Mignonne, allons voir si la rose Qui se matin avait déclose Sa robe pourpre au soleil A point perdu cette vêprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil.
Las ! Voyez comme en peu d'espace Mignonne, elle a dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir Ô vraiment marâtre Nature Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusqu'au soir
Donc si vous me croyez mignonne Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté Cueillez cueillez votre jeunesse Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté
1) Relevez dans la première strophe les compléments circonstanciels de temps:que suggèrent-ils. 2)a.Dans la deuxième strophe, quels éléments traduisent la plainte du poète. B. Qui est désigné par le terme marâtre : comment expliquez vous son emploi? 3)À quel mode est le premier verbe du texte ? Ou retrouve t-on ce mode par la suite. Quelle en est la valeur?
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Réponse :
1. Les compléments circonstanciels de temps de la première strophe :
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe pourpre au soleil
A point perdu cette vêprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil
2. a) La plainte du poète :
Las ! Voyez comme en peu d'espace
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir
Ô vraiment marâtre Nature
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusqu'au soir
Tristesse du poète devant la beauté fragile, éphémère de la rose.
b) marâtre nature : une marâtre désigne la belle-mère ou la mauvaise mère, la mère dénaturée.
La nature permet que la rose perde sa beauté en très peu de temps.