Vous étés un journaliste américain venu se rendre compte des conséquence de la colonisation française en Algérie en particulier sur la société coloniale ou se côtoient colonisateurs colons et colonisés.
après un séjour vous rédigez un article de presse destiné a vos lecteurs qui rende compte de la situation en Algérie.
Le 14 juin 1830, les troupes françaises débarquent près d'Alger en vue d'une petite expédition punitive destinée à restaurer le prestige du gouvernement.
Dérisoire imbroglio
La ville et le territoire de l'Algérie actuelle (*) sont alors sous la suzeraineté théorique du sultan d'Istamboul depuis trois siècles sous le nom de «Régence d'Alger». Dans les faits, l'intérieur du pays est livré à l'abandon, insoumis et réticent à l'islamisation. Le territoire compte environ trois millions d'habitants (contre 36 millions pour la France de la même époque).
La conquête française, si lourde de conséquences pour la France comme pour l'Algérie, résulte d'un imbroglio dérisoire.
En 1798, le gouvernement du Directoire achète du blé à laRégence d'Alger pour les besoins de l'expédition du général Bonaparte en Égypte. Le blé est financé par un emprunt de la France auprès de familles juives d'Alger. Celles-ci demandent une garantie du dey qui gouverne la ville.
En 1827, le dey d'Alger, Hussein, frappe «du manche de son chasse-mouches» le consul de France Deval, un affairiste qui refuse non sans insolence de s'engager sur le remboursement du prêt.
Le président du ministère français, Villèle, demande réparation au dey pour l'offense faite à son consul mais n'obtient aucun semblant d'excuse.
Une affaire intérieure
Confronté deux ans plus tard à la fronde des députés, le roi Charles X éprouve le besoin de restaurer au plus vite son image. C'est ainsi que, le 3 mars 1830, dans le discours du trône, il évoque pour la première fois l'idée d'une expédition punitive destinée à obtenir réparation de la dette ainsi qu'à détruire le repaire de corsaires installé dans la régence d'Alger et mettre fin à l'esclavage !
Le comte Louis de Bourmont, ministre de la Guerre dans le gouvernement Polignac, est nommé «Commandant en chef de l'expédition en Afrique»
Les journaux de l'opposition multiplient les critiques à l'égard de ce militaire sans envergure. «M. de Bourmont veut être maréchal : il mérite le bâton !» écrit Le Figaro (en définitive, il aura bien le bâton de maréchal à l'issue de l'expédition d'Alger !). Mais la flotte n'appareille pas moins de Toulon le 25 mai 1830 avec 453 navires, 83 pièces de siège, 27.000 marins et 37.000 soldats.
Prise d'Alger
Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 km d'Alger. Pendant ce temps, la flotte bombarde les défenses de la ville, en particulier la citadelle de Fort-l'Empereur, ainsi nommée en souvenir de Charles Quint !
Le dey capitule enfin le 5 juillet, après plusieurs jours de difficiles combats contre les troupes turques qui font 415 tués et 2160 blessés dans le corps expéditionnaire. 48 millions de francs prélevés dans son trésor permettent de couvrir les frais de l'expédition. Les soldats français se livrent quant à eux à une mise à sac de la ville qui ternit leur victoire.
Explications :
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dadoumaryam
dsl mais ce n'est pas ce que j'ai demandé
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Réponse :
14 juin 1830
Les Français débarquent en Algérie
Le 14 juin 1830, les troupes françaises débarquent près d'Alger en vue d'une petite expédition punitive destinée à restaurer le prestige du gouvernement.
Dérisoire imbroglio
La ville et le territoire de l'Algérie actuelle (*) sont alors sous la suzeraineté théorique du sultan d'Istamboul depuis trois siècles sous le nom de «Régence d'Alger». Dans les faits, l'intérieur du pays est livré à l'abandon, insoumis et réticent à l'islamisation. Le territoire compte environ trois millions d'habitants (contre 36 millions pour la France de la même époque).
La conquête française, si lourde de conséquences pour la France comme pour l'Algérie, résulte d'un imbroglio dérisoire.
En 1798, le gouvernement du Directoire achète du blé à laRégence d'Alger pour les besoins de l'expédition du général Bonaparte en Égypte. Le blé est financé par un emprunt de la France auprès de familles juives d'Alger. Celles-ci demandent une garantie du dey qui gouverne la ville.
En 1827, le dey d'Alger, Hussein, frappe «du manche de son chasse-mouches» le consul de France Deval, un affairiste qui refuse non sans insolence de s'engager sur le remboursement du prêt.
Le président du ministère français, Villèle, demande réparation au dey pour l'offense faite à son consul mais n'obtient aucun semblant d'excuse.
Une affaire intérieure
Confronté deux ans plus tard à la fronde des députés, le roi Charles X éprouve le besoin de restaurer au plus vite son image. C'est ainsi que, le 3 mars 1830, dans le discours du trône, il évoque pour la première fois l'idée d'une expédition punitive destinée à obtenir réparation de la dette ainsi qu'à détruire le repaire de corsaires installé dans la régence d'Alger et mettre fin à l'esclavage !
Le comte Louis de Bourmont, ministre de la Guerre dans le gouvernement Polignac, est nommé «Commandant en chef de l'expédition en Afrique»
Les journaux de l'opposition multiplient les critiques à l'égard de ce militaire sans envergure. «M. de Bourmont veut être maréchal : il mérite le bâton !» écrit Le Figaro (en définitive, il aura bien le bâton de maréchal à l'issue de l'expédition d'Alger !). Mais la flotte n'appareille pas moins de Toulon le 25 mai 1830 avec 453 navires, 83 pièces de siège, 27.000 marins et 37.000 soldats.
Prise d'Alger
Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 km d'Alger. Pendant ce temps, la flotte bombarde les défenses de la ville, en particulier la citadelle de Fort-l'Empereur, ainsi nommée en souvenir de Charles Quint !
Le dey capitule enfin le 5 juillet, après plusieurs jours de difficiles combats contre les troupes turques qui font 415 tués et 2160 blessés dans le corps expéditionnaire. 48 millions de francs prélevés dans son trésor permettent de couvrir les frais de l'expédition. Les soldats français se livrent quant à eux à une mise à sac de la ville qui ternit leur victoire.
Explications :