Bonjour, J'ai un DM en philosophie. je ne trouve pas d'arguments concernant le sujet suivant : "Suffit-t-il d'être sincère pour dire la vérité?" Si quelqu'un pourrait bien m'aider ça serait avec plaisir.
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julie9370
Voici des pistes pour t’aider dans tes recherches et arguments:
Qu'est-ce que la vérité ?
Un rapport de l'esprit à la réalité:
•La vérité est traditionnellement définie comme correspondance entre l’idée et la chose : une pensée vraie est une pensée conforme à son objet.
• La vérité n'est donc pas la réalité elle-même, mais elle réside dans un rapport adéquat de l'esprit à la réalité, supposant une mise en forme convenable de celle-ci par la raison (Cf raison).
• Ainsi la vérité est-elle rigoureusement établie en sciences, par les voies de la démonstration (logique, mathématique), de la preuve expérimen- tale (sciences naturelles) ou de l'argumentation (sciences humaines). Mais, même en sciences, il n'est pas toujours possible d'établir des véri- tés définitives : la science permet surtout d'éliminer progressivement nos erreurs (Cf. science, Cf. Popper).
Un besoin théorique et pratique:
• Le relativisme* consiste à reconnaître à chaque point de vue sa part de verité, tout en considérant qu'aucun n'est absolument vrai : « l'homme est la mesure de toute chose », disait Protagoras (Cf. objectif/subjectif).
• L'expression « à chacun sa vérité » n'a toutefois pas de sens puisque les hommes ont besoin de s'accorder sur une vision commune de la réalité, et qu'ils y parviennent dans une large mesure. Dans un procès, par exemple, on cherche à établir la vérité à partir de la confrontation de différentes versions et de différents témoignages sur les mêmes faits. De même dans le dialogue, où l'on confronte des opinions.
Un idéal philosophique:
• Si la vérité est une, les moyens d'y accéder sont multiples et complémentaires : outre la science, l'art ou encore l'expérience quotidienne nous apprennent quelque chose sur la réalité (Cf. Merleau- Ponty). Comme le dit Pascal dans les Pensées, il faut distinguer la « vérité des sciences », connue par la raison, et la « vérité de l'homme », connue par le cœur (Cf. Pascal).
•En se désignant elle-même comme « amour de la sagesse », la philo- sophie se présente comme l'expression d'un désir de vérité au plus profond de l'homme. « Ce à quoi nous aspirons, c'est le vrai », écrit Platon dans le Phédon (Cf. Platon).
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sebastin
pour la sythèse pourrait on parlé de qu'est ce que la vérité finalement ou est ce du hors sujet ?
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Qu'est-ce que la vérité ?
Un rapport de l'esprit à la réalité:
•La vérité est traditionnellement définie comme correspondance entre
l’idée et la chose : une pensée vraie est une pensée conforme à son objet.
• La vérité n'est donc pas la réalité elle-même, mais elle réside dans un
rapport adéquat de l'esprit à la réalité, supposant une mise en forme
convenable de celle-ci par la raison (Cf raison).
• Ainsi la vérité est-elle rigoureusement établie en sciences, par les voies
de la démonstration (logique, mathématique), de la preuve expérimen-
tale (sciences naturelles) ou de l'argumentation (sciences humaines).
Mais, même en sciences, il n'est pas toujours possible d'établir des véri-
tés définitives : la science permet surtout d'éliminer progressivement
nos erreurs (Cf. science, Cf. Popper).
Un besoin théorique et pratique:
• Le relativisme* consiste à reconnaître à chaque point de vue sa part de
verité, tout en considérant qu'aucun n'est absolument vrai : « l'homme
est la mesure de toute chose », disait Protagoras (Cf. objectif/subjectif).
• L'expression « à chacun sa vérité » n'a toutefois pas de sens puisque
les hommes ont besoin de s'accorder sur une vision commune de la
réalité, et qu'ils y parviennent dans une large mesure. Dans un procès,
par exemple, on cherche à établir la vérité à partir de la confrontation de
différentes versions et de différents témoignages sur les mêmes faits.
De même dans le dialogue, où l'on confronte des opinions.
Un idéal philosophique:
• Si la vérité est une, les moyens d'y accéder sont multiples et
complémentaires : outre la science, l'art ou encore l'expérience
quotidienne nous apprennent quelque chose sur la réalité (Cf. Merleau-
Ponty).
Comme le dit Pascal dans les Pensées, il faut distinguer la « vérité
des sciences », connue par la raison, et la « vérité de l'homme », connue
par le cœur (Cf. Pascal).
•En se désignant elle-même comme « amour de la sagesse », la philo-
sophie se présente comme l'expression d'un désir de vérité au plus
profond de l'homme. « Ce à quoi nous aspirons, c'est le vrai », écrit
Platon dans le Phédon (Cf. Platon).