bonjour ,j'ai un sujet de reflexion, je vous met le sujet Une bonne autobiographie est-elle centrée exclusivement sur la personne qui dit « je » ?
- Phrase d’amorce - Présentation du sujet - Problématique - Annonce du plan Développement : - Deux ou trois parties - Trois arguments dans chaque partie - Un exemple par argument Conclusion : - Résumé du développement, réponse à la problématique - Ouverture sur un autre sujet
a partir de la définition d'autobiographie nous essayerons de démontrer si ce genre littéraire et bel et bien centré sur la personne qui dit "je"
tout d'abord nous parlerons des caractéristiques propres au récit autobiographique puis nous exprimerons les jeux de celui-ci ...
Parti 1 : caractéristiques des récits autobiographiques
exemple 1 : Les modalités d’écriture
L'autobiographie est ai caractérisée par une alternance de récit et d’analyse. Cette coexistence se révèle dans l’œuvre de N. Sarraute, Enfance, qui se présente comme une narration/dialogue à deux voix : la voix qui raconte et la voix qui s’interroge pour savoir s’il est utile de raconter sa vie.
exemple 2 : Le jeu des temps
L’autobiographie est une forme d'écriture qui se tourne vers le passé : c’est à l’âge adulte que l’on envisage de faire revivre sa vie antérieure. Le récit rétrospectif se trouve donc constamment décalé par rapport au présent de l’écriture. Rousseau ouvre ses Confessions par une affirmation au présent : Je forme une entreprise, puis utilise le passé lorsqu’il commence le récit de sa vie.
exemple 3 :L’importance du « je »
L’autobiographie est écrite à la première personne. Le je y représente à la fois celui qui écrit et celui dont II s’agit. Cette situation du je narrateur, auteur et héros Implique une sorte de dédoublement : celui qui raconte se détache de celui qu’il met en scène. Il le fait vivre, présente ce qu’il fait, l’observe, explique ses agissements.
exemple 4 ( ça reste optionnelle) : Mémoire et sincérité
La mémoire permet la réminiscence. Et ce rappel des souvenirs pose le problème de la sincérité : comment être vraiment sincère si l’on doit, comme Rousseau, faire appel à son imagination pour compenser une mémoire défaillante ? Il est rare que les autobiographes n’envisagent pas cette question, Indissociable des enjeux et de la finalité de leurs écrits.
Parti 2 : Des enjeux importants
exemple 1 : Faire échec à l’oubli et au temps est un objectif souvent évoqué. Montaigne pense à la mort prochaine, et Nathalie Sarraute fait un retour vers son enfance parce qu’elle vit dans un monde où tout fluctue, se transforme, s’échappe.
exemple 2: L’analyse des années de formation de la personnalité permet de mieux comprendre les mécanismes psychologiques et de mieux se connaître.
Chateaubriand a confié qu’il a tenté d’expliquer son coeur inexplicable. La notion de confession souligne l’idée d’une introspection morale ou même d’un examen de conscience.
exemple 3 :Une manière de porter témoignage sur une époque à travers un regard original surtout lorsque le narrateur y a joué un rôle officiel . Dans les Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand affirme qu’il a pour objectif de donner de lui une image capable de rectifier celle que ses ennemis ont forgée de lui dans leurs attaques.
a partir de la définition d'autobiographie nous essayerons de démontrer si ce genre littéraire et bel et bien centré sur la personne qui dit "je"
tout d'abord nous parlerons des caractéristiques propres au récit autobiographique puis nous exprimerons les jeux de celui-ci ...
