Bonjour j'ai besoin d'aide a propos de l'acte 1 scene 3 de "L'AVARE" (Niveau 4eme ) Les questions sont : 1) quelles relations entretiennent Les personages presents sur scene ? 2)a qui parle la flèche dans sa premiere replique? 3)ce procedé se reproduit -il dans la scene ?precisez dans quelles repliques et justifiez vos reponses? 4)Quel type de phrase utilise principalement harpagon? Quel aspect de son caractere est ainsi souligne? 5)a quel genre de texte vont font penser les 2 phrases de la fleche (L.11 et 39) ? Ces paroles sont elles habituelles dans la bouche d'un vallet ? Que veut montrer molière par ce choix ? Merci d'avance.
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lilou469
Bonjours, voici l'acte plus cas toi de lire et de répondre a ter question
HARPAGON.- Hors d’ici tout à l’heure, et qu’on ne réplique pas. Allons, que l’on détale de chez moi, maître juré filou ; vrai gibier de potence.
LA FLÈCHE.- Je n’ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard ; et je pense, sauf correction [i] , qu’il a le diable au corps.
HARPAGON.- Tu murmures entre tes dents.
LA FLÈCHE.- Pourquoi me chassez-vous ?
HARPAGON.- C’est bien à toi, pendard ; à me demander des raisons : sors vite, que je ne t’assomme.
LA FLÈCHE.- Qu’est-ce que je vous ai fait ?
HARPAGON.- Tu m’as fait, que je veux que tu sortes.
LA FLÈCHE.- Mon maître, votre fils, m’a donné ordre de l’attendre.
HARPAGON.- Va-t’en l’attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires ; un traître, dont les yeux maudits assiégent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furettent de tous côtés pour voir s’il n’y a rien à voler.
LA FLÈCHE.- Comment diantre voulez-vous qu’on fasse pour vous voler ? Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ?
HARPAGON.- Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. Ne voilà pas de mes mouchard [17] s, qui prennent garde à ce qu’on fait ? Je tremble qu’il n’ait soupçonné quelque chose de mon argent. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j’ai chez moi de l’argent caché ?
LA FLÈCHE.- Vous avez de l’argent caché ?
HARPAGON.- Non, coquin, je ne dis pas cela. (À part.) J’enrage. Je demande si malicieusement tu n’irais point faire courir le bruit que j’en ai.
LA FLÈCHE.- Hé que nous importe que vous en ayez, ou que vous n’en ayez pas, si c’est pour nous la même chose ?
HARPAGON.- Tu fais le raisonneur ; je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. (Il lève la main pour lui donner un soufflet.) Sors d’ici encore une fois.
LA FLÈCHE.- Hé bien, je sors.
HARPAGON.- Attends. Ne m’emportes-tu rien ?
LA FLÈCHE.- Que vous emporterais-je ?
HARPAGON.- Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.
LA FLÈCHE.- Les voilà.
HARPAGON.- Les autres [18] .
LA FLÈCHE.- Les autres ?
HARPAGON.- Oui.
LA FLÈCHE.- Les voilà.
HARPAGON.- N’as-tu rien mis ici dedans ?
LA FLÈCHE.- Voyez vous-même.
HARPAGON. Il tâte le bas de ses chausses.- Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les recéleurs des choses qu’on dérobe ; et je voudrais qu’on en eût fait pendre quelqu’un [19] .
LA FLÈCHE.- Ah ! qu’un homme comme cela, mériterait bien ce qu’il craint ! et que j’aurais de joie à le voler !
HARPAGON.- Euh ?
LA FLÈCHE.- Quoi ?
HARPAGON.- Qu’est-ce que tu parles de voler ?
LA FLÈCHE.- Je dis que vous fouilliez bien partout, pour voir si je vous ai volé.
HARPAGON.- C’est ce que je veux faire.
(Il fouille dans les poches de la Flèche).
LA FLÈCHE.- La peste soit de l’avarice, et des avaricieux.
HARPAGON.- Comment ? que dis-tu ?
LA FLÈCHE.- Ce que je dis ?
HARPAGON.- Oui. Qu’est-ce que tu dis d’avarice, et d’avaricieux ?
