Ce livre ne comporte pas de chapitres, il est orienté vers la psychologie, les émotions et les sentiments - Le titre du livre : Il est tiré d’un calligramme de Guillaume Apollinaire qui dit : "Et que la grenade est touchante, Dans nos effroyables jardins".
- Dans les premières pages du livre ; L’auteur rend hommage à la mémoire de son père, de son grand-père et de Bernhard Wicki (Allemand resté humain en dépit de l’uniforme nazi).
- La nostalgie du passé : Peu de temps après la guerre, devenu adulte, il se replonge dans son enfance et décrit les sentiments qu’il portait à son père. Celui-ci occupait ses dimanches à se transformer en un clown triste, maussade pour aller aux goûters d’anniversaires ou aux fêtes.
- La honte : Michel Quint n’aimait pas l’image de ce père dont il avait honte. Mais le jour où Gaston, le cousin de son père, lui raconte les raisons qui ont conduit son père à devenir ce qu’il est, il regrette de s’être comporté de cette façon. Son père était devenu clown pour rendre hommage au garde Allemand, B. Wicki, qui les surveillait lors de leur attente d’être fusillé pour sabotage contre les forces nazies.
- Mon ressenti sur Michel Quint : C'était un enfant bouleversé et troublé d’avoir un père qui était clown. Il le rejetait et le reniait sans savoir qui était vraiment son père. Mais par-dessus cela, il fut compréhensif lorsqu’il connut l’histoire de son père.
- Les regrets : Son père est maintenant décédé et je pense qu’il regrette ce qu’il a fait car, maintenant, il prend sa place de clown pour suivre les traces de son père qu’il a aimé trop tard.
C’est un livre qui traite : - De la 2ème guerre mondiale car on fait référence à la résistance avec le sabotage d’une centrale électrique, et aux nazis avec la gestapo. - De personnes ordinaires qui vont faire des choses exceptionnelles dans ce contexte particulier de la guerre - Des relations père/fils qui sont parfois difficiles mais qui peuvent évoluer quand le dialogue est établi pour arriver à mieux se comprendre et à mieux s’aimer.
Ce court récit de Michel Quint évoque l'histoire de Lucien, le narrateur du livre. Adolescent, il ne supportait pas les clowns : «Plus que tout, j'ai détesté les augustes. Plus que l'huile de foie de morue, les bises aux vieilles parentes moustachues et le calcul mental, plus que n'importe quelle torture d'enfance ».Lucien ne comprend pas pourquoi son père, instituteur respecté, se ridiculise dans un numéro de clown amateur. Il en vient même à le mépriser. Un dimanche après-midi, l'oncle Gaston décide de lui dévoiler le secret de ce nez rouge. Il lui raconte comment durant la seconde guerre mondiale, son père, simple instituteur qui faisait aussi le clown le dimanche, pour arrondir les fins de mois difficiles, est devenu un résistant. Tous deux, Gaston et lui, ont commis des actes de résistance insignifiants. "Que je te dise : la Résistance, on s'y est mis, les autres je sais pas, en tous cas au début…Comme si on serait allés au bal…" avoue Gaston à l’adolescent . Puis ils sont capturés par les Allemands et jetés avec deux autres compagnons d'infortune dans une fosse en attendant d'être fusillés. Ils ne devront leur salut qu’à la mansuétude d’un allemand philosophe.A travers ce récit, le narrateur découvre le courage ordinaire que son père dissimule derrière son humilité et l’hommage que son nez rouge permet d’offrir aux compagnons des mauvais jours.Michel Quint a dédié ce livre à son grand-père, mineur et combattant à Verdun, et à son père, instituteur et résistant.
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Ce livre ne comporte pas de chapitres, il est orienté vers la psychologie, les émotions et les sentiments
- Le titre du livre :
Il est tiré d’un calligramme de Guillaume Apollinaire qui dit : "Et que la grenade est touchante, Dans nos effroyables jardins".
- Dans les premières pages du livre ;
L’auteur rend hommage à la mémoire de son père, de son grand-père et de Bernhard Wicki (Allemand resté humain en dépit de l’uniforme nazi).
- La nostalgie du passé :
Peu de temps après la guerre, devenu adulte, il se replonge dans son enfance et décrit les sentiments qu’il portait à son père. Celui-ci occupait ses dimanches à se transformer en un clown triste, maussade pour aller aux goûters d’anniversaires ou aux fêtes.
- La honte :
Michel Quint n’aimait pas l’image de ce père dont il avait honte. Mais le jour où Gaston, le cousin de son père, lui raconte les raisons qui ont conduit son père à devenir ce qu’il est, il regrette de s’être comporté de cette façon. Son père était devenu clown pour rendre hommage au garde Allemand, B. Wicki, qui les surveillait lors de leur attente d’être fusillé pour sabotage contre les forces nazies.
- Mon ressenti sur Michel Quint :
C'était un enfant bouleversé et troublé d’avoir un père qui était clown. Il le rejetait et le reniait sans savoir qui était vraiment son père.
Mais par-dessus cela, il fut compréhensif lorsqu’il connut l’histoire de son père.
- Les regrets :
Son père est maintenant décédé et je pense qu’il regrette ce qu’il a fait car, maintenant, il prend sa place de clown pour suivre les traces de son père qu’il a aimé trop tard.
C’est un livre qui traite :
- De la 2ème guerre mondiale car on fait référence à la résistance avec le sabotage d’une centrale électrique, et aux nazis avec la gestapo.
- De personnes ordinaires qui vont faire des choses exceptionnelles dans ce contexte particulier de la guerre
- Des relations père/fils qui sont parfois difficiles mais qui peuvent évoluer quand le dialogue est établi pour arriver à mieux se comprendre et à mieux s’aimer.
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Ce court récit de Michel Quint évoque l'histoire de Lucien, le narrateur du livre. Adolescent, il ne supportait pas les clowns : «Plus que tout, j'ai détesté les augustes. Plus que l'huile de foie de morue, les bises aux vieilles parentes moustachues et le calcul mental, plus que n'importe quelle torture d'enfance ».Lucien ne comprend pas pourquoi son père, instituteur respecté, se ridiculise dans un numéro de clown amateur. Il en vient même à le mépriser. Un dimanche après-midi, l'oncle Gaston décide de lui dévoiler le secret de ce nez rouge. Il lui raconte comment durant la seconde guerre mondiale, son père, simple instituteur qui faisait aussi le clown le dimanche, pour arrondir les fins de mois difficiles, est devenu un résistant. Tous deux, Gaston et lui, ont commis des actes de résistance insignifiants. "Que je te dise : la Résistance, on s'y est mis, les autres je sais pas, en tous cas au début…Comme si on serait allés au bal…" avoue Gaston à l’adolescent . Puis ils sont capturés par les Allemands et jetés avec deux autres compagnons d'infortune dans une fosse en attendant d'être fusillés. Ils ne devront leur salut qu’à la mansuétude d’un allemand philosophe.A travers ce récit, le narrateur découvre le courage ordinaire que son père dissimule derrière son humilité et l’hommage que son nez rouge permet d’offrir aux compagnons des mauvais jours.Michel Quint a dédié ce livre à son grand-père, mineur et combattant à Verdun, et à son père, instituteur et résistant.