bonjour et mercie de m aider Raconte une journée de la vie studieuse de Lucien : ses heures d’étude à la bibliothèque, sa promenade dans Paris, et sa rencontre, chez Flicoteaux, avec un jeune journaliste. Rapporte les impressions et les sentiments de Lucien sur sa nouvelle vie à Paris. Retranscris directement et indirectement les paroles des deux personnages. Emploie une métaphore pour désigner Paris. Construis deux propositions subordonnées conjonctives qui seront complément circonstanciel de temps que tu souligneras. Fais attention à la correction de la langue ainsi qu’à l’orthographe. Conjugue les verbes du récit à l’imparfait et au passé simple. Vérifie que tous tes verbes et les groupes nominaux sont bien accordés. Le texte, bien ponctué, organisé en paragraphes, comporte trente à quarante lignes.
Lucien se réveilla avec un mal aux cheveux carabiné car il avait bu toute la nuit du vin rouge de piètre qualité pour oublier ses conditions de vie. Il se lava le visage au seau d'eau et décida d'aller à la bibliothèque Sainte-Geneviève, près de la Sorbonne. Il attendit le livre qu'il voulait lire sur Platon, Eutyphron, en écrivant une nouvelle page de son roman, une scène où un chevalier décapitait son adversaire lors d'une joute. Une fois que le commis lui eut remis son livre, il lut le texte grec et se perdit dans l'étude sans voir passer les heures.
Quand les cloches de Notre -dame sonnèrent deux heures dans le lointain, il eut faim. Il regarda dans sa bourse et préféra attendre le soir avant d'aller manger plus copieusement chez Flicoteaux. Il alla au jardin du Luxembourg où il rencontra une belle jeune fille autour d'un bassin, sans doute une femme de chambre. il s'assit à côté d'elle et la courtisa un peu familièrement. Mais contrairement à ses colègues, elle n'accepta pas tout de suite ses avances. Il n'avait pas l'habitude d'essuyer des rebuffades. Frustré, il se rendit compte qu'il était l'heure d'aller dîner. Finalement, Paris n'était pas la maison close qu'on lui avait si souvent décrite.
Chez Flicoteaux, il remarqua tout de suite un jeune homme qui prenait des notes frénétiquement, caché derrière un journal. Intuitivement, il alla le saluer.
- Je suis étudiant à la Sorbonne. Et vous ?
- Je suis gratte-papier.
Intéressé, Julien demanda si le métier de journaliste était une porte vers l'ascension sociale.
- Bien sûr. Et pour les filles, je peux vous dire qu'elles s'intéressent tout de suite à vous.
Lucien repensa à la jeune femme de l'après-midi. Il la décrivit à son interlocuteur.
- Ah , mais je la connais, c'est la femme de chambre du notaire de la rue d'Assas. N'y pensez même pas. Tous mes amis s'y sont cassé les dents ; elle est complètement folle. Elle revendique l'égalité des droits pour les hommes et les femmes. J'ai même envie d'aller l'interroger en toute discrétion pour le taf. Ces anarchistes, on ne sait pas jusqu'où elles veulent aller.
Lucien et le journaliste rirent de bon coeur. Ils se dirent que peut-être au XXIème siècle, les femmes auraient les mêmes que les hommes. D'ici là, ils en passerait de l'eau sous les ponts de la Seine. Ils décidèrent de se revoir pour boire un coup ensemble, à la santé des femmes.
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Lucien se réveilla avec un mal aux cheveux carabiné car il avait bu toute la nuit du vin rouge de piètre qualité pour oublier ses conditions de vie. Il se lava le visage au seau d'eau et décida d'aller à la bibliothèque Sainte-Geneviève, près de la Sorbonne. Il attendit le livre qu'il voulait lire sur Platon, Eutyphron, en écrivant une nouvelle page de son roman, une scène où un chevalier décapitait son adversaire lors d'une joute. Une fois que le commis lui eut remis son livre, il lut le texte grec et se perdit dans l'étude sans voir passer les heures.
Quand les cloches de Notre -dame sonnèrent deux heures dans le lointain, il eut faim. Il regarda dans sa bourse et préféra attendre le soir avant d'aller manger plus copieusement chez Flicoteaux. Il alla au jardin du Luxembourg où il rencontra une belle jeune fille autour d'un bassin, sans doute une femme de chambre. il s'assit à côté d'elle et la courtisa un peu familièrement. Mais contrairement à ses colègues, elle n'accepta pas tout de suite ses avances. Il n'avait pas l'habitude d'essuyer des rebuffades. Frustré, il se rendit compte qu'il était l'heure d'aller dîner. Finalement, Paris n'était pas la maison close qu'on lui avait si souvent décrite.
Chez Flicoteaux, il remarqua tout de suite un jeune homme qui prenait des notes frénétiquement, caché derrière un journal. Intuitivement, il alla le saluer.
- Je suis étudiant à la Sorbonne. Et vous ?
- Je suis gratte-papier.
Intéressé, Julien demanda si le métier de journaliste était une porte vers l'ascension sociale.
- Bien sûr. Et pour les filles, je peux vous dire qu'elles s'intéressent tout de suite à vous.
Lucien repensa à la jeune femme de l'après-midi. Il la décrivit à son interlocuteur.
- Ah , mais je la connais, c'est la femme de chambre du notaire de la rue d'Assas. N'y pensez même pas. Tous mes amis s'y sont cassé les dents ; elle est complètement folle. Elle revendique l'égalité des droits pour les hommes et les femmes. J'ai même envie d'aller l'interroger en toute discrétion pour le taf. Ces anarchistes, on ne sait pas jusqu'où elles veulent aller.
Lucien et le journaliste rirent de bon coeur. Ils se dirent que peut-être au XXIème siècle, les femmes auraient les mêmes que les hommes. D'ici là, ils en passerait de l'eau sous les ponts de la Seine. Ils décidèrent de se revoir pour boire un coup ensemble, à la santé des femmes.
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