Bonjour j'ai besoin d'aide pour une dissertation en philo le sujet : peut ton apprendre à etre heureux? (une introduction, trois parties et conclusion avec un raisonnement argumenté, des références et des exemples.) si vous avez des réfs ou des exemples , quelques idées pour m'aider s'il vous plait MERCIIIIII
Votre sujet est assez classique, il vous invite à questionner ce qu'est le bonheur, plus précisément la dimension initiatique du bonheur. Immédiatement, vous pouvez penser aux anciens ; les philosophes de l'Antiquité (épicuriens, stoïciens, platoniciens notamment) estiment que le bonheur <<ça s'apprend>>. Prenez un exemple simple, les lettres d’Épicure (Lettre à Ménécée, Lettre à Hérodote) qui sont rien d'autres que des <<manuels>> pour être heureux (il faut simplement suivre les maximes prescrites). Malgré tout, il semble que cette idée ne soit pas tout à fait unanime même chez les grecs, en effet, les sceptiques vont jusqu'à douter des définitions dogmatiques du bonheur et finissent par dire qu'apprendre à être heureux ne sert à rien, au contraire, le bonheur est parfois présent chez des personnes qui n'ont pas appris à l'être.
De plus, cet apprentissage du bonheur peut être entendu dans un sens différent que le premier (= méthode pour être heureux). On peut <<apprendre à être heureux>> en essayant de se rendre compte que l'on est heureux voire de cultiver ce bonheur. Ici vous pourriez en un certain sens proposer les analyses psychologiques.
Cependant, j'ajouterai également que si l'on peut estimer que le bonheur ne s'apprend pas, c'est parce que le bonheur peut également être possible autrement. Pour Aristote, dans les Politiques, l'homme ne peut être heureux que dans une Cité, et plus encore, il est heureux dans la Cité, parce qu'il se réalise pleinement quand il vit en société, et partant, vous pouvez aisément estimer que le bonheur ne s'apprend pas, mais il est, ou il n'est pas ; soit il est là et on est heureux, soit il n'est pas là. Cependant, cela pourrait également sous-entendre qu'on ne peut rien faire pour <<être heureux>>, alors que si le bonheur, il semble assez juste de faire remarquer que tout le monde a un modèle de clef différent.
Ceci dit votre sujet suppose déjà qu'il est possible d'être heureux, mais si vous êtes un peu schopenhauérien, vous pouvez dire qu'on ne peut pas être heureux (<<la vie donc oscille tel un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui>> - Schopenhauer).
J'espère avoir pu vous apporter quelques pistes de réflexions. Si vous avez quelques questions sur ce que j'ai pu dire, faites-le moi savoir.
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Votre sujet est assez classique, il vous invite à questionner ce qu'est le bonheur, plus précisément la dimension initiatique du bonheur. Immédiatement, vous pouvez penser aux anciens ; les philosophes de l'Antiquité (épicuriens, stoïciens, platoniciens notamment) estiment que le bonheur <<ça s'apprend>>. Prenez un exemple simple, les lettres d’Épicure (Lettre à Ménécée, Lettre à Hérodote) qui sont rien d'autres que des <<manuels>> pour être heureux (il faut simplement suivre les maximes prescrites). Malgré tout, il semble que cette idée ne soit pas tout à fait unanime même chez les grecs, en effet, les sceptiques vont jusqu'à douter des définitions dogmatiques du bonheur et finissent par dire qu'apprendre à être heureux ne sert à rien, au contraire, le bonheur est parfois présent chez des personnes qui n'ont pas appris à l'être.
De plus, cet apprentissage du bonheur peut être entendu dans un sens différent que le premier (= méthode pour être heureux). On peut <<apprendre à être heureux>> en essayant de se rendre compte que l'on est heureux voire de cultiver ce bonheur. Ici vous pourriez en un certain sens proposer les analyses psychologiques.
Cependant, j'ajouterai également que si l'on peut estimer que le bonheur ne s'apprend pas, c'est parce que le bonheur peut également être possible autrement. Pour Aristote, dans les Politiques, l'homme ne peut être heureux que dans une Cité, et plus encore, il est heureux dans la Cité, parce qu'il se réalise pleinement quand il vit en société, et partant, vous pouvez aisément estimer que le bonheur ne s'apprend pas, mais il est, ou il n'est pas ; soit il est là et on est heureux, soit il n'est pas là. Cependant, cela pourrait également sous-entendre qu'on ne peut rien faire pour <<être heureux>>, alors que si le bonheur, il semble assez juste de faire remarquer que tout le monde a un modèle de clef différent.
Ceci dit votre sujet suppose déjà qu'il est possible d'être heureux, mais si vous êtes un peu schopenhauérien, vous pouvez dire qu'on ne peut pas être heureux (<<la vie donc oscille tel un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui>> - Schopenhauer).
J'espère avoir pu vous apporter quelques pistes de réflexions. Si vous avez quelques questions sur ce que j'ai pu dire, faites-le moi savoir.