Parti 1 : caractéristiques des récits autobiographiques
exemple 1 : Les modalités d’écriture
L'autobiographie est ai caractérisée par une alternance de récit et d’analyse. Cette coexistence se révèle dans l’œuvre de N. Sarraute, Enfance, qui se présente comme une narration/dialogue à deux voix : la voix qui raconte et la voix qui s’interroge pour savoir s’il est utile de raconter sa vie.
exemple 2 : Le jeu des temps
L’autobiographie est une forme d'écriture qui se tourne vers le passé : c’est à l’âge adulte que l’on envisage de faire revivre sa vie antérieure. Le récit rétrospectif se trouve donc constamment décalé par rapport au présent de l’écriture. Rousseau ouvre ses Confessions par une affirmation au présent : Je forme une entreprise, puis utilise le passé lorsqu’il commence le récit de sa vie.
exemple 3 :L’importance du « je »
L’autobiographie est écrite à la première personne. Le je y représente à la fois celui qui écrit et celui dont II s’agit. Cette situation du je narrateur, auteur et héros Implique une sorte de dédoublement : celui qui raconte se détache de celui qu’il met en scène. Il le fait vivre, présente ce qu’il fait, l’observe, explique ses agissements.
exemple 4 ( ça reste optionnelle) : Mémoire et sincérité
La mémoire permet la réminiscence. Et ce rappel des souvenirs pose le problème de la sincérité : comment être vraiment sincère si l’on doit, comme Rousseau, faire appel à son imagination pour compenser une mémoire défaillante ? Il est rare que les autobiographes n’envisagent pas cette question, Indissociable des enjeux et de la finalité de leurs écrits.
Parti 2 : Des enjeux importants
exemple 1 : Faire échec à l’oubli et au temps est un objectif souvent évoqué. Montaigne pense à la mort prochaine, et Nathalie Sarraute fait un retour vers son enfance parce qu’elle vit dans un monde où tout fluctue, se transforme, s’échappe.
exemple 2: L’analyse des années de formation de la personnalité permet de mieux comprendre les mécanismes psychologiques et de mieux se connaître.
Chateaubriand a confié qu’il a tenté d’expliquer son coeur inexplicable. La notion de confession souligne l’idée d’une introspection morale ou même d’un examen de conscience.
exemple 3 :Une manière de porter témoignage sur une époque à travers un regard original surtout lorsque le narrateur y a joué un rôle officiel . Dans les Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand affirme qu’il a pour objectif de donner de lui une image capable de rectifier celle que ses ennemis ont forgée de lui dans leurs attaques.
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a partir de la définition d'autobiographie nous essayerons de démontrer si ce genre littéraire et bel et bien centré sur la personne qui dit "je"
tout d'abord nous parlerons des caractéristiques propres au récit autobiographique puis nous exprimerons les jeux de celui-ci ...
Parti 1 : caractéristiques des récits autobiographiques
exemple 1 : Les modalités d’écriture
L'autobiographie est ai caractérisée par une alternance de récit et d’analyse. Cette coexistence se révèle dans l’œuvre de N. Sarraute, Enfance, qui se présente comme une narration/dialogue à deux voix : la voix qui raconte et la voix qui s’interroge pour savoir s’il est utile de raconter sa vie.
exemple 2 : Le jeu des temps
L’autobiographie est une forme d'écriture qui se tourne vers le passé : c’est à l’âge adulte que l’on envisage de faire revivre sa vie antérieure. Le récit rétrospectif se trouve donc constamment décalé par rapport au présent de l’écriture. Rousseau ouvre ses Confessions par une affirmation au présent : Je forme une entreprise, puis utilise le passé lorsqu’il commence le récit de sa vie.
exemple 3 :L’importance du « je »
L’autobiographie est écrite à la première personne. Le je y représente à la fois celui qui écrit et celui dont II s’agit. Cette situation du je narrateur, auteur et héros Implique une sorte de dédoublement : celui qui raconte se détache de celui qu’il met en scène. Il le fait vivre, présente ce qu’il fait, l’observe, explique ses agissements.
exemple 4 ( ça reste optionnelle) : Mémoire et sincérité
La mémoire permet la réminiscence. Et ce rappel des souvenirs pose le problème de la sincérité : comment être vraiment sincère si l’on doit, comme Rousseau, faire appel à son imagination pour compenser une mémoire défaillante ? Il est rare que les autobiographes n’envisagent pas cette question, Indissociable des enjeux et de la finalité de leurs écrits.