LA FLÈCHE.- Je dis que la peste soit de l’avarice, et des avaricieux.
HARPAGON.- De qui veux-tu parler ?
LA FLÈCHE.- Des avaricieux.
HARPAGON.- Et qui sont-ils ces avaricieux ?
LA FLÈCHE.- Des vilains, et des ladres.
HARPAGON.- Mais qui est-ce que tu entends par là ?
LA FLÈCHE.- De quoi vous mettez-vous en peine ?
HARPAGON.- Je me mets en peine de ce qu’il faut ?
LA FLÈCHE.- Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ?
HARPAGON.- Je crois ce que je crois ; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela.
LA FLÈCHE.- Je parle... Je parle à mon bonnet.
HARPAGON.- Et moi, je pourrais bien parler à ta barrette [i] .
LA FLÈCHE.- M’empêcherez-vous de maudire les avaricieux ?
HARPAGON.- Non ; mais je t’empêcherai de jaser, et d’être insolent. Tais-toi.
LA FLÈCHE.- Je ne nomme personne.
HARPAGON.- Je te rosserai, si tu parles.
LA FLÈCHE.- Qui se sent morveux, qu’il se mouche.
HARPAGON.- Te tairas-tu ?
LA FLÈCHE.- Oui, malgré moi.
HARPAGON.- Ha, ha.
LA FLÈCHE, lui montrant une des poches de son justaucorps. - Tenez, voilà encore une poche. Etes-vous satisfait ?
HARPAGON.- Allons, rends-le-moi sans te fouiller.
LA FLÈCHE.- Quoi ?
HARPAGON.- Ce que tu m’as pris.
LA FLÈCHE.- Je ne vous ai rien pris du tout.
HARPAGON.- Assurément.
LA FLÈCHE.- Assurément.
HARPAGON.- Adieu. Va-t’en à tous les diables.
LA FLÈCHE.- Me voilà fort bien congédié.
HARPAGON.- Je te le mets sur ta conscience au moins. Voilà un pendard de valet qui m’incommode fort ; et je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là
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HARPAGON.- Hors d’ici tout à l’heure, et qu’on ne réplique pas. Allons, que l’on détale de chez moi, maître juré filou ; vrai gibier de potence.
LA FLÈCHE.- Je n’ai jamais rien vu de si méchant que ce maudit vieillard ; et je pense, sauf correction [i] , qu’il a le diable au corps.
HARPAGON.- Tu murmures entre tes dents.
LA FLÈCHE.- Pourquoi me chassez-vous ?
HARPAGON.- C’est bien à toi, pendard ; à me demander des raisons : sors vite, que je ne t’assomme.
LA FLÈCHE.- Qu’est-ce que je vous ai fait ?
HARPAGON.- Tu m’as fait, que je veux que tu sortes.
LA FLÈCHE.- Mon maître, votre fils, m’a donné ordre de l’attendre.
HARPAGON.- Va-t’en l’attendre dans la rue, et ne sois point dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe, et faire ton profit de tout. Je ne veux point avoir sans cesse devant moi un espion de mes affaires ; un traître, dont les yeux maudits assiégent toutes mes actions, dévorent ce que je possède, et furettent de tous côtés pour voir s’il n’y a rien à voler.
LA FLÈCHE.- Comment diantre voulez-vous qu’on fasse pour vous voler ? Êtes-vous un homme volable, quand vous renfermez toutes choses, et faites sentinelle jour et nuit ?
HARPAGON.- Je veux renfermer ce que bon me semble, et faire sentinelle comme il me plaît. Ne voilà pas de mes mouchard [17] s, qui prennent garde à ce qu’on fait ? Je tremble qu’il n’ait soupçonné quelque chose de mon argent. Ne serais-tu point homme à aller faire courir le bruit que j’ai chez moi de l’argent caché ?
LA FLÈCHE.- Vous avez de l’argent caché ?
HARPAGON.- Non, coquin, je ne dis pas cela. (À part.) J’enrage. Je demande si malicieusement tu n’irais point faire courir le bruit que j’en ai.
LA FLÈCHE.- Hé que nous importe que vous en ayez, ou que vous n’en ayez pas, si c’est pour nous la même chose ?
HARPAGON.- Tu fais le raisonneur ; je te baillerai de ce raisonnement-ci par les oreilles. (Il lève la main pour lui donner un soufflet.) Sors d’ici encore une fois.
LA FLÈCHE.- Hé bien, je sors.
HARPAGON.- Attends. Ne m’emportes-tu rien ?
LA FLÈCHE.- Que vous emporterais-je ?
HARPAGON.- Viens çà, que je voie. Montre-moi tes mains.
LA FLÈCHE.- Les voilà.
HARPAGON.- Les autres [18] .
LA FLÈCHE.- Les autres ?
HARPAGON.- Oui.
LA FLÈCHE.- Les voilà.
HARPAGON.- N’as-tu rien mis ici dedans ?
LA FLÈCHE.- Voyez vous-même.
HARPAGON. Il tâte le bas de ses chausses.- Ces grands hauts-de-chausses sont propres à devenir les recéleurs des choses qu’on dérobe ; et je voudrais qu’on en eût fait pendre quelqu’un [19] .
LA FLÈCHE.- Ah ! qu’un homme comme cela, mériterait bien ce qu’il craint ! et que j’aurais de joie à le voler !
HARPAGON.- Euh ?
LA FLÈCHE.- Quoi ?
HARPAGON.- Qu’est-ce que tu parles de voler ?
LA FLÈCHE.- Je dis que vous fouilliez bien partout, pour voir si je vous ai volé.
HARPAGON.- C’est ce que je veux faire.
(Il fouille dans les poches de la Flèche).
LA FLÈCHE.- La peste soit de l’avarice, et des avaricieux.
HARPAGON.- Comment ? que dis-tu ?
LA FLÈCHE.- Ce que je dis ?
HARPAGON.- Oui. Qu’est-ce que tu dis d’avarice, et d’avaricieux ?
LA FLÈCHE.- Je dis que la peste soit de l’avarice, et des avaricieux.
HARPAGON.- De qui veux-tu parler ?
LA FLÈCHE.- Des avaricieux.
HARPAGON.- Et qui sont-ils ces avaricieux ?
LA FLÈCHE.- Des vilains, et des ladres.
HARPAGON.- Mais qui est-ce que tu entends par là ?
LA FLÈCHE.- De quoi vous mettez-vous en peine ?
HARPAGON.- Je me mets en peine de ce qu’il faut ?
LA FLÈCHE.- Est-ce que vous croyez que je veux parler de vous ?
HARPAGON.- Je crois ce que je crois ; mais je veux que tu me dises à qui tu parles quand tu dis cela.
LA FLÈCHE.- Je parle... Je parle à mon bonnet.
HARPAGON.- Et moi, je pourrais bien parler à ta barrette [i] .
LA FLÈCHE.- M’empêcherez-vous de maudire les avaricieux ?
HARPAGON.- Non ; mais je t’empêcherai de jaser, et d’être insolent. Tais-toi.
LA FLÈCHE.- Je ne nomme personne.
HARPAGON.- Je te rosserai, si tu parles.
LA FLÈCHE.- Qui se sent morveux, qu’il se mouche.
HARPAGON.- Te tairas-tu ?
LA FLÈCHE.- Oui, malgré moi.
HARPAGON.- Ha, ha.
LA FLÈCHE, lui montrant une des poches de son justaucorps. - Tenez, voilà encore une poche. Etes-vous satisfait ?
HARPAGON.- Allons, rends-le-moi sans te fouiller.
LA FLÈCHE.- Quoi ?
HARPAGON.- Ce que tu m’as pris.
LA FLÈCHE.- Je ne vous ai rien pris du tout.
HARPAGON.- Assurément.
LA FLÈCHE.- Assurément.
HARPAGON.- Adieu. Va-t’en à tous les diables.
LA FLÈCHE.- Me voilà fort bien congédié.
HARPAGON.- Je te le mets sur ta conscience au moins. Voilà un pendard de valet qui m’incommode fort ; et je ne me plais point à voir ce chien de boiteux-là