Bonjour jai besoin d'aide pour des questions d'un manuel !Je vous remercie pour votre patience!! je ne peux pas prendre de photos donc je vais tout réécrire le texte .
MERCI POUR VOTRE COMPRÉHENSION !!!
1)Quel rôle joue la communauté des anciens immigrés dans l'accueil des nouveaux ?
2) Les migrants italiens sont-ils bien intégrés dans leur pays d'accueil ?
Voici le texte juste en dessous !
1er texte :
-Les Italiens sont groupés à New-York dans deux quartiers qu’ils occupent exclusivement et dont l’un, fort
pittoresque, a reçu le nom de Petite Italie. Ils ont au suprême degré l’esprit de clan. Il suffit de traverser une rue et l’on se
trouve brusquement jeté au milieu d’eux. On n’entend plus parler qu’italien. Dans les cours des maisons, d’une fenêtre à
l’autre, le linge sèche sur des cordes, tout comme à Gênes ou à Naples. Les boutiques portent des inscriptions
italiennes, et presque tout y vient d’Italie. Ils ont leurs églises, leurs journaux, leur théâtre, leurs banques, et forment là
une cité dans une autre cité ; chaque province occupe une zone déterminée, et les Napolitains ne sont pas mélangés
aux Calabrais ou aux Siciliens. La jeune Italienne n’épouse presque jamais un Américain et ne quitte pas le quartier de
ses compatriotes qui font bonne veille, et se montrent très jaloux de l’étranger qui approche d’elle, tant l’esprit de caste
est développé chez eux.
La civilisation américaine n’a pas encore atteint ces émigrés d’hier. Transportés en Amérique, ils n’apprendront
rien de plus que dans leur petit village d’Italie, et en resteront isolés jusqu’à leur mort. Certains retourneront dans leur
pays quand ils auront amassé 800 à 1 000 dollars.
2eme texte :
Ils arrivent de Naples, et à l’entrée du port de New York ils sont pris à bord de leur steamer, pour être
transportés au moyen de grosses barques sur l’île d’Ellis où sont installés les bureaux de l’immigration. La traversée ne
les a pas démarqués. Le soleil d’Italie semble les avoir accompagnés. Ils parlent bruyamment, s’interpellent, gesticulent
avec une vivacité tout italienne. La plupart d’entre eux sont des paysans sans instruction ; certains ont l’esprit contaminé
de socialisme ou d’anarchie. Leur petit bagage à la main, ils défilent un par un devant les inspecteurs, répondent à la
série des questions traditionnelles, ouvrent leur bourse et en étalent le contenu. S’ils sont admis, ils débarquent bientôt à
New-York pour s’y fixer ou pour repartir plus loin. Restons avec ceux que la ville va garder. Dans la foule qui assiste à
leur arrivée, sur le débarcadère du ferry-boat, ils reconnaissent un frère, un parent ou un ami, qui est venu à leur
rencontre, tombent dans ses bras, et l’embrassent avec une naïve effusion .
Mais ils ne connaissent ni la langue ni les usages du pays, et pour trouver du travail ils devront avoir recours au
padrone. Italiens eux-mêmes, les padroni sont des intermédiaires entre les patrons et les immigrants. Avant la
suppression du contractlabor, c’étaient eux qui embauchaient ceux-ci avant leur départ. Depuis ils se sont maintenus, et
grâce à eux les nouveaux arrivants trouvent très rapidement du travail. En général, le padrone tient en même temps un
boarding-house, où il les abrite et les nourrit. Enfin il est souvent banquier, reçoit du patron les salaires, les distribue aux
ouvriers, ou les garde en dépôt dans la mesure où ceux-ci le désirent. Il se charge de faire parvenir l’argent qu’ils
envoient en Italie à leur famille ; les Italiens en envoient beaucoup, 118 millions de dollars en moyenne par an, d’après
les calculs qui ont été faits. Le padrone leur rend beaucoup de services, mais il est en général malhonnête. Il prélève
une forte commission sur leurs salaires, dont ceux-ci ne connaissent pas toujours exactement le chiffre.