Bonjour, j'ai un exposé à faire sur le classicisme au XVII , j'ai déjà bien avancé mais il me faudrait "les thèmes ou principes du classicisme " . Est ce que quelqu un pourrait m'aider ? Merci d'avance !
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clara1999 Le classicisme est un mouvement littéraire et culturel qui s'est développé dans la seconde moitié du XVII eme siècle, plus précisément entre 1660 et 1680. Fondé sur l'imitation des grands modèles antiques, il veut instruire le public et lui plaire. Pour cela, il recherche le naturel, la clarté et la vraisemblance. Au théâtre, ce sont la tragédie et la comédie qui dominent. La tragédie est ainsi le genre favori d'un Corneille et d'un Racine. La comédie trouve son modèle dans l'œuvre de Molière dont triomphent les grandes comédies comme Tartuffe ou Le Misanthrope, mais aussi les farces, comme Les Fourberies de Scapin. Tous ces auteurs trouvent leur inspiration dans leur époque, mais aussi dans les modèles que constituent le théâtre de l'antiquité gréco-latine. Le roman aussi est l'un des genres principaux du classicisme : il faut surtout retenir que le roman épistolaire ou la nouvelle historique introduisent la vraissemblance dans le récit. Enfin, d'autres genres se développent beaucoup à cette époque, et semblent caractéristiques du classicisme.En particulier aux mémoires, genre proche de l'autobiographie, au portrait, qui devient un genre à part entière, ou à la maxime, telle que la pratique La Rochefoucauld. Le premier de ces thèmes fondamentaux est la figure de l'honnête homme. Sorte d'idéal moral et social, il résume toutes les valeurs aristocratiques de l'époque. Il est cultivé, a le sens de l'honneur, se distingue par son élégance. Les Contes de Perrault ou les romans de Madame de Lafayette sont ainsi porteurs des valeurs de l'honnêteté. Le second thème majeur du classicisme est directement lié au précédent. Les hommes, dans la société réelle, n'incarnent pas tous l'idéal de l'honnête homme : certains au contraire ont un comportement que la littérature classique condamne, dans ce que l'on appelle la critique des moeurs. Ainsi, Molière dénonce les vices de ses contemporains dans ses pièces, comme la fausse dévotion dans Tartuffe, ou la prétention aristocratique des bourgeois dans Le Bourgeois Gentilhomme. De la même manière, la Bruyère fait, dans ses Caractères, le blâme de ses contemporains dans de nombreux portraits types. Quant à la Fontaine, il critique les coutumes de la cour à travers la fiction animalière de ses Fables. Ces écrivains qui mettent leur art au service d'une critique social et moral de leurs contemporains sont appelés des moralistes. Dernier thème majeur du classicisme, là encore lié à l'ambition morale de ce mouvement : la peinture des passions humaines et de leurs ravages.Conclusion : Ainsi, on peut constater combien les principes fondateurs du classicisme influencent directement la production littéraire de ces années 1660/1680. C'est bien au nom du naturel et de la vraissemblance que les classiques privilégient le théâtre ou le roman. C'est aussi au nom de la volonté d'instruire et de plaire qu'ils cherchent à construire une critique des mœurs de leur époque.
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Le classicisme est un mouvement littéraire et culturel qui s'est développé dans la seconde moitié du XVII eme siècle, plus précisément entre 1660 et 1680. Fondé sur l'imitation des grands modèles antiques, il veut instruire le public et lui plaire. Pour cela, il recherche le naturel, la clarté et la vraisemblance. Au théâtre, ce sont la tragédie et la comédie qui dominent. La tragédie est ainsi le genre favori d'un Corneille et d'un Racine. La comédie trouve son modèle dans l'œuvre de Molière dont triomphent les grandes comédies comme Tartuffe ou Le Misanthrope, mais aussi les farces, comme Les Fourberies de Scapin. Tous ces auteurs trouvent leur inspiration dans leur époque, mais aussi dans les modèles que constituent le théâtre de l'antiquité gréco-latine. Le roman aussi est l'un des genres principaux du classicisme : il faut surtout retenir que le roman épistolaire ou la nouvelle historique introduisent la vraissemblance dans le récit. Enfin, d'autres genres se développent beaucoup à cette époque, et semblent caractéristiques du classicisme.En particulier aux mémoires, genre proche de l'autobiographie, au portrait, qui devient un genre à part entière, ou à la maxime, telle que la pratique La Rochefoucauld. Le premier de ces thèmes fondamentaux est la figure de l'honnête homme. Sorte d'idéal moral et social, il résume toutes les valeurs aristocratiques de l'époque. Il est cultivé, a le sens de l'honneur, se distingue par son élégance. Les Contes de Perrault ou les romans de Madame de Lafayette sont ainsi porteurs des valeurs de l'honnêteté. Le second thème majeur du classicisme est directement lié au précédent. Les hommes, dans la société réelle, n'incarnent pas tous l'idéal de l'honnête homme : certains au contraire ont un comportement que la littérature classique condamne, dans ce que l'on appelle la critique des moeurs. Ainsi, Molière dénonce les vices de ses contemporains dans ses pièces, comme la fausse dévotion dans Tartuffe, ou la prétention aristocratique des bourgeois dans Le Bourgeois Gentilhomme. De la même manière, la Bruyère fait, dans ses Caractères, le blâme de ses contemporains dans de nombreux portraits types. Quant à la Fontaine, il critique les coutumes de la cour à travers la fiction animalière de ses Fables. Ces écrivains qui mettent leur art au service d'une critique social et moral de leurs contemporains sont appelés des moralistes. Dernier thème majeur du classicisme, là encore lié à l'ambition morale de ce mouvement : la peinture des passions humaines et de leurs ravages.Conclusion :
Ainsi, on peut constater combien les principes fondateurs du classicisme influencent directement la production littéraire de ces années 1660/1680. C'est bien au nom du naturel et de la vraissemblance que les classiques privilégient le théâtre ou le roman. C'est aussi au nom de la volonté d'instruire et de plaire qu'ils cherchent à construire une critique des mœurs de leur époque.