C’est à vous que je m’adresse pour dénoncer la SOUILLURE que représente l’affaire Dreyfus pour votre glorieuse présidence.
Tout d’abord, la condamnation du capitaine Dreyfus a été le résultat des manoeuvres criminelles du commandant DU PATY DE CLAM qui a mené la première enquête, en persécutant un jeune officier innocent, en cherchant à lu attribuer le fameux BORDEREAU. Mais l’acte d’accusation reposait sur des arguments douteux et sur des expertises graphologiques discutables. Alors, pour forcer la conviction des juges du conseil de guerre, mené à huit clos, on leur a présenté une pièce secrète dont je conteste la valeur.
Ensuite, trois ans plus tard, l’honnête lieutenant-colonel PICQUART nouveau chef du bureau des renseignements, a clairement établi la culpabilité d’ESTERHAZY et en averti ses supérieurs hiérarchiques. Mais voilà que pour protéger l’ARMÉE l’état-major et le ministre de la Guerre, avec la contribution d’une PRESSE antisémite immonde, viennent en aide au coupable, et le font acquitter ! Ainsi, le deuxième CONSEIL DE GUERRE s’est rendu criminel en ne voulant pas corriger les erreurs du premier.
Mais cette suite de crimes n’empêchera pas la vérité d’éclater, et elle ne le fera pas sans un violent retentissement.J’accuse donc ces militaires et tous les responsables mêlés à ce scandale d’avoir agi contre la loi, la JUSTICE et l’humanité....
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Bonjour,
Réponse :
Monsieur le PRÉSIDENT,
C’est à vous que je m’adresse pour dénoncer la SOUILLURE que représente l’affaire Dreyfus pour votre glorieuse présidence.
Tout d’abord, la condamnation du capitaine Dreyfus a été le résultat des manoeuvres criminelles du commandant DU PATY DE CLAM qui a mené la première enquête, en persécutant un jeune officier innocent, en cherchant à lu attribuer le fameux BORDEREAU. Mais l’acte d’accusation reposait sur des arguments douteux et sur des expertises graphologiques discutables. Alors, pour forcer la conviction des juges du conseil de guerre, mené à huit clos, on leur a présenté une pièce secrète dont je conteste la valeur.
Ensuite, trois ans plus tard, l’honnête lieutenant-colonel PICQUART nouveau chef du bureau des renseignements, a clairement établi la culpabilité d’ESTERHAZY et en averti ses supérieurs hiérarchiques. Mais voilà que pour protéger l’ARMÉE l’état-major et le ministre de la Guerre, avec la contribution d’une PRESSE antisémite immonde, viennent en aide au coupable, et le font acquitter ! Ainsi, le deuxième CONSEIL DE GUERRE s’est rendu criminel en ne voulant pas corriger les erreurs du premier.
Mais cette suite de crimes n’empêchera pas la vérité d’éclater, et elle ne le fera pas sans un violent retentissement.J’accuse donc ces militaires et tous les responsables mêlés à ce scandale d’avoir agi contre la loi, la JUSTICE et l’humanité....
;)