Bonjour, j'ai une dissertation à faire pour le 20 octobre au plus tard; le problème c'est que je ne sais pas par ou commencer ni les arguments. Est-ce que vous pourriez m'aider avec seulement les "grandes idées", ou auteurs à citer ? La question est "Dois-je lutter contre les désirs ?". Merci d'avance, bonne fin de journée !
La recherche rationnelle du bonheur exige une maîtrise de nos désirs. Parmi les trois types de désirs qui sont les désirs vains, les désirs naturels et nécessaires, et les désirs naturels mais non nécessaires, il faudrait que l'Homme se limite au désir naturels et nécessaires pour accéder au bonheur comme manger, boire, avoir un toit et des amis.
Les désirs vains comme le désir d'immortalité ou de jeunesse perpétuelle n'est qu'en fait le fruit de la crainte de la mort ou de la vieillesse. De plus, ces désirs amènent à une première angoisse car on ne sait pas si nous pourrons les réaliser, suivis par une frustration car effectivement, nous ne pouvons pas les réaliser. Par exemple, pour le désir d'immortalité : Le sujet angoisse aujourd'hui car il a peur de vieillir et donc de mourir à n'importe quel moment, et il angoisse de ne jamais réaliser ce désir, et les jours suivants, il sera frustré de ne pas avoir pu réalisé l'objet de ses désirs, tout en y mêlant la crainte de la mort. D'où la priorité au désirs naturels et nécessaires. Je suis sûre de pouvoir les satisfaire donc je n'angoisse pas à l'idée d'une frustration prochaine, ni d'une peur de ne pas les réaliser car le bonheur passe avant tout par une absence de crainte, d'angoisse et de frustration. C'est pour cela qu'il faut apprendre à maîtriser ses désirs et donc désirer seulement les désirs naturels et nécessaires. Le bonheur est alors dans la satisfaction de tous nos désirs, seulement si nous avons des désirs naturels et nécessaires. Épicure pense ainsi. Mais devons-nous pour autant délaisser nos autres désirs ? N'y-a-t-il pas un moyen de mélanger nos désirs "plus personnels" avec ses désirs naturels ? Ces derniers étant communs à tous les hommes, tout le monde devrait connaître le bonheur de la même façon, or ce n'est pas le cas. Il faut pouvoir se différencier de chacun, et cela commence en premier par ses désirs et donc plaisirs personnels. Un sujet ne peut pas désirer n'importe quoi spontanément car il serait suggéré par le milieu social, familial ou autre du sujet, et il ne se différencierait pas, il ne se créerait pas sa propre identité. La gourmandise est un désir spontané, suite à la vue ou à l'entente d'une publicité ou encore selon les dires d'une personne, on peut avoir envie de tel aliment mais pas vraiment par choix personnel. Il faut alors savoir différencier les désirs inspirés par soi-même et les désirs inspirés par son entourage pour pouvoir se créer une identité. Une grande maîtrise de ses désirs est alors exigée pour pouvoir atteindre le bonheur dans la satisfaction de ses désirs.
Il faut se restreindre à ce dont j'ai véritablement besoin, ainsi que des désirs qui me permettent de se différencier du commun des mortels tout en restant compatible avec ma propre personnalité et sans être influencé par le monde extérieur. Mais que fait-on du cas où l'on agit contre la morale pour survivre ? Un sujet peut désirer voler malgré que ce soit un désir vain et les sanctions qui peuvent tomber, mais si au final, voler un aliment ou autre, se montrer nécessaire à sa survie ou celle de sa famille ? Peut-on vraiment condamner une personne ayant répondu à ses désirs naturels et nécessaires ? Il faut alors trouver un comportement "sain" où le bonheur ne s'opposera pas au sanctions données. Le bonheur est donc atteint si nous sommes capables de limiter et maîtriser nos désirs.
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Bonjour,"Dois-je lutter contre les désirs ?"
La recherche rationnelle du bonheur exige une maîtrise de nos désirs. Parmi les trois types de désirs qui sont les désirs vains, les désirs naturels et nécessaires, et les désirs naturels mais non nécessaires, il faudrait que l'Homme se limite au désir naturels et nécessaires pour accéder au bonheur comme manger, boire, avoir un toit et des amis.
Les désirs vains comme le désir d'immortalité ou de jeunesse perpétuelle n'est qu'en fait le fruit de la crainte de la mort ou de la vieillesse. De plus, ces désirs amènent à une première angoisse car on ne sait pas si nous pourrons les réaliser, suivis par une frustration car effectivement, nous ne pouvons pas les réaliser. Par exemple, pour le désir d'immortalité : Le sujet angoisse aujourd'hui car il a peur de vieillir et donc de mourir à n'importe quel moment, et il angoisse de ne jamais réaliser ce désir, et les jours suivants, il sera frustré de ne pas avoir pu réalisé l'objet de ses désirs, tout en y mêlant la crainte de la mort. D'où la priorité au désirs naturels et nécessaires. Je suis sûre de pouvoir les satisfaire donc je n'angoisse pas à l'idée d'une frustration prochaine, ni d'une peur de ne pas les réaliser car le bonheur passe avant tout par une absence de crainte, d'angoisse et de frustration.
C'est pour cela qu'il faut apprendre à maîtriser ses désirs et donc désirer seulement les désirs naturels et nécessaires. Le bonheur est alors dans la satisfaction de tous nos désirs, seulement si nous avons des désirs naturels et nécessaires. Épicure pense ainsi. Mais devons-nous pour autant délaisser nos autres désirs ? N'y-a-t-il pas un moyen de mélanger nos désirs "plus personnels" avec ses désirs naturels ? Ces derniers étant communs à tous les hommes, tout le monde devrait connaître le bonheur de la même façon, or ce n'est pas le cas. Il faut pouvoir se différencier de chacun, et cela commence en premier par ses désirs et donc plaisirs personnels. Un sujet ne peut pas désirer n'importe quoi spontanément car il serait suggéré par le milieu social, familial ou autre du sujet, et il ne se différencierait pas, il ne se créerait pas sa propre identité. La gourmandise est un désir spontané, suite à la vue ou à l'entente d'une publicité ou encore selon les dires d'une personne, on peut avoir envie de tel aliment mais pas vraiment par choix personnel.
Il faut alors savoir différencier les désirs inspirés par soi-même et les désirs inspirés par son entourage pour pouvoir se créer une identité. Une grande maîtrise de ses désirs est alors exigée pour pouvoir atteindre le bonheur dans la satisfaction de ses désirs.
Il faut se restreindre à ce dont j'ai véritablement besoin, ainsi que des désirs qui me permettent de se différencier du commun des mortels tout en restant compatible avec ma propre personnalité et sans être influencé par le monde extérieur. Mais que fait-on du cas où l'on agit contre la morale pour survivre ? Un sujet peut désirer voler malgré que ce soit un désir vain et les sanctions qui peuvent tomber, mais si au final, voler un aliment ou autre, se montrer nécessaire à sa survie ou celle de sa famille ? Peut-on vraiment condamner une personne ayant répondu à ses désirs naturels et nécessaires ? Il faut alors trouver un comportement "sain" où le bonheur ne s'opposera pas au sanctions données. Le bonheur est donc atteint si nous sommes capables de limiter et maîtriser nos désirs.