Bonjour, j'ai un DM à rendre lundi et j'ai vmt besoin d'aide sur le plan si possible. Le sujet est : "La conscience suffit-elle à la sagesse ?" Merci bcp à ceux qui pourront m'aider..
La conduite de la vie n'est ni innée ni instinctive chez l'homme. Elle réclame une éducation. C'est pour cette raison que dans leur sagesse les sociétés modernes ont prévu un temps où l'individu n'est pas responsable de ses actes devant la loi. On le juge inapte a bien conduire sa vie : c'est la minorité. Mais chacun sait que la majorité survenue, le problème de la conduite de sa vie n'est pas résolu. Seule une longue expérience de la vie nous donne la maturité nécessaire pour être pleinement responsable de la conduite de notre vie. C'est ainsi que les anciens sont appelés sages.
Si la conscience est purement subjective on ne peut pas affirmer son existence, car l'affirmer, c'est encore en avoir une perception objective. En réalité, que la conscience soit tournée vers les objets, n'impliquent pas que la mémoire de son vécu soit impossible, et n'enlève pas le fait que la conscience et la pensée sont intimement liées. Nous voyons d'ailleurs très bien que toute action bien menée est une action qui a d'abord été pensée. Personne ne dirait qu'un homme qui n'agit que spontanément, sans jamais s'arrêter pour réfléchir, conduit bien sa vie.
Si la conscience objective de soi est la base de la conscience subjective, elle est alors la base de l'expérience que nous avons de nous même. Ne dit-on pas que l'expérience ne sert à rien si on ne tire pas les leçons du passé ? L'expérience même est cette leçon de choses que nous tirons de notre passé et qui nous enseigne à mieux vivre. Or cette leçon n'est pas autre chose que le fruit de nos pensées penchées sur notre passé. Être conscient objectivement de soi-même c'est penser à soi en puisant dans la mémoire ce que l'on a été, pour aider à l'action présente qui ouvre l'espoir d'un avenir nouveau et toujours meilleur.
Le chemin qu'à ouvert Socrate est celui qui nous permet de passer de l'illusion de nos opinions subjectives au terrain d'une authentique quête de soi. Celle-ci n'est pas autre chose qu'une prise de conscience objective de soi toujours plus approfondie. Ce chemin reste selon nous celui de la philosophie, c'est à dire celui qui mène à une bonne conduite de sa vie. La conscience objective de soi n'est pas l'ennemi de la conscience subjective et de sa liberté, mais elle en est la source. Elle suffit pour ouvrir la voie d'une vraie conduite de la vie.
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Bonsoir
La conduite de la vie n'est ni innée ni instinctive chez l'homme. Elle réclame une éducation. C'est pour cette raison que dans leur sagesse les sociétés modernes ont prévu un temps où l'individu n'est pas responsable de ses actes devant la loi. On le juge inapte a bien conduire sa vie : c'est la minorité. Mais chacun sait que la majorité survenue, le problème de la conduite de sa vie n'est pas résolu. Seule une longue expérience de la vie nous donne la maturité nécessaire pour être pleinement responsable de la conduite de notre vie. C'est ainsi que les anciens sont appelés sages.
Si la conscience est purement subjective on ne peut pas affirmer son existence, car l'affirmer, c'est encore en avoir une perception objective. En réalité, que la conscience soit tournée vers les objets, n'impliquent pas que la mémoire de son vécu soit impossible, et n'enlève pas le fait que la conscience et la pensée sont intimement liées. Nous voyons d'ailleurs très bien que toute action bien menée est une action qui a d'abord été pensée. Personne ne dirait qu'un homme qui n'agit que spontanément, sans jamais s'arrêter pour réfléchir, conduit bien sa vie.
Si la conscience objective de soi est la base de la conscience subjective, elle est alors la base de l'expérience que nous avons de nous même. Ne dit-on pas que l'expérience ne sert à rien si on ne tire pas les leçons du passé ? L'expérience même est cette leçon de choses que nous tirons de notre passé et qui nous enseigne à mieux vivre. Or cette leçon n'est pas autre chose que le fruit de nos pensées penchées sur notre passé. Être conscient objectivement de soi-même c'est penser à soi en puisant dans la mémoire ce que l'on a été, pour aider à l'action présente qui ouvre l'espoir d'un avenir nouveau et toujours meilleur.
Le chemin qu'à ouvert Socrate est celui qui nous permet de passer de l'illusion de nos opinions subjectives au terrain d'une authentique quête de soi. Celle-ci n'est pas autre chose qu'une prise de conscience objective de soi toujours plus approfondie. Ce chemin reste selon nous celui de la philosophie, c'est à dire celui qui mène à une bonne conduite de sa vie. La conscience objective de soi n'est pas l'ennemi de la conscience subjective et de sa liberté, mais elle en est la source. Elle suffit pour ouvrir la voie d'une vraie conduite de la vie.