. Il veut essentiellement faire de la fable un genre plus haut et plus reconnu dans la hiérarchie littéraire. Pour cela, il doit s’associer aux plus grands pour plaire à la Cour. La réputation du genre de la fable a longtemps influencé certains critiques à penser que La Fontaine était un poète populaire. La Fontaine est simplement un poète moraliste, spectateur de son époque.
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La Fontaine est à la fois un poète du peuple et un poète de la Cour, il sait dénoncer les privilèges et la misère du peuple dans ses fables pour critiquer les rapports de force entre le peuple et la Cour. Cependant, La Fontaine est mal vu par le roi et certains membres de la Cour car il a ouvertement critiqué le roi dans ses fables au profit de son fidèle ami et protecteur Fouquet. La Fontaine doit alors refaire sa réputation auprès des grands et dédit ses trois recueils à des grands personnages. Le dernier recueil est consacré au Duc de Bourgogne, ce qui rappelle l’idée de Louis XIV de l’enfance charmante. La Fontaine veut en fait se montrer comme un poète moraliste et observateur de la société de son époque. Cet aspect moraliste de son œuvre ne peut donc pas permettre à La Fontaine d’être considéré comme un poète du peuple. Il veut se montrer comme un poète lucide, qui propose à travers ses fables, une autre manière de vivre et de voir le monde. Ses fables sont la preuve d’un souhait idéal d’une société parfaite, qui ne serait pas corrompue par les vices, cependant, il sait pertinemment que c’est impossible et il entraîne ses lecteurs à se remettre en question avec l’aide de ses fables.
La Fontaine, par le biais de la Querelle des anciens et des Modernes se présente comme un poète érudit qui travaille sur le fond et la forme en décidant de se regrouper avec les Anciens. Ce choix montre alors que les fables ne sont pas destinées à un public spécifique, précis. Il veut essentiellement faire de la fable un genre plus haut et plus reconnu dans la hiérarchie littéraire. Pour cela, il doit s’associer aux plus grands pour plaire à la Cour. La réputation du genre de la fable a longtemps influencé certains critiques à penser que La Fontaine était un poète populaire. La Fontaine est simplement un poète moraliste, spectateur de son époque.