Si nous conservons le plan classique en trois parties :
- Première partie : un personnage parle nécessairement.
Discourir autour de l'idée assez évidente qu'on créé un personnage pour lui faire exprimer ses idées, ses émotions, ses espoirs et ses contrariétés. Par la parole transite le concept et écrire sans vouloir dire quelque chose est plutôt rare (c'est en fait un mouvement littéraire récent, autour du minimalisme, par exemple). Donner la parole à ses personnages, c'est enrichir son roman et c'est un bon moyen d'instaurer plusieurs points de vue dans un même récit, de favoriser des confrontations, d'impliquer le lecteur, de dire des choses sur ses personnages et en particulier leur caractère, etc. Citer des œuvres où on trouve des personnages très prolixes : je pense à Pangloss, Pipelet, des personnages de théâtre aux très longues tirades associant justement la prolixité à une forme de grandiloquence et de maîtrise de l'oralité comme Armande ou Philaminte.
- Deuxième partie : garder le silence, c'est s'exprimer.
Dire peu ou pas peut en fait exprimer beaucoup.
- Troisième partie : la parole est associée à l'action et un roman n'est pas que de l'action.
Dimension très importante de la sphère descriptive dans un roman.
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Si nous conservons le plan classique en trois parties :
- Première partie : un personnage parle nécessairement.
Discourir autour de l'idée assez évidente qu'on créé un personnage pour lui faire exprimer ses idées, ses émotions, ses espoirs et ses contrariétés. Par la parole transite le concept et écrire sans vouloir dire quelque chose est plutôt rare (c'est en fait un mouvement littéraire récent, autour du minimalisme, par exemple). Donner la parole à ses personnages, c'est enrichir son roman et c'est un bon moyen d'instaurer plusieurs points de vue dans un même récit, de favoriser des confrontations, d'impliquer le lecteur, de dire des choses sur ses personnages et en particulier leur caractère, etc. Citer des œuvres où on trouve des personnages très prolixes : je pense à Pangloss, Pipelet, des personnages de théâtre aux très longues tirades associant justement la prolixité à une forme de grandiloquence et de maîtrise de l'oralité comme Armande ou Philaminte.
- Deuxième partie : garder le silence, c'est s'exprimer.
Dire peu ou pas peut en fait exprimer beaucoup.
- Troisième partie : la parole est associée à l'action et un roman n'est pas que de l'action.
Dimension très importante de la sphère descriptive dans un roman.
{Je poursuivrai après le repas dominical}