3 - "L'Amérique latine, démocratique, dénucléarisée et désarmée depuis la chute des dictatures, ne représente ni une menace, ni un enjeu pour Washington."
Après des décennies de politique de lutte contre une éventuelle "Anti-américanisation" ou émergence de contre-influence dans l'espace latino-américain, que ce soit par des interventions armées, le démantèlement des régimes politiques adverses ou par l'isolation de la région du reste du monde, les États-Unis ont réussis à faire en sorte que l'Amérique Latine lui soit un territoire qui ne présente aucun danger et aucune préoccupation majeure.
4 - De par une position "paternaliste" assez marquée dans ses relations avec l'Amérique latine, il n'est pas incorrect de dire que les États-Unis ont fait de cette région une véritable chasse-gardée, qu'elle tente plus ou moins bien de la préserver des influences extérieures et des envies d'autonomie.
On peut remarquer dans la politique latino-américaine des États-Unis trois grandes phases : la première qui s'échelonne de 1945 aux années 90, correspondant à une période active où les américains se sont évertués à déraciner au mieux toute nature contestataire dans la région, puis un second temps jusqu'à la fin du XXème siècle, où les États-Unis, malgré leur présence plus minimisée en raison des intérêts plus faibles, maintiennent un certain positionnement dans le secteur, notamment dans la lutte contre les puissants cartels de drogues, et enfin la dernière phase depuis 1999, qui sonne une prééminence américaine remise en question par l'ouverture de l'Amérique latine au monde, avec l'apparition des européens puis plus tard des chinois dans la scène diplomatique et commerciale de la région, ainsi qu'un esprit de fédéralisme au delà de naissant dans l'espace latino-américain, avec la formation de groupement d'états,...
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3 - "L'Amérique latine, démocratique, dénucléarisée et désarmée depuis la chute des dictatures, ne représente ni une menace, ni un enjeu pour Washington."
Après des décennies de politique de lutte contre une éventuelle "Anti-américanisation" ou émergence de contre-influence dans l'espace latino-américain, que ce soit par des interventions armées, le démantèlement des régimes politiques adverses ou par l'isolation de la région du reste du monde, les États-Unis ont réussis à faire en sorte que l'Amérique Latine lui soit un territoire qui ne présente aucun danger et aucune préoccupation majeure.
4 - De par une position "paternaliste" assez marquée dans ses relations avec l'Amérique latine, il n'est pas incorrect de dire que les États-Unis ont fait de cette région une véritable chasse-gardée, qu'elle tente plus ou moins bien de la préserver des influences extérieures et des envies d'autonomie.
On peut remarquer dans la politique latino-américaine des États-Unis trois grandes phases : la première qui s'échelonne de 1945 aux années 90, correspondant à une période active où les américains se sont évertués à déraciner au mieux toute nature contestataire dans la région, puis un second temps jusqu'à la fin du XXème siècle, où les États-Unis, malgré leur présence plus minimisée en raison des intérêts plus faibles, maintiennent un certain positionnement dans le secteur, notamment dans la lutte contre les puissants cartels de drogues, et enfin la dernière phase depuis 1999, qui sonne une prééminence américaine remise en question par l'ouverture de l'Amérique latine au monde, avec l'apparition des européens puis plus tard des chinois dans la scène diplomatique et commerciale de la région, ainsi qu'un esprit de fédéralisme au delà de naissant dans l'espace latino-américain, avec la formation de groupement d'états,...