Parti 2 : Des enjeux importants
exemple 1 : Faire échec à l’oubli et au temps est un objectif souvent évoqué. Montaigne pense à la mort prochaine, et Nathalie Sarraute fait un retour vers son enfance parce qu’elle vit dans un monde où tout fluctue, se transforme, s’échappe.
exemple 2: L’analyse des années de formation de la personnalité permet de mieux comprendre les mécanismes psychologiques et de mieux se connaître.
Chateaubriand a confié qu’il a tenté d’expliquer son coeur inexplicable. La notion de confession souligne l’idée d’une introspection morale ou même d’un examen de conscience.
exemple 3 :Une manière de porter témoignage sur une époque à travers un regard original surtout lorsque le narrateur y a joué un rôle officiel . Dans les Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand affirme qu’il a pour objectif de donner de lui une image capable de rectifier celle que ses ennemis ont forgée de lui dans leurs attaques.
Réponse :bonjour voila
Explications :
a partir de la définition d'autobiographie nous essayerons de démontrer si ce genre littéraire et bel et bien centré sur la personne qui dit "je"
tout d'abord nous parlerons des caractéristiques propres au récit autobiographique puis nous exprimerons les jeux de celui-ci ...
Parti 1 : caractéristiques des récits autobiographiques
exemple 1 : Les modalités d’écriture
L'autobiographie est ai caractérisée par une alternance de récit et d’analyse. Cette coexistence se révèle dans l’œuvre de N. Sarraute, Enfance, qui se présente comme une narration/dialogue à deux voix : la voix qui raconte et la voix qui s’interroge pour savoir s’il est utile de raconter sa vie.
exemple 2 : Le jeu des temps
L’autobiographie est une forme d'écriture qui se tourne vers le passé : c’est à l’âge adulte que l’on envisage de faire revivre sa vie antérieure. Le récit rétrospectif se trouve donc constamment décalé par rapport au présent de l’écriture. Rousseau ouvre ses Confessions par une affirmation au présent : Je forme une entreprise, puis utilise le passé lorsqu’il commence le récit de sa vie.
exemple 3 :L’importance du « je »
L’autobiographie est écrite à la première personne. Le je y représente à la fois celui qui écrit et celui dont II s’agit. Cette situation du je narrateur, auteur et héros Implique une sorte de dédoublement : celui qui raconte se détache de celui qu’il met en scène. Il le fait vivre, présente ce qu’il fait, l’observe, explique ses agissements.
exemple 4 ( ça reste optionnelle) : Mémoire et sincérité
La mémoire permet la réminiscence. Et ce rappel des souvenirs pose le problème de la sincérité : comment être vraiment sincère si l’on doit, comme Rousseau, faire appel à son imagination pour compenser une mémoire défaillante ? Il est rare que les autobiographes n’envisagent pas cette question, Indissociable des enjeux et de la finalité de leurs écrits.
Parti 2 : Des enjeux importants
exemple 1 : Faire échec à l’oubli et au temps est un objectif souvent évoqué. Montaigne pense à la mort prochaine, et Nathalie Sarraute fait un retour vers son enfance parce qu’elle vit dans un monde où tout fluctue, se transforme, s’échappe.
exemple 2: L’analyse des années de formation de la personnalité permet de mieux comprendre les mécanismes psychologiques et de mieux se connaître.
Chateaubriand a confié qu’il a tenté d’expliquer son coeur inexplicable. La notion de confession souligne l’idée d’une introspection morale ou même d’un examen de conscience.
exemple 3 :Une manière de porter témoignage sur une époque à travers un regard original surtout lorsque le narrateur y a joué un rôle officiel . Dans les Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand affirme qu’il a pour objectif de donner de lui une image capable de rectifier celle que ses ennemis ont forgée de lui dans leurs attaques.