Bonjour j'ai un devoir a rendre pour lundi en français sur le livre Cannibales de Didier Daeninckx voila il a BEAUCOUP de questions donc j'aimerais de l'aide sur la lecture du livre merci de m'aider pour c'est questions :) :
- Qui est le héros ? Pourquoi ? Quelle va être sa quête ou sa mission dans le roman ?
- Quels sont les personnages qui vont aider le héros à arriver à ses fins (on les appelle les adjuvants) ? Que font ces adjuvants pour le héros ? Notez les exemples (citations courtes ou numéros de pages) sur lesquels vous vous appuyez.
- Quels sont les personnages qui, au contraire, vont s’opposer à lui (on les appelle les opposants) ? Que font ces opposants pour contrarier le héros ? Notez les exemples (citations courtes ou numéros de pages) sur lesquels vous vous appuyez.
B. Recherchez dans le livre les passages qui font référence aux événements qui ont eu lieu en 1988 en Nouvelle-Calédonie. Sur votre copie, notez les numéros des pages concernées : quels sont les différents points communs entre ces différents passages ? Vous répondrez de manière argumentée.
C. Recherchez dans le livre les passages qui font référence à l’exposition coloniale qui a lieu en France en 1931. Sur votre copie, notez les numéros des pages concernées puis répondez aux questions suivantes.
- Comment se déroule le départ pour Nouméa ? Est-ce un choix volontaire ? Justifiez votre réponse. Quels sont les arguments utilisés par l’adjoint du gouverneur pour justifier le voyage pour l’exposition coloniale en France ? « C’est quand il nous a appelés « mes amis » que tout le monde s’est méfié » Que sous-entend cette phrase ?
- Comment les Kanaks, et autres « indigènes » de l’empire colonial français sont-ils traités en France ? Vous répondrez de manière argumentée.
D. Recherchez dans le livre les passages qui mettent en place un réquisitoire (blâme) de la colonisation. Sur votre copie, notez les numéros des pages concernées : montrez, de manière argumentée, en vous appuyant sur des extraits du roman, comment le narrateur réussit à condamner le colonialisme ?
Désoler y'a beaucoup de questions mais je vous mets qu'une partie.
Gocéné (l'auteur) et Badimoin (son meilleur ami) chargés de protéger leur clan, s'évadent et partent à la recherche dans Paris des leurs ( pour l'auteur : une partie des siens - dont sa fiancée Minoé sa dulcinée)
séparés du groupe et emportés vers une destination inconnue. Sans se douter de l'hostilité qui les attend dans la capitale… La jungle de Paris s'avère nettement plus dangereuse et hostile que leur terre natale. Leur périple est l'occasion de surprenantes rencontres qui montrent que solidarité et respect existent.
ces adjuvants :
"Tout le monde nous court après, et toi, tu nous aides. Pourquoi? Tu ne nous connais pas, tu ne sais rien de nous...
Fofana s'est raclé la gorge pour s'éclaircir la voix, puis il a souri.
- On a un peu la même couleur, bien que vous ne veniez pas d'Afrique, et quand des Noirs sont poursuivis par des policiers, je ne sais pas pourquoi, je suis du côté des Noirs... Moi, je suis sénégalais. Je suis né en Casamance. Presque tous les jeunes de mon village sont morts à Verdun. A cause des gaz... Les soldats blancs ne voulaient plus monter à l'assaut, et c'est à nous, les tirailleurs des troupes coloniales, que le général a demandé de sauver la France. ... Cela fait quatorze ans que je suis sorti de ce trou, mais le souvenir est toujours-là, devant mes yeux. Il est devenu mille fois plus précis quand je vous ai vus courir devant les policiers...
opposants : des blancs du colonialisme regardant des ours ou des « cannibales » (à défaut de crocodiles) . La conquête de territoires s'est effectuée par l'asservissement et l'acculturation des populations autochtones.
" Ah, c’est enfin vous, Grimaut ! Cela fait bien deux heures que je vous ai fait demander... Que se passe-t-il avec les crocodiles ? J’ai fait le tour du parc ce matin, avant de venir au bureau, je n’en ai pas vu un seul dans le marigot...
Grimaut commence à transpirer. Il baisse les yeux.
— On a eu un gros problème dans la nuit, monsieur le haut-commissaire... Personne ne comprend ce qui a bien pu se passer...
— Cessez donc de parler par énigme ! Où sont nos crocodiles ?
— Ils sont tous morts d’un coup... On pense que leur nourriture n’était pas adaptée... Á moins qu’on ait voulu les empoisonner...
L’administrateur reste un instant sans voix, puis il se met à hurler.
Grimaut déglutit douloureusement.
— Morts ! Tous morts ! C’est une plaisanterie... Qu’est-ce qu’on leur a donné à manger ? De la choucroute, du cassoulet ? Vous vous rendez compte de la situation, Grimaut ? Il nous a fallu trois mois pour les faire venir des Caraïbes... Trois mois ! Qu’est-ce que je vais raconter au président et au maréchal, demain, devant le marigot désert ? , et il faudra bien trouver une solution... J’espère que vous avez commencé à y réfléchir...
— Tout devrait rentrer dans l’ordre au cours des prochaines heures, monsieur le haut-commissaire... J’aurai une centaine de bêtes en remplacement, pour la cérémonie d’ouverture. Des crocodiles, des caïmans, des alligators... Ils arrivent à la gare de l’Est, par le train de nuit...
— Gare de l’Est ! Et ils viennent d’où ?
Grimaut esquisse un sourire.
— D’Allemagne...
