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Bonjour,

Voici une copie qui pourrait t'inspirer.

( Ceci est pure fiction ).

Extrait de la lettre envoyée par Julien Dupriez, journaliste au Petit parisien, à son rédacteur en chef, Georges Latours.

"                                                                               Biskra, le 24 juillet 1891.                                                    

Mon cher Georges,

J'espère que mon article de juin t'est bien parvenu et que tu l'as apprécié.

J'achève aujourd'hui un long périple qui m'a mené de Biskra vers Oran puis à Siddi Bel Abbès et retour à Biskra.

J'ai pu observer les transformations opérées dans le pays depuis mon dernier voyage qui remonte à plus de 10 ans.

Partout les colons se sont installés et leurs plantations se sont fortement étendues, surtout les vignes et le coton.

De nombreux Algériens y travaillent et leurs conditions de vie me semblent tolérables.

Dans les villes le commerce est florissant, partout s'étendent des marchés où une foule nombreuse se presse pour acheter fruits, légumes, tissus et divers ustensiles ménagers...

L'administration française fonctionne dans l'ensemble de manière satisfaisante, partout l'on observe des postes de gendarmerie et même des bâtiments avec des militaires, on aperçoit de nombreux drapeaux français.

J'ai constaté la construction de plusieurs nouvelles églises, signe que la christianisation est bien présente.

Les Algériens apprennent le français et l'histoire de la métropole est enseignée dans les écoles, la civilisation occidentale se répand peu à peu.

La plupart des habitants acceptent la colonisation avec une apparente indifférence, cela durera - t - il ?

Il fait chaud ce mois-ci, en moyenne plus de 30°, les sables du désert exercent sur moi toujours autant de fascination, j'aime m'y promener et me reposer dans quelques oasis...

J'espère qu'à Paris tout le monde se porte bien et que mon article te parviendra dans les meilleurs délais.

Je devrais être de retour vers le 15 août.

Avec mes amitiés.

                                              Julien.  "

Si tu recopies ce texte, tu n'apprendras rien.

Essaie d'imaginer un autre paragraphe dans lequel tu pourrais évoquer la vie des femmes, les caravanes de chameaux, les puits qui offrent l'eau aux limites du désert, l'état des routes, les jeux des enfants, les communications, une tempête de sable, l'intérieur d'une habitation...

J'espère avoir pu t'aider.