Réponse : Entre ville et campagne, le cœur des Anglais balance peu. C’est à la seconde que va leur préférence. La Countryside est le lieu de vie idéal de la majorité de la population. Les villes, les grandes villes surtout, sont par contre jugées très sévèrement. Sans doute les conditions actuelles de vie dans certains centres urbains alimentent-elles cette mauvaise image mais celle-ci est largement fondée sur la persistance de préjugés anti-urbains hérités de la Révolution industrielle. Le Londres de Dickens hante toujours l’imaginaire collectif.
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La mauvaise image de la ville est également nourrie du rapport conflictuel qu’elle entretient avec la campagne. Car la ville est aussi l’agresseur de la Countryside. Avec l’étalement urbain, les paysages ruraux s’enlaidissent avant de disparaître. De nombreuses associations, comme le Council for the Protection of Rural England, ont été créées pour protéger l’espace rural anglais. Leur combat est d’autant plus légitime qu’il est consacré à un territoire chéri par la population. C’est pourquoi, on peut s’étonner qu’une telle organisation ose se lancer dans les années 1990 dans une politique en faveur de la vie en ville. Que signifie donc le lancement de cette campagne pro-urbaine au sein de l’organisation ? Serait-il révélateur de l’évolution de l’image de la ville et des rapports ville/campagne en Angleterre
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Réponse : Entre ville et campagne, le cœur des Anglais balance peu. C’est à la seconde que va leur préférence. La Countryside est le lieu de vie idéal de la majorité de la population. Les villes, les grandes villes surtout, sont par contre jugées très sévèrement. Sans doute les conditions actuelles de vie dans certains centres urbains alimentent-elles cette mauvaise image mais celle-ci est largement fondée sur la persistance de préjugés anti-urbains hérités de la Révolution industrielle. Le Londres de Dickens hante toujours l’imaginaire collectif.
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La mauvaise image de la ville est également nourrie du rapport conflictuel qu’elle entretient avec la campagne. Car la ville est aussi l’agresseur de la Countryside. Avec l’étalement urbain, les paysages ruraux s’enlaidissent avant de disparaître. De nombreuses associations, comme le Council for the Protection of Rural England, ont été créées pour protéger l’espace rural anglais. Leur combat est d’autant plus légitime qu’il est consacré à un territoire chéri par la population. C’est pourquoi, on peut s’étonner qu’une telle organisation ose se lancer dans les années 1990 dans une politique en faveur de la vie en ville. Que signifie donc le lancement de cette campagne pro-urbaine au sein de l’organisation ? Serait-il révélateur de l’évolution de l’image de la ville et des rapports ville/campagne en Angleterre
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