— Ils viennent de la ménagerie du cirque Höffner, de Francfort-sur-le-Main. C’était leur attraction principale, depuis deux ans, mais les gens se sont lassés. Ils cherchaient à les remplacer pour renouveler l’intérêt du public, et ma proposition ne pouvait pas mieux tomber...
Albert Pontevigne fronce les sourcils.
En échange, je leur ai promis de leur prêter une trentaine de Canaques. Ils nous les rendront en septembre, à la fin de leur tournée.
l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Kanak.
Ill nous plonge dans le Paris des années 30 vu par les yeux d'un étranger qui ne comprend pas le monde qui l'entoure mais qui le ressent et se heurte à ses dangers, ses préjugés et son hypocrisie, le rapport à l'Autre, la tolérance, le respect C'est le récit sincère, juste et néanmoins sans rancune, d'un homme qu'on a avili, humilié et traité comme un animal dans le simple but de divertir un public en mal d'exotisme…
Explications :
2 votes Thanks 6
Jimmy13600
merci mais pourrait vous pouvait préciser a quelle questions cela appartient a partir des adjuvants car je ne c'est pas exactement si la citations du livre appartient au opposants ou au évènement de 1988 ?
Lista de comentários
Réponse :
Le héros
Gocéné
Pourquoi ?
Gocéné (l'auteur) et Badimoin (son meilleur ami) chargés de protéger leur clan, s'évadent et partent à la recherche dans Paris des leurs ( pour l'auteur : une partie des siens - dont sa fiancée Minoé sa dulcinée)
séparés du groupe et emportés vers une destination inconnue. Sans se douter de l'hostilité qui les attend dans la capitale… La jungle de Paris s'avère nettement plus dangereuse et hostile que leur terre natale. Leur périple est l'occasion de surprenantes rencontres qui montrent que solidarité et respect existent.
ces adjuvants :
"Tout le monde nous court après, et toi, tu nous aides. Pourquoi? Tu ne nous connais pas, tu ne sais rien de nous...
Fofana s'est raclé la gorge pour s'éclaircir la voix, puis il a souri.
- On a un peu la même couleur, bien que vous ne veniez pas d'Afrique, et quand des Noirs sont poursuivis par des policiers, je ne sais pas pourquoi, je suis du côté des Noirs... Moi, je suis sénégalais. Je suis né en Casamance. Presque tous les jeunes de mon village sont morts à Verdun. A cause des gaz... Les soldats blancs ne voulaient plus monter à l'assaut, et c'est à nous, les tirailleurs des troupes coloniales, que le général a demandé de sauver la France. ... Cela fait quatorze ans que je suis sorti de ce trou, mais le souvenir est toujours-là, devant mes yeux. Il est devenu mille fois plus précis quand je vous ai vus courir devant les policiers...
opposants : des blancs du colonialisme regardant des ours ou des « cannibales » (à défaut de crocodiles) . La conquête de territoires s'est effectuée par l'asservissement et l'acculturation des populations autochtones.
" Ah, c’est enfin vous, Grimaut ! Cela fait bien deux heures que je vous ai fait demander... Que se passe-t-il avec les crocodiles ? J’ai fait le tour du parc ce matin, avant de venir au bureau, je n’en ai pas vu un seul dans le marigot...
Grimaut commence à transpirer. Il baisse les yeux.
— On a eu un gros problème dans la nuit, monsieur le haut-commissaire... Personne ne comprend ce qui a bien pu se passer...
— Cessez donc de parler par énigme ! Où sont nos crocodiles ?
— Ils sont tous morts d’un coup... On pense que leur nourriture n’était pas adaptée... Á moins qu’on ait voulu les empoisonner...
L’administrateur reste un instant sans voix, puis il se met à hurler.
Grimaut déglutit douloureusement.
— Morts ! Tous morts ! C’est une plaisanterie... Qu’est-ce qu’on leur a donné à manger ? De la choucroute, du cassoulet ? Vous vous rendez compte de la situation, Grimaut ? Il nous a fallu trois mois pour les faire venir des Caraïbes... Trois mois ! Qu’est-ce que je vais raconter au président et au maréchal, demain, devant le marigot désert ? , et il faudra bien trouver une solution... J’espère que vous avez commencé à y réfléchir...
— Tout devrait rentrer dans l’ordre au cours des prochaines heures, monsieur le haut-commissaire... J’aurai une centaine de bêtes en remplacement, pour la cérémonie d’ouverture. Des crocodiles, des caïmans, des alligators... Ils arrivent à la gare de l’Est, par le train de nuit...
— Gare de l’Est ! Et ils viennent d’où ?
Grimaut esquisse un sourire.
— D’Allemagne...
— Ils viennent de la ménagerie du cirque Höffner, de Francfort-sur-le-Main. C’était leur attraction principale, depuis deux ans, mais les gens se sont lassés. Ils cherchaient à les remplacer pour renouveler l’intérêt du public, et ma proposition ne pouvait pas mieux tomber...
Albert Pontevigne fronce les sourcils.
En échange, je leur ai promis de leur prêter une trentaine de Canaques. Ils nous les rendront en septembre, à la fin de leur tournée.
l'Exposition coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Kanak.
Ill nous plonge dans le Paris des années 30 vu par les yeux d'un étranger qui ne comprend pas le monde qui l'entoure mais qui le ressent et se heurte à ses dangers, ses préjugés et son hypocrisie, le rapport à l'Autre, la tolérance, le respect C'est le récit sincère, juste et néanmoins sans rancune, d'un homme qu'on a avili, humilié et traité comme un animal dans le simple but de divertir un public en mal d'exotisme…
Explications :