Réponse :
Les indices d'énonciation sont JE pour le poète qui dit son amour pour celle qui est sa femme et sa muse : Elsa triolet, et le TU qui désigne Elsa.
On trouve le champ lexical de l'amour : fou, jaloux, belles mains
Des métaphores montrent ce qui unit le poète à sa muse : tisser, tresser
Des images de fleuve, de vent, de neige et d'étoile. Tout un univers car la muse inspire.
Explications :
Aucun mot n'est trop grand trop fou quand c'est pour elle
Je lui songe une robe en nuage filés
Et je rendrai jaloux les anges de ses ailes
De ses bijoux les hirondelles
Sur la terre les fleurs se croiront exilés
Je tresserai mes vers de verre et de verveine
Je tisserai ma rime au métier de la fée
Et trouvère du vent je verserai la vaine
Avoine verte de mes veines
Pour récolter la strophe et t'offrir ce trophée
Le poème grandit m'entraîne et tourbillonne
Ce Saint-Laurent pressent le Niagara voisin
Les cloches des noyés dans ses eaux carillonnent
Comme un petit d'une lionne
Il m'arrache à la terre aux patients raisins
Voici le ciel pays de la louange énorme
C'est de tes belles mains que neige la clarté
Etoile mon étoile aux doigts de chloroforme
Comment veux-tu que je m'endorme
Tout me ramène à toi qui m'en semble écarter
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Réponse :
Les indices d'énonciation sont JE pour le poète qui dit son amour pour celle qui est sa femme et sa muse : Elsa triolet, et le TU qui désigne Elsa.
On trouve le champ lexical de l'amour : fou, jaloux, belles mains
Des métaphores montrent ce qui unit le poète à sa muse : tisser, tresser
Des images de fleuve, de vent, de neige et d'étoile. Tout un univers car la muse inspire.
Explications :
Aucun mot n'est trop grand trop fou quand c'est pour elle
Je lui songe une robe en nuage filés
Et je rendrai jaloux les anges de ses ailes
De ses bijoux les hirondelles
Sur la terre les fleurs se croiront exilés
Je tresserai mes vers de verre et de verveine
Je tisserai ma rime au métier de la fée
Et trouvère du vent je verserai la vaine
Avoine verte de mes veines
Pour récolter la strophe et t'offrir ce trophée
Le poème grandit m'entraîne et tourbillonne
Ce Saint-Laurent pressent le Niagara voisin
Les cloches des noyés dans ses eaux carillonnent
Comme un petit d'une lionne
Il m'arrache à la terre aux patients raisins
Voici le ciel pays de la louange énorme
C'est de tes belles mains que neige la clarté
Etoile mon étoile aux doigts de chloroforme
Comment veux-tu que je m'endorme
Tout me ramène à toi qui m'en semble écarter