D’après Louis-René Villermé, l’industrialisation a des conséquences
négatives sur les conditions de vie des ouvriers.
Il constate une forte augmentation de pauvres entre 1828 et 1837(l.1-4) alors
que la population de la ville n’a pas augmenté. ( l.4-5 ).
Ainsi, plus d’un quart ( 4 sur 13 ) des habitants serait pauvre et vivrait dans
des conditions misérables et des logements insalubres.
L’auteur dénonce donc les conditions de vie des ouvriers en donnant une
description précise des lieux où ils vivent.
Cependant, on peut remarquer qu’il porte un regard critique sur les
ouvriers en sous-entendant qu’ils n’ont pas de bonnes moeurs.
« j’ai vu reposer ensemble des individus des deux sexes et d’âges différents
… d’une saleté repoussante », « aucun des mystères dégoûtants … de
l’ivresse. »
On peut donc conclure que l’auteur nous présente ses
observations détaillées et chiffrées sur les conditions de vie des ouvriers
mais,il ne nous donne pas les véritables raison de la pauvreté, il ne l’associe
pas uniquement à l’industrialisation. Elle semblerait selon lui être aussi
liée aux mauvaises moeurs des ouvriers. Son étude est donc d’un côté
complète mais d’un autre côté biaisée car elle comporte un jugement de
valeur.
Explications :
Ce regard qui n'est pas entièrement objectif vient du fait que l'auteur est d'une classe aisée. C'est un conservateur qui semble avoir en lui des clichés sur les ouvriers. ( classe sociale "inférieure", donc en un sens responsable de ce qui lui arrive ... )
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Bonjour,
Réponse :
D’après Louis-René Villermé, l’industrialisation a des conséquences
négatives sur les conditions de vie des ouvriers.
Il constate une forte augmentation de pauvres entre 1828 et 1837(l.1-4) alors
que la population de la ville n’a pas augmenté. ( l.4-5 ).
Ainsi, plus d’un quart ( 4 sur 13 ) des habitants serait pauvre et vivrait dans
des conditions misérables et des logements insalubres.
L’auteur dénonce donc les conditions de vie des ouvriers en donnant une
description précise des lieux où ils vivent.
Cependant, on peut remarquer qu’il porte un regard critique sur les
ouvriers en sous-entendant qu’ils n’ont pas de bonnes moeurs.
« j’ai vu reposer ensemble des individus des deux sexes et d’âges différents
… d’une saleté repoussante », « aucun des mystères dégoûtants … de
l’ivresse. »
On peut donc conclure que l’auteur nous présente ses
observations détaillées et chiffrées sur les conditions de vie des ouvriers
mais,il ne nous donne pas les véritables raison de la pauvreté, il ne l’associe
pas uniquement à l’industrialisation. Elle semblerait selon lui être aussi
liée aux mauvaises moeurs des ouvriers. Son étude est donc d’un côté
complète mais d’un autre côté biaisée car elle comporte un jugement de
valeur.
Explications :
Ce regard qui n'est pas entièrement objectif vient du fait que l'auteur est d'une classe aisée. C'est un conservateur qui semble avoir en lui des clichés sur les ouvriers. ( classe sociale "inférieure", donc en un sens responsable de ce qui lui arrive ... )