Il est évident que l'existence ne pourrait être sans la vie, car exister c'est d'abord vivre dans le présent d'un point de vue biologique. Mais l’évidence de l’existence se rencontre finalement quand je m’interroge sur ma propre existence. C’est ce que fait Descartes, dans les méditations métaphysiques. Le cogito, c’est la certitude que je suis. Quand on dit "je pense", le "je suis" est bien inclus. Pourtant, l'existence semble être irréductible à la vie seule. En effet, si exister c’est vivre alors pourquoi le verbe exister n'est-il utilisé que pour l’homme ? La différence essentielle entre l'homme et les animaux, c'est qu'il est un être de pensées, il a une conscience qui lui souffle qu'il est fait pour la mort. Cette conscience de notre propre mort nous suit toute notre vie. On peut donc considère que la mort et la vie font partie de l'existence. En prenant conscience de l'existence, l'homme cherche le sens de la mort. Ce faisant, il pose une question sur sa nature même, et remet en question. On ne peut pas "savoir" l'existence comme objet de connaissance extérieur, car c'est bien une dimension de notre être. Sartre, avec son existentialisme montre les rapports que notre conscience entretient avec le monde : exister ce n'est pas simplement vivre intérieurement, mais aussi se tourner vers le monde, ouvrir sa conscience au monde. Pour ce faire il faut bien être présent au monde et à soi-même.
Le présent est donc tout à fait important dans la conscience qu'un homme a de lui même. Pour s'en convaincre, on peut penser à un raisonnement par l'absurde : si nous tenons tellement à notre présent , c'est bien parce que nous avons justement peur qu'il s'écoule. Mais s'il ne s'écoulait pas, que se passerait-il ?
Le mental de l'homme lui camoufle le fait que le présent est la seule temporalité qui soit réelle. Ceci empêche l'homme d'être pleinement heureux. Pourtant, ce n'est pas en niant le passé et le futur que l'homme peut trouver le bonheur puisque nier le passé et le futur reviendrait à nier sa nature et à le rabaisser au rang des animaux qui n'ont pas conscience du temps qui passe. La seule façon pour l'homme de trouver le bonheur serait donc par l'art ou la religion qui permettent tout deux de vivre dans le présent tout en le dépassant.
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Bonjour
Il est évident que l'existence ne pourrait être sans la vie, car exister c'est d'abord vivre dans le présent d'un point de vue biologique. Mais l’évidence de l’existence se rencontre finalement quand je m’interroge sur ma propre existence. C’est ce que fait Descartes, dans les méditations métaphysiques. Le cogito, c’est la certitude que je suis. Quand on dit "je pense", le "je suis" est bien inclus. Pourtant, l'existence semble être irréductible à la vie seule. En effet, si exister c’est vivre alors pourquoi le verbe exister n'est-il utilisé que pour l’homme ? La différence essentielle entre l'homme et les animaux, c'est qu'il est un être de pensées, il a une conscience qui lui souffle qu'il est fait pour la mort. Cette conscience de notre propre mort nous suit toute notre vie. On peut donc considère que la mort et la vie font partie de l'existence. En prenant conscience de l'existence, l'homme cherche le sens de la mort. Ce faisant, il pose une question sur sa nature même, et remet en question. On ne peut pas "savoir" l'existence comme objet de connaissance extérieur, car c'est bien une dimension de notre être. Sartre, avec son existentialisme montre les rapports que notre conscience entretient avec le monde : exister ce n'est pas simplement vivre intérieurement, mais aussi se tourner vers le monde, ouvrir sa conscience au monde. Pour ce faire il faut bien être présent au monde et à soi-même.
Le présent est donc tout à fait important dans la conscience qu'un homme a de lui même. Pour s'en convaincre, on peut penser à un raisonnement par l'absurde : si nous tenons tellement à notre présent , c'est bien parce que nous avons justement peur qu'il s'écoule. Mais s'il ne s'écoulait pas, que se passerait-il ?
Le mental de l'homme lui camoufle le fait que le présent est la seule temporalité qui soit réelle. Ceci empêche l'homme d'être pleinement heureux. Pourtant, ce n'est pas en niant le passé et le futur que l'homme peut trouver le bonheur puisque nier le passé et le futur reviendrait à nier sa nature et à le rabaisser au rang des animaux qui n'ont pas conscience du temps qui passe. La seule façon pour l'homme de trouver le bonheur serait donc par l'art ou la religion qui permettent tout deux de vivre dans le présent tout en le dépassant.