Bonjour, J'ai une disserte en francais lerci de repondre a une simple qc en argumentant svp Comment et pk la societé est representer de facon pessimiste dans les romans naturaliste et realiste ? merci
Le roman a parfois vocation à changer le monde. Tout d’abord le romancier se sent la responsabilité de révéler la misère sociale, pour réveiller la conscience du lecteur, qui est au XIXè siècle d’origine sociale relativement aisée. En effet Victor Hugo, dans "Les Misérables", se sert de personnages issus du peuple défavorisé comme Colette, Gavroche ou Jean Valjean pour montrer à son lecteur la vie de ces personnages. Laurent Gaudé dans "Eldorado" montre également à son lecteur les conditions de vie d’un émigrant du XXIè siècle, "à l’assaut de la citadelle Europe". Ces auteurs ne font que relater des faits tant révoltants qui ne peuvent qu’impliquer le lecteur dans le besoin de s’impliquer pour faire cesser ces agissements. L’auteur d’Eldorado, ou des Misérables se sert de sa plume dans le but d’éveiller la conscience du lecteur, et donc l’inciter à changer sa société. Zola se sert également du déterminisme social, théorie qu’il expérimente dans la série des Rougon-Macquart pour montrer la lente succession des générations, toujours miséreuses, avec Gervaise, puis Etienne, dans l’Assommoir et Germinal.
Le romancier vise également à critiquer les vices humains dans le but de faire mûrir son lecteur, de lui montrer l’exemple. Ainsi dans "Une Vie", Maupassant critique la paresse et les dépenses du mari de Jeanne, en lui montrant comment ces vices brisent la vie et le rêve de Jeanne de vivre heureuse aux Peuples. Le mari représente ici l’exemple à ne pas suivre. Le lecteur tire donc un enseignement moral et est mis en garde contre ce type de comportements.
Le roman peut enfin critiquer l’ordre social,en plaçant au centre de l’attention des valets, comme le fait Diderot dans "Jacques le Fataliste". Le maître, qui ne porte même pas de nom est la preuve que l’ordre social en France au XVIIIè siècle est obsolète selon Diderot, puisque l’attention du lecteur est portée sur Jacques le valet, soumis à son père et à son maître, et dénué de tout caractère héroïque. Le romancier peut donc formuler une critique de la société par l’intermédiaire du roman : il peut vouloir faire changer la société en révélant la misère sociale, comme le font Hugo et Laurent Gaudé, mais il peut aussi critiquer les vices humains, et s’enrichir d’une visée didactique comme le roman "Une Vie" de Maupassant. Enfin il peut formuler une critique de l’ordre social, comme Diderot dans "Jacques le fataliste".
Le roman s’avère surtout comporter une visée argumentative, qui vise à faire changer la société, en révélant la misère sociale, en critiquant les vices humains et en proposant un modèle de société différent.
On peut se demander si la littérature à elle seule peut remédier aux problèmes de la société.
"J’ai longtemps pris ma plume pour une épée, Je connais à présent mon impuissance". Sartre.
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ThanuBmg
OLALA QUE TOI OE DIEU DE BENISSE MON FRERE QUE TON ÂME SOIT BENINDE TOUS LES DIEUX MR BG
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Bonjour,
Le roman a parfois vocation à changer le monde. Tout d’abord le romancier se sent la responsabilité de révéler la misère sociale, pour réveiller la conscience du lecteur, qui est au XIXè siècle d’origine sociale relativement aisée. En effet Victor Hugo, dans "Les Misérables", se sert de personnages issus du peuple défavorisé comme Colette, Gavroche ou Jean Valjean pour montrer à son lecteur la vie de ces personnages. Laurent Gaudé dans "Eldorado" montre également à son lecteur les conditions de vie d’un émigrant du XXIè siècle, "à l’assaut de la citadelle Europe". Ces auteurs ne font que relater des faits tant révoltants qui ne peuvent qu’impliquer le lecteur dans le besoin de s’impliquer pour faire cesser ces agissements. L’auteur d’Eldorado, ou des Misérables se sert de sa plume dans le but d’éveiller la conscience du lecteur, et donc l’inciter à changer sa société. Zola se sert également du déterminisme social, théorie qu’il expérimente dans la série des Rougon-Macquart pour montrer la lente succession des générations, toujours miséreuses, avec Gervaise, puis Etienne, dans l’Assommoir et Germinal.
Le romancier vise également à critiquer les vices humains dans le but de faire mûrir son lecteur, de lui montrer l’exemple. Ainsi dans "Une Vie", Maupassant critique la paresse et les dépenses du mari de Jeanne, en lui montrant comment ces vices brisent la vie et le rêve de Jeanne de vivre heureuse aux Peuples. Le mari représente ici l’exemple à ne pas suivre. Le lecteur tire donc un enseignement moral et est mis en garde contre ce type de comportements.
Le roman peut enfin critiquer l’ordre social,en plaçant au centre de l’attention des valets, comme le fait Diderot dans "Jacques le Fataliste". Le maître, qui ne porte même pas de nom est la preuve que l’ordre social en France au XVIIIè siècle est obsolète selon Diderot, puisque l’attention du lecteur est portée sur Jacques le valet, soumis à son père et à son maître, et dénué de tout caractère héroïque. Le romancier peut donc formuler une critique de la société par l’intermédiaire du roman : il peut vouloir faire changer la société en révélant la misère sociale, comme le font Hugo et Laurent Gaudé, mais il peut aussi critiquer les vices humains, et s’enrichir d’une visée didactique comme le roman "Une Vie" de Maupassant. Enfin il peut formuler une critique de l’ordre social, comme Diderot dans "Jacques le fataliste".
Le roman s’avère surtout comporter une visée argumentative, qui vise à faire changer la société, en révélant la misère sociale, en critiquant les vices humains et en proposant un modèle de société différent.
On peut se demander si la littérature à elle seule peut remédier aux problèmes de la société.
"J’ai longtemps pris ma plume pour une épée, Je connais à présent mon impuissance". Sartre.