Bonjour, il faudrait que je fasse une analyse linéaire de ce poème mais je ne sais pas par où commencer. J’ai déjà dit qu’il évoquait la tristesse et la sexualité merci beaucoup pour votre aide
Tout aussitôt que je commence à prendre Dans le mol lit le repos désiré, Mon triste esprit, hors de moi retiré, S'en va vers toi incontinent se rendre. Lors m'est avis que dedans mon sein tendre Je tiens le bien où j'ai tant aspiré, Et pour lequel j'ai si haut soupiré Que de sanglots ai souvent cuidé fendre. Ô doux sommeil, ô nuit à moi heureuse ! Plaisant repos, plein de tranquillité, Continuez toutes les nuits mon songe; neve Et si jamais ma pauvre âme amoureuse Ne doit avoir de bien en vérité, Faites au moins qu'elle en ait en mensonge.
Si la souffrance est omniprésente dans le sonnet, c’est parce que Louise Labé est une femme amoureuse. Le champ lexical de l’amour apparaît dès le vers 3 "triste" et innerve tout le poème: ‘sanglots’’ au vers 8. En effet, l’écrivaine tient à faire ressentir sa détresse au lecteur: il ne s’agit pas d’un amour spirituel mais d’une ‘’passion dévastatrice’’ vers 5 et 6 et dernier sonnet. Louise Labé confie donc son intimité, celle de ses ‘’désirs’’. Il s’agit d’une originalité du texte et même d’une nouveauté si l’on considère le genre de l’auteur qui est une femme. En exposant son amour et la souffrance qu‘elle ressent), Louise Labé pourrait être accusée d’impudeur. Or cela semble ne pas lui importer: au fond, la violence de sa passion (amour et souffrance) lui fait perdre toute mesure et cela donne une impression accrue d’authenticité (cf. usage du ‘’je‘’ propre au lyrisme) que l’usage du présent de l’indicatif amplifie.
Ce poème est un sonnet de Louise Labé , poétesse du XVI°.
La nuit, la chambre, le lit invitent au rêve. Sitôt son esprit vagabonde et le repos du corps libère l'esprit qui part en pensée vers l'être aimé.
Elle a espéré, elle a soupiré, elle a sangloté
Pourtant le premier tercet change de registre. Le sommeil est invoqué, il est doux et tout un lexique mélioratif change l'état d'esprit : heureuse, plaisant repos, tranquillité.
Le second tercet énonce le paradoxe de l'amour : la pauvre âme amoureuse pourrait se contenter d'un mensonge, d'un rêve, d'une illusion de l'amour.
Sonnet lyrique où la poétesse exprime des sentiments personnels et des émotions changeantes.
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Bonjour,
Si la souffrance est omniprésente dans le sonnet, c’est parce que Louise Labé est une femme amoureuse. Le champ lexical de l’amour apparaît dès le vers 3 "triste" et innerve tout le poème: ‘sanglots’’ au vers 8. En effet, l’écrivaine tient à faire ressentir sa détresse au lecteur: il ne s’agit pas d’un amour spirituel mais d’une ‘’passion dévastatrice’’ vers 5 et 6 et dernier sonnet. Louise Labé confie donc son intimité, celle de ses ‘’désirs’’. Il s’agit d’une originalité du texte et même d’une nouveauté si l’on considère le genre de l’auteur qui est une femme. En exposant son amour et la souffrance qu‘elle ressent), Louise Labé pourrait être accusée d’impudeur. Or cela semble ne pas lui importer: au fond, la violence de sa passion (amour et souffrance) lui fait perdre toute mesure et cela donne une impression accrue d’authenticité (cf. usage du ‘’je‘’ propre au lyrisme) que l’usage du présent de l’indicatif amplifie.
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Ce poème est un sonnet de Louise Labé , poétesse du XVI°.
La nuit, la chambre, le lit invitent au rêve. Sitôt son esprit vagabonde et le repos du corps libère l'esprit qui part en pensée vers l'être aimé.
Elle a espéré, elle a soupiré, elle a sangloté
Pourtant le premier tercet change de registre. Le sommeil est invoqué, il est doux et tout un lexique mélioratif change l'état d'esprit : heureuse, plaisant repos, tranquillité.
Le second tercet énonce le paradoxe de l'amour : la pauvre âme amoureuse pourrait se contenter d'un mensonge, d'un rêve, d'une illusion de l'amour.
Sonnet lyrique où la poétesse exprime des sentiments personnels et des émotions changeantes